Le général Noël Rakotonandrasana, ministre des forces armées qui vient d’être limogé par Andry Rajoelina et le colonel Camille Vital, a adopté une attitude de défi lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux du ministère à Ampahibe ce jeudi 8 avril. Il a fait comprendre qu’il n’entendait pas se retirer de son poste sans l’accord de ses pairs militaires. « Pour l’instant, aucune décision n’a été prise. Si tout le monde me dit qu’il faut partir, je pars. Si tout le monde me dit qu’il faut continuer, je continue » a-t-il déclaré.
En s’en remettant à la décision des différentes réunions formelles ou informelles de l’armée qui se tiennent ces temps-ci, Noël Rakotonandrasana ne semble donc plus reconnaître l’autorité des personnalités ayant signé le décret le limogeant, le Président de la HAT Andry Rajoelina et le Premier ministre Camille Vital. À ces derniers, il semble reprocher un manque de loyauté, car selon ses dires, ceux-ci ne l’ont pas réellement consulté ni tenu compte de sa version des faits. Noël Rakotonandrasana n’aurait été informé par Camille Vital de la décision de le limoger que quelques minutes avant l’annonce publique. Et cela alors que le monde politique et médiatique bruissait de la rumeur de ce limogeage depuis 24 heures, et qu’il avait rencontré ces deux personnalités à diverses reprises dans les derniers jours sans que la question d’un possible limogeage ait été évoquée.
Pour Noël Rakotonandrasana, ce sont les pratiques du passé qui sont en train de revenir. « On risque maintenant d’être taxé de fomenter un coup d’État, à chaque fois qu’on tient une réunion. Si je pars aujourd’hui, qui partira demain ? ».
Pour l’instant, Noël Rakotonandrasana ne quittera donc pas Ampahibe. « Si le colonel Camille Vital souhaite procéder à une passation, qu’il vienne ici », déclare-t-il, provoquant des rires parmi les militaires l’entourant durant cette conférence de presse. Il ne coupe cependant pas les ponts, déclarant avoir reçu il y a peu un nouvel appel téléphonique d’Andry Rajoelina auquel il semblait vouloir donner suite.
Recueilli par Yann
Source: Madagascar Tribune (09/04/2010)
En s’en remettant à la décision des différentes réunions formelles ou informelles de l’armée qui se tiennent ces temps-ci, Noël Rakotonandrasana ne semble donc plus reconnaître l’autorité des personnalités ayant signé le décret le limogeant, le Président de la HAT Andry Rajoelina et le Premier ministre Camille Vital. À ces derniers, il semble reprocher un manque de loyauté, car selon ses dires, ceux-ci ne l’ont pas réellement consulté ni tenu compte de sa version des faits. Noël Rakotonandrasana n’aurait été informé par Camille Vital de la décision de le limoger que quelques minutes avant l’annonce publique. Et cela alors que le monde politique et médiatique bruissait de la rumeur de ce limogeage depuis 24 heures, et qu’il avait rencontré ces deux personnalités à diverses reprises dans les derniers jours sans que la question d’un possible limogeage ait été évoquée.
Pour Noël Rakotonandrasana, ce sont les pratiques du passé qui sont en train de revenir. « On risque maintenant d’être taxé de fomenter un coup d’État, à chaque fois qu’on tient une réunion. Si je pars aujourd’hui, qui partira demain ? ».
Pour l’instant, Noël Rakotonandrasana ne quittera donc pas Ampahibe. « Si le colonel Camille Vital souhaite procéder à une passation, qu’il vienne ici », déclare-t-il, provoquant des rires parmi les militaires l’entourant durant cette conférence de presse. Il ne coupe cependant pas les ponts, déclarant avoir reçu il y a peu un nouvel appel téléphonique d’Andry Rajoelina auquel il semblait vouloir donner suite.
Recueilli par Yann
Source: Madagascar Tribune (09/04/2010)
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