Thursday, November 26, 2009

Côte d'Ivoire: Restructuration de l'armée - Les experts échangent sur la question

« La réforme du secteur de la sécurité (RSS) en Côte d’Ivoire : Enjeux et perspectives ». C’est le thème du séminaire d’échanges qu’organise depuis ce matin à l’hôtel du golf à Abidjan cocody, le groupe de travail sur la restructuration et la réforme de l’armée (GTRRA) avec l’appui du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

A la veille de l’élection présidentielle en côte d’ivoire après environ dix années de crise, ce séminaire d’échanges sur la restructuration et la réforme de l’armée semble s’imposer. Car il permettra non seulement de faire mieux comprendre le concept de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) mais surtout d’en cerner les enjeux et perspectives pour la côte d’ivoire dans le contexte de l’accord politique de Ouagadougou (APO) et ses accords complémentaires en vue d’une paix durable et définitive.

Le chapitre 3 de l’Apo précise que « un mécanisme spécial de restructuration et de refondation de l’armée sera adopté par ordonnance pour fixer le cadre général d’organisation, de composition et de fonctionnement des nouvelles forces de défense et de sécurité ». Aussi ce séminaire vise-t-il à contribuer à la mise en place d’un dialogue constructif entre tous les acteurs, en s’inspirant des expériences des pays comme le Burundi et la République centrafricaine pour renforcer les capacités du groupe de travail en vue d’un rétablissement durable de la sécurité en côte d’ivoire. Pour M. Célestin Tsassa, représentant du PNUD, « les actions du PNUD visent à aider les autorités de la côte d’ivoire à atteindre leurs objectifs, à savoir le retour définitif de la paix », a-t-il indiqué. Quant à M. Koffi Koffi Paul, directeur de cabinet adjoint, représentant le Premier ministre, il a remercié le Pnud pour son appui technique et financier. La question de la réforme de l’armée, a-t-il dit, est très cruciale car la sortie de crise en dépend.

Par Franck YEO

Source: Fraternité Matin (24/11/2009)

Wednesday, November 25, 2009

Côte d'Ivoire: harmonisation des grades, un décret signé

Le président ivoirien Laurent Gbagbo a signé lundi soir un décret devant régler définitivement l'épineuse question des grades des officiers et sous-officiers de l'armée passés à la rébellion à l'occasion du coup d'Etat manqué de 2002.

L'information a été confirmée par le colonel-major Bamba Sinima, directeur de cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles (FN) qui se réjouit d'une telle issue.

Cette mesure concerne 400 personnes, du plus petit grade de caporal au grade de général, a indiqué pour sa part, le ministre de la Défense Michel Amani N'Guessan.Il indique par ailleurs, qu' au total sept décrets ont été signés par le président Gbagbo, notamment sur le statut des éléments FN dans les brigades mixtes de police et de gendarmerie à déployer, et la nomination au grade de général de brigade des deux généraux FN, dont leur chef d'état-major Soumaïla Bakayoko.

Source: ONUCI FM (17/11/2009)

Wednesday, November 18, 2009

Somalie: Former une armée somalienne - mission impossible pour l'UE ?

L'Union européenne, sans illusion excessive, envisage de doter le faible gouvernement de transition somalien d'un embryon d'armée, dans l'espoir qu'un jour la Somalie ne soit plus un terrain d'élection pour terrorisme, banditisme et piraterie.

Les ministres de la Défense des 27 ont planché mardi sur l'idée de lancer au premier semestre 2010 une opération consistant à envoyer une centaine d'instructeurs former jusqu'à 2.000 soldats de la future armée gouvernementale somalienne, pour la porter à terme à 6.000 hommes.

On retrouve au premier rang des partisans de cette initiative les deux pays qui avaient déjà le plus vigoureusement milité en faveur du lancement en décembre 2008 de l'opération antipiraterie Eunavfor Somalie-Atalante, la France et l'Espagne.

La libération d'un thonier espagnol et de ses 36 marins le jour même de la réunion ministérielle à Bruxelles peut difficilement passer pour une victoire, les pirates ayant apparemment imposé leurs conditions à Madrid.

Le blocus des ports, une idée agitée mardi par la ministre espagnole Carme Chacon pour exprimer la résolution de son pays à en finir avec les pirates, est, de l'aveu de son collègue français Hervé Morin, de peu d'avenir.

L'expérience a déjà été menée il y a quelques mois et "cela n'a pas donné de très bons résultats", a-t-il confié à la presse.

En dépit de l'armada constituée par l'UE, l'Otan, les Etats-Unis et d'autres puissances maritimes comme le Japon, la Chine, la Russie et l'Inde, la menace continuera donc de planer sur les navires marchands, les bateaux de pêche et les plaisanciers naviguant dans les parages.

M. Morin a reconnu la nécessité d'une intervention terrestre quand il a décrit la création de bataillons somaliens comme "un complément efficace d'Atalante".

"C'est en s'attaquant aux racines du mal en Somalie même que nous pourrons régler la question de la piraterie", a-t-il expliqué.

Mais y compris chez les plus chauds promoteurs de l'opération, l'enthousiasme n'est pas de mise.

En effet, même si une demi douzaine de pays de l'UE se sont portés volontaires, "un certain nombre de questions restent en suspens et il faudra y trouver une réponse avant de prendre une décision finale", a résumé sobrement le ministre suédois de la Défense, Sten Tolgfors, qui présidait la réunion.

Ce n'est pas la tâche colossale qui attendrait une armée somalienne digne de ce nom -protéger les autorités intérimaires puis faire régner l'ordre dans un pays à la dérive depuis 1991- qui fait peur.

C'est la difficulté même de construire une armée nationale permanente et efficace.

Le général français Pierre-Michel Joana, représentant du diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, pour la Corne de l'Afrique, l'a expliqué lundi sans détour au Parlement européen.

Premier piège à éviter, "il faudra intégrer de manière souple" les nouveaux soldats "de manière à ne pas provoquer de tension", avec ceux déjà en poste dans les forces de sécurité somaliennes.

Ensuite, il faudra trouver le nerf de la guerre, l'argent.

Enfin, même si on peut compter sur les Etats-Unis, notamment, pour financer la petite armée somalienne, il faudra surtout que les soldes soient effectivement versées, pour éviter que les soldats à peine rentrés en Somalie ne rejoignent les bandes rebelles.

D'où la volonté de l'UE d'impliquer la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), commandée par l'Ouganda, dans le recrutement des soldats somaliens, puis dans leur encadrement à leur retour.

Le ministre français des Affaires européennes Pierre Lellouche, n'a pas nié le risque que les soldats somaliens "cessent d'être payés" avec les conséquences sur leur loyauté que l'on imagine.

"Mais quelle est l'alternative ? Laisser Al-Qaïda prendre en main la Somalie ? C'est ça, le sujet", a-t-il répondu.

Source: AFP (18/11/2009)

Tuesday, November 17, 2009

Guinea: South Africans 'training Guinea junta'

South African and Israeli army instructors, hired by the ruling Guinea junta, are training pro-junta recruits in a camp in Forecariah, 100km south of Conakry, witnesses said on Monday.

The new soldiers recruited by the junta, which seized power in Guinea on December 23 last year, are being trained in a camp formerly used to house Sierra Leone refugees outside Forecariah.

Roughly 40 military instructors are training soldiers "recruited on the basis of their ethnicity" as they belong to the same group as junta leader Captain Moussa Dadis Camara, witnesses said.

"You can recognise them by their uniforms which say 'instructor' on the back," a local policeman who asked not to be named, told Agence France-Presse when reached by phone from Dakar.

Observers accuse the junta, under increasing international pressure after the massacre of over 150 opposition supporters at a rally in September, of recruiting young men from Camara's home region close to Liberia and Sierra Leone.

"[Camara] is training them to save his regime in case of trouble," another policeman speaking on condition of anonymity said.

According to a local observer, Camara wants to "make sure that his ethnic group dominates the army".

By AFP (17/11/2009)

Monday, November 16, 2009

Côte d'Ivoire: Forces armées des Forces nouvelles - Gbagbo signe les décrets aujourd'hui

Le chef de l'Etat entame sa visite dans le Worodougou avec une bonne nouvelle pour la paix. Laurent Gbagbo doit signer aujourd'hui, à Mankono, tous les décrets relatifs aux volets militaires de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). La mise en œuvre de l'accord complémentaire IV de Ouga constituera ainsi une grosse avancée dans le processus de paix qui avait quelque peu coincé sur ces questions sensibles. Au titre des textes qui seront pris par Laurent Gbagbo, il y a les projets de décrets de la commission des grades et projet de décret portant nomination au grade de général de brigade, des deux officiers généraux des FaFn, Soumaïla Bakayoko et Gueu Michel. D'autres textes viendront donner un contenu à l'intégration des 5.000 VAN (Volontaires à la nouvelle armée), des 4.000 éléments des FaFn qui composent le Centre de commandement intégré(Cci) avec leurs frères d'armes du Sud. Les textes des comzones devraient être signés d'ici une dizaine de jours, le temps de bien s'assurer de leur conformité avec l'Apo. Il s'agit de l'ordonnance portant condition de nomination et fixation des modalités de départ à la retraite de militaires nommés aux grades d'officiers à Titre opérationnel et le projet de décret portant nomination d'officier à titre opérationnel.

Par K.B.J.

Source: Nord-Sud (16/11/2009)

Côte d'Ivoire: Présidentielle en Côte d`Ivoire : Pas d`élection avant 6 mois ?- Ce que Gbagbo et Soro cachent aux ivoiriens

Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et, dans une certaine mesure, le facilitateur Blaise Compaoré sont-ils vraiment sincères avec les Ivoiriens et la Communauté internationale? Peuvent-ils organiser des élections en Côte d`Ivoire même si on leur accorde une rallonge de 2, 3, 4 ou 6 mois?

Cette question mérite d`être posée car au-delà des préoccupations liées au processus électoral lui-même, lequel cristallise tous les débats de l`heure, se pose le problème crucial de la sécurisation du processus électoral. Et à ce niveau, les acteurs se prêtent bien au jeu de l'autruche.

Cela fait presqu`un an aujourd`hui, le Chef de l`Etat Gbagbo Laurent et son premier ministre Soro Guillaume ont pris des engagements écrits devant le facilitateur Blaise Compaoré à Ouagadougou. En des termes très clairs, ils s`étaient accordés sur deux choses essentiellement. Comment régler les problèmes militaires jusqu`à la formation de la nouvelle armée d`une part et comment sécuriser le processus électoral d`autre part.

Sur ce dernier point, ils s`étaient engagés à rendre le Centre commandement intégré (Cci) opérationnel c`est-à-dire doté d`hommes et de moyens appropriés pour sécuriser toutes les opérations du processus électoral. C`est depuis le 22 décembre 2008 que cet accord complémentaire a été signé. Et pourtant, dans sa mise en œuvre, le bilan est désespérant, choquant, frustrant même. Rien ou presque n`a été fait. Le Cci n`existe que sur papier, il est invisible sur le terrain. On nous avait parlé de 8000 hommes désignés par les états majors des Fanci et des Fafn pour constituer l`ossature de base du Cci, 4000 hommes de part et d`autre. On a aussi assisté au convoyage de certains ces éléments vers Bouaké et vers Abidjan. Et puis plus rien. L`opération a été étranglée par les problèmes financiers, les éléments des Fds affectés à Bouaké dans le cadre du Cci sont livrés à eux-mêmes, ils manquent de tout. Faisant entorse aux principes militaires, ces derniers ont débrayé, crié mais personne ne les a entendus, miraculeusement.

Le ministre de la Défense Michel Amani avait, dans ce cadre, organisé plusieurs rencontres avec les états majors des deux armées pour régler ces problèmes et ceux liés aux grades des Fafn, on nous avait même annoncé que ces questions avaient trouvé solutions. Mais rien. Bien au contraire, le même ministre de la Défense est venu nous dire que l`évolution de ce sujet marquait le pas faute de moyens financiers.

Aujourd`hui, avec l`affichage de la liste électorale provisoire qui est imminente, c`est normalement au Cci que la Cei devrait se référer pour assurer la sécurité de l`opération, afin que des individus ne puissent pas les déchirer pour une raison ou une autre.

Mais faute de Cci, la Cei est obligée d`en appeler au civisme des Ivoiriens "La Cei rappelle à l`ensemble des Ivoiriens la nécessité pour tous de privilégier leur sens de la discipline, du civisme et du patriotisme quant à la sécurisation de ces listes dans leurs différentes localités dès que celles-ci seront affichées....

Par Akwaba Saint Clair

Source: Le Nouveau Reveil (16/11/2009)

Sunday, November 15, 2009

South Africa: Zuma - Police Have No 'License to Kill'

South Africa's president said Friday that South African police do not have a "license to kill" and are expected to observe the law and respect the rights of innocent citizens.

Jacob Zuma made the remarks in a statement a day after his deputy minister of police, Fikile Mbalula, said that the killing of innocent victims is inevitable collateral damage as South African police battle the world's highest crime rate.

Mbalula said police should not be expected to retreat when they are pursing criminals. He said police should be empowered to "shoot the bastards."

A 3-year-old was recently killed by police. The South African newspaper The Times says an officer mistook a pipe the child was holding for a gun. The newspaper says no pipe has been found.

Last month, a woman was killed when police opened fire on her car, incorrectly believing that her vehicle had been hijacked.

Source: VOANews/Some information for this report was provided by AFP and Reuters (14/11/2009)

RDC: Selon le général G. Monzili, la RDC est capable de former une armée dissuasive en trois ans

Germain Monzili, général jouissant d’une longue expérience sur le métier des armées après une solide formation aux USA dans les années 1970 sait de quoi il parle quand il dit que la RDC est capable de former une armée dissuasive en trois ans, ce pour parer aux problèmes que pose la défense et la sécurité de son immense territoire.

La priorité pour ce pays, en cette période, devrait être sa sécurité. Tous ceux qui aiment ce pays conseillent de mettre rapidement sur pied une Armée forte, dissuasive, républicaine, organisée et disciplinée. Certains pays amis se sont sacrifiés pour former, à leurs frais, une bonne partie de nos troupes.

Les troupes formées par la Belgique et la Monuc sont, souvent, laissées entre les mains de responsables non formés. Comme conséquence : un mauvais rendement et un comportement indigne. Ce que confirme l’adage militaire selon lequel « il n’y a pas de mauvaises troupes, mais de mauvais chefs ». Alors, la RDC ne devrait pas se contenter des séminaires ou des stages militaires que les partenaires l’obligent à accepter, faute par Kinshasa de présenter ses besoins en formation.

Je parle en officier formé, accumulant une longue expérience du terrain. Je suis l’un de ceux qui connaissent la vie du soldat, dès son réveil jusqu’au coucher, pour avoir commandé ou travaillé à tous les échelons des Forces armées nationales.

La RDC peut, sans démagogie, former une armée solide, disciplinée, dissuasive et crainte en plus ou moins trois ans. Que devrait-elle faire ? Tout simplement se mettre au travail, car elle a des sites de formation, de reconditionnement et d’implantation des unités. Il suffit de les réaménager. Que faire ? Il faut, toutes affaires cessantes, - prendre contact avec les partenaires avec un programme bien élaboré pour les convaincre de notre détermination ; - accepter que la gestion des fonds destinés à la formation soit sous leur responsabilité ; - insister pour que les formateurs étrangers soient qualifiés pour transmettre leurs connaissances aux Congolais ; - utiliser les officiers congolais formés comme formateurs, en mettant de côté les suspicions injustifiées.

Quelles écoles ouvrir ? La République devrait mettre sur pied le Groupement des écoles supérieures militaires pouvant superviser le Centre supérieur militaire, l’Ecole de formation d’officiers, l’Ecole de commandants de bataillons, l’Ecole de commandants de compagnies. Le Centre supérieur militaire sera chargé de la formation des Officiers supérieurs qui n’ont pas eu la chance de suivre les cours d’Etat Major ou de Commandant de grandes unités. La durée de la formation sera de 18 mois.

L’Ecole de formation d’Officiers va, dans un premier temps, accepter les Sous-officiers qui ont des aptitudes et sont capables de devenir Officiers. Après 18 mois de formation, ils sortent chefs de peloton. L’Ecole de commandants de bataillons devra recycler tous les Officiers supérieurs commandant les Bataillions, ceux qui n’ont pas eu la chance de passer par une formation militaire adéquate. Après six mois de formation, un brevet leur sera délivré.

L’Ecole de commandants de compagnies recyclera les Officiers subalternes commandants de compagnies non préparés à cette tâche. Six mois de formation conduiront à l’obtention d’un brevet. Grâce à cette formation de base, le pays aura des Officiers capables de commander, d’encadrer et de former les troupes, car, dans 1’Armée, la formation est continuelle. Elle se poursuit dans les unités. Nous aurons des Officiers sachant lire une carte militaire et surtout l’orienter. Que faire pour réaliser nos ambitions ? Disons que les moyens locaux peuvent manquer, mais nous devons recourir à la diplomatie. Alors, que le gouvernement apprête ses dossiers pour aller négocier avec ses partenaires habituels. Lesquels ?

Dans le lot, il y a la Belgique : pour tout ce qui est infanterie de base. Du fait des liens particuliers, très anciens, entre Bruxelles et Kinshasa, le Royaume peut prendre le Groupement des Ecoles supérieures militaires. La France pourrait s’occuper des troupes aéroportées : elle aussi a la francophonie comme cordon ombilical avec la RDC. On pourrait intéresser la Chine à nos commandos. Compte tenu de bonnes relations qui existent, Kinshasa peut facilement obtenir 1’accord de Pékin. Les USA seraient impliqués dans tout ce qui touche à la logistique (formation des gestionnaires et montage de la base logistique). Le Congrès américain n’hésiterait pas à donner son feu vert.

Doit-on parler de la réforme de l’armée ? Pas pour le moment. Car, pour moi, la RDC n’a pas encore une Armée républicaine. Elle a plutôt un regroupement de plusieurs milices privées que les acteurs politiques ont acceptées dans le cadre de la réconciliation nationale. Je crois qu’il serait plus honnête de parler de la mise sur pied d’une Armée plutôt que de la réforme. La réforme serait alors une adaptation de notre Armée aux conditions que la situation ou 1’environnement exigera. Elle doit être permanente comme partout ailleurs. Une bonne reforme ne se fait pas derrière un bureau. Elle exige une étude approfondie et une bonne reconnaissance de terrain. L’efficacité et la qualité doivent être notre premier souci et non la quantité.

Pourquoi réinstaurer les Corps (logistique, transmission, génie, médical) ? A quoi vont-ils servir ? Nous les avions expérimentés pendant la deuxième République, sans grand résultat. Veut-on encore uniquement gonfler le nombre des généraux ? Ne sont-ils pas déjà assez nombreux ? Créons simplement une Base logistique qui superviserait toutes ces unités spécialisées. Evitons d’élaborer des lois sur mesure.

Position du secrétariat permanent du Conseil supérieur de la Défense. Sa place n’est pas à la présidence de la République. Pourquoi chercher à faire du chef de 1’Etat un dictateur en voulant concentrer tous les pouvoirs à son niveau et violer la Constitution ? A mon avis, le secrétariat permanent du CSD doit rester au secrétariat général du ministère de la Défense nationale, car c’est l’échelon qui s’occupe de 1’administration de la Défense nationale. Et c’est pour sauvegarder 1’apolitisme de 1’administration. Vouloir faire du chef de la maison militaire du chef de 1’Etat secrétaire permanent du CSD n’est pas indiqué.

Voilà notre modeste contribution à l’édification d’une armée nationale dissuasive. Nous la proposons aux gouvernants parce que nous avons conscience que nous devons au peuple congolais, qui a supporté notre formation et fait de nous ce que nous sommes devenu.

Source: Le Potentiel (14/11/2009)

RDC: La réforme des FARDC est prioritaire pour l'UE

Ambassadeur de la Suède en Rd Congo, Van der Geer a indiqué jeudi 12 novembre 2009 à Kinshasa que la réforme des Forces armées de la république démocratique du Congo est un dossier prioritaire pour l’Union Européenne.

« La réforme des FARDC est un dossier prioritaire pour l’Union européenne ». Cette déclaration est de l’ambassadeur de Suède en RDC, Van De Geer, lors de l’entretien qu’il a eu mercredi 12 novembre avec le ministre de la Défense nationale, Charles Mwando Nsimba.

Le diplomate suédois s’est réjoui du progrès réalisé par le gouvernement, notamment par la présentation du projet de loi portant réforme de l’armée au parlement et a renouvelé la disponibilité de l’UE de collaborer avec l’Etat congolais en la matière.

M. Van De Geer a, en outre, annoncé que le plan de l’EUSEC (Mission de conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de sécurité en RDC) sur la réforme de la sécurité sera bientôt opérationnel. Le diplomate de l’UE a rassuré le gouvernement congolais de l’appui de l’EUSEC pour la réalisation de ce plan. Cependant, aucun montant n’est cité pour accompagner le processus de réforme à son terme.

Rappelons que la réforme du secteur de la sécurité militaire est d’autant plus cruciale en RDC qu’aucune autre armée sur le continent africain n’est confrontée comme elle à la fois aux menaces internes et externes.

En plus, la protection des civils est une priorité urgente en RDC. Selon les experts, il y a deux façons de relever ces défis. A court terme, il est question de protéger des civils en sécurisant l’Est de la RDC. A long terme, la réforme du secteur de la sécurité militaire, constitue un projet qui pourrait s’étaler sur une durée allant de 2 à 5 ans. C’est pourquoi, elle nécessite la mise en œuvre d’une stratégie en trois volets : une formation efficace ; un salaire décent ; et le sens de la responsabilité, pour supprimer l’impunité. Cette stratégie nécessite une implication des donateurs notamment l’Union européenne et la Monuc qui sont aux côtés des FARDC.

Comme l’a souligné l’ambassadeur Van Geer, des efforts fournis par EUSEC assurent une paie assez régulière des FARDC tout en réduisant le gonflement des effectifs de certaines unités militaires. Une paie décente et régulière empêchera les soldats congolais de vivre aux crochets des civils.

Par ailleurs, la Monuc entraîne une ou deux brigades des FARDC qui seront déployées sur le terrain, afin de protéger les civils. Outre l’appui logistique dans les opérations contre les groupes armés nationaux et étrangers, la Monuc joue un rôle crucial dans ces brigades formées. Cet effort est mené concomitamment avec la réhabilitation des camps militaires.

Par Louis-Paul Eyenga Sana

Source: Le Potentiel (14/11/2009)

Friday, November 13, 2009

Zimbabwe: Soldiers Force Villagers To Accept Draft Constitution

Zimbabwe soldiers have been deployed to rural areas to force villagers to accept the Kariba draft constitution as Zimbabwe's new constitution, saying there was nothing to discuss.

Chivi villagers were on Wednesday forced to abandon their day-to-day duties to attend the meetings called by soldiers from 4.1 infantry battalion in Masvingo. Prior to the meetings suspected Zanu PF youths were seen early Wednesday making door to door visits instructing villagers to attend the meetings. “I was not aware that there were meetings which were arranged, I was shocked to see the youths in Zanu PF ward structures coming at my home saying all the people above 18 years were supposed to go to the meeting," said a villager to Radio VOP. “I had no option because we are very scared of this military junta, I had to abandon my programme and went to the meeting.”

The villagers said they were told by the soldiers that there was no other draft constitution which was better than the Kariba one. The Kariba draft was crafted by the three political parties who are signatory to the Global Political Agreement (GPA) in Zimbabwe. However the two Movement for Democratic Change (MDC) factions said there was need to take the draft to the people for their inputs, a move that has been resisted by Zanu PF. Zimbabwe needs a new constitution before it holds another election to take over from the transition government that was put in place in February following the intervention of the Southern African Development Community (SADC). “When we arrived at the meeting, we were surprised to discover that there were soldiers, war veterans and Zanu PF officials who all said we should support the Kariba draft constitution if the experts who are supposed to come here for consultations arrive in our area,” said Curthibert Chengeta.

MDC-T provincial chairman Wilstaff Sitemere said he had since received reports that villagers including his supporters in Chivi were coerced by soldiers to attend the meeting. “We received the news today and we are not happy with such behaviour at all. Soldiers are now having tendencies of victimizing innocent people in Chivi and some parts of rural areas. We are encouraging people to resist such actions because the people have their right to support their own draft,” Munyaradzi Paul Mangwana, who is Chivi Central legislator (Zanu PF) and also co-chairman of the constitution making process said he was not aware of the move by soldiers in his constituency. “I do not know what you are saying but I am aware that all political parties are already campaigning for people to support any draft of their own choice,” said Mangwana.

Source:
Radio VOP (12/11/2009)

Thursday, November 12, 2009

Côte d'Ivoire: Présidentielle 2009 - Fonctionnement approximative du CCI, refus de démantèlement des milices - Menace sur la sécurité du scrutin

Alors que l’on approche allègrement de la date retenue pour l’organisation de l’élection présidentielle, les Ivoiriens constatent, avec beaucoup d’amertume, le non fonctionnement du Centre de commandement intégré (CCI) et la présence massive des groupes d’auto-défense. Toute chose qui constitue une sérieuse menace sur la sécurisation de ce scrutin tant attendu par les compatriotes et même la communauté internationale.

Prévu pour être fonctionnel un mois après l’accord politique de Ouagadougou, le Centre de commandement intégré (CCI) n’a pourtant pu être opérationnel depuis plus de deux années. Or, selon l’APO, c’est cette structure qui a en charge la sécurisation des élections générales en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit du rôle quasi-primordial qu’il doit jouer dans le processus de sortie de crise, le CCI continue d’être ignoré, marginalisé par l’exécutif de la transition. Au point même où les 8000 éléments que devraient fournir les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les FAFN n’ont, jusque-là, pu être redéployés comme souhaité. Ni les FANCI, ni les FAFN n’ont en effet pu fournir les 4000 hommes exigés à chacune des deux forces selon l’accord de Ouagadougou. D’ailleurs, la première difficulté a résulté du fait de la contestation des grades des hommes du général Soumaïla Bakayoko CEMA des FAFN par ceux de son collègue Philippe Mangou. Cette crise entre les deux forces est donc restée pendante devant les autorités qui, du reste, ont éprouvé d’énormes difficultés à apporter la potion magique. Tant et si bien qu’aujourd’hui, en tout et pour tout, ce sont quelques 500 éléments qui tentent de faire fonctionner le CCI, sur les 8000 exigés par l’APO. Naturellement, cette situation ne peut que constituer de sérieuses menaces sur la sécurisation du futur scrutin présidentiel. Or, à quelques semaines seulement de la tenue de cette élection, le constat est que rien de fondamental n’est fait pour remédier à cette situation. Pour quelle raison ? Nul ne le sait ! Toujours est-il que le non fonctionnement du CCI ne peut être un gage certain pour la sécurité de ce scrutin que d’aucuns qualifient déjà comme étant la véritable clé de sortie de crise en Côte d’Ivoire.

Une autre menace avec la présence des miliciens

Aujourd’hui, nombreux sont les compatriotes qui ne cessent de s’interroger sur la situation du CCI. Est-ce pour des raisons financières qu’une structure aussi importante qu’incontournable dans la tenue des élections connaît un tel sort ? Ou alors, cette situation serait-elle en définitive tributaire d’un manque de volonté politique ? Dans un cas comme dans l’autre, la réalité est qu’une élection apaisée, équitable et transparente ne peut se tenir sans l’implication de la structure censée en assurer la sécurité. L’autre menace qui plane encore sur la tenue de cette élection est assurément la présence des milices tribales qui œcument les rues d’Abidjan et celles de l’intérieur du pays. Apparues au lendemain de la crise armée du 19 septembre 2009, les groupes d’auto-défense que sont le GPP, le FSCO, le FLGO, le MILOCI, l’AP-WE, … n’ont jusque-là pu être véritablement démantelés en dépit du décret du chef de l’Etat signé courant 2005. A la suite de cela, le Groupement pour la paix (GPP) a été délogé de l’institut Marie-thérèse Houphouët-Boigny qu’il occupait, naguère. Mais curieusement, des mois après, des éléments de cette milice se sont retrouvés aussi bien à Yopougon, Abobo qu’à Port-Bouët, Vridi et même à Agboville. Il en est d’ailleurs de même pour le Front de sécurité du Centre-Ouest (FSCO) du « commandant » Gnatoa Marc-Bertrand, du Front de libération du Grand-Ouest de Mao Glofiehi, du MILOCI, de l’AP-WE… Jusqu’aujourd’hui, tous les chefs de ces milices réclament leur somme de reprofilage qui s’élève, selon l’accord de Ouagadougou à 500.000 FCFA par individu avant leur désarmement effectif. De plus, langage a désormais varié et les chefs miliciens menacent surtout d’empêcher la tenue du scrutin présidentiel au cas où leurs hommes ne rentraient pas incessamment en possession de leurs dûs. Naturellement, cette position des groupes d’auto-défense ne peut que mettre gravement en péril l’organisation et la sécurisation de cette élection. D’autant plus que ces différents groupes détiennent parfois un armement hors de portée des forces régulières. Face donc à cette situation on se demande bien si les 8000 éléments composés de gendarmes et de policiers annoncés pour être redéployés sur toute l’étendue du territoire national pour sécuriser l’élection pourront convenablement réussir la mission à eux assignés. Quoiqu’il en soit, la menace des miliciens de perturber le scrutin présidentiel et le fonctionnement approximatif du CCI continuent de créer la psychose dans les esprits de nos compatriotes, à quelques semaines seulement de la tenue de cette élection.

Par Michel Ziki

Source: Nuit & Jour (11/11/2009)

Tuesday, November 10, 2009

Côte d'Ivoire: Le Premier ministre Guillaume Soro sur le CCI

Interviewé par le magazine "Afrique Magazine", le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a évoqué la question du Centre de Commandement Intégré (CCI) ainsi que celle de l'harmonization des grades des militaires des Forces nouvelles devant intégrer la nouvelle armée. Voici ses réponses:

" Le Centre de commandement intégré (CCI) devait être composé de 4000 hommes des Forces armées des FN et de 4000 autres des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, ils ne sont que 500…

C’est vrai. Nous avons décidé de déployer 8000 soldats sur l’ensemble du territoire pour assurer la sécurisation du scrutin. Mais si nous mettons sur pied ce dispositif trop longtemps avant l’élection, ce sera très coûteux pour le Trésor public. Nous le ferons en temps utile. Le président et moi-même sommes d’accord là-dessus.

Mais il devait y avoir un décret à ce sujet….

Il va bientôt être signé par le chef de l’Etat…


Où en est la question de l’harmonisation des grades?

Une Commission ad hoc s’est réunie à Bassam. Le travail a commencé. Là encore, le décret est prêt.
"

Source: Afrique magazine

Tuesday, November 3, 2009

Nigeria: Democracy Demands Professionalism of the Military - Coas

The Chief of Army Staff (COAS), Lt-General Abdulrahman Dam-bazau has said that the present democratic dispensation requires adequate professional knowledge of the military.

Dambazau also said that the military cannot mortgage discipline and expect to achieve its desired aims, pointing out that soldiers must show the highest discipline in the discharge of their constitutional roles.

He spoke at the opening ceremony of the Nigerian Army Corps of the Military Police Training Week in Zaria, Kaduna State, yesterday.

The theme of this year's training week is, Repositioning Military Police for Enhanced Discipline in the Nigerian Army.

According to him, "no vision-oriented Army in the world can afford to mortgage discipline and expect to achieve its end state, which is professionalism.

"Our present political dispensation requires that we exhibit adequate professional knowledge, demonstrate undiluted professionalism and show high standard of discipline in the discharge of our constitutional roles."

He then charged the corps of Military Police to discharge their duties diligently since the huge task of maintaining discipline in the Army rests on them.

"You are vested with the huge tasks of enforcing rules and regulations, maintaining discipline and effectively policing the Army.

"This is a job which would not earn you compliments from your superiors, peers or subordinates alike; yet it is a task that must be done.

"Consequently, you must maintain a standard that is beyond reproach in order to have the moral courage to check erring personnel," Dambazau, who was formally in the Military Police Corps said.

By Emeka Mamah

Source: Vanguard (03/11/2009)

RDC: Eastern DR Congo - Surge in Army Atrocities

Congolese armed forces in eastern Democratic Republic of Congo have brutally killed hundreds of civilians and committed widespread rape in the past three months in a military operation backed by the United Nations, Human Rights Watch said today.

Human Rights Watch called on the UN peacekeeping force in Congo, MONUC, to immediately suspend its support to the military operation or risk being implicated in further atrocities.

In two fact-finding missions in eastern Congo in October 2009, Human Rights Watch documented the deliberate killing by Congolese soldiers of at least 270 civilians between the towns of Nyabiondo and Pinga in a remote part of North Kivu province since March. Many of them had been killed during two massacres in August at Mashango and Ndoruma villages. Most of the victims were women, children, and the elderly. Some were decapitated. Others were chopped to death by machete, beaten to death with clubs, or shot as they tried to flee.

"Some Congolese army soldiers are committing war crimes by viciously targeting the very people they should be protecting," said Anneke Van Woudenberg, senior researcher at Human Rights Watch. "MONUC's continued willingness to provide support for such abusive military operations implicates them in violations of the laws of war."

To be continued

Source: HRW (02/11/2009)

Monday, November 2, 2009

Côte d'Ivoire: Racket routier - "Je n’ai pas abandonné la lutte", confie Mangou

Le Chef d’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire veut relancer la lutte contre le racket routier, dont l’opération publique annoncée en fanfare est interrompue depuis de nombreux mois. « Je vous le dis, je n’ai pas abandonné la lutte », a en effet confié le général Philippe Mangou, à Acturoutes. C’était hier, en marge de la réunion sur le transport aérien qui vient de s’achever dans la capitale ivoirienne.

« C’est vrai, nous avons dû suspendre pour des raisons de moyens, mais nous allons reprendre. La Banque mondiale vient de nous accorder des moyens, et en plus, l’Etat de Côte d’Ivoire qui en est conscient ne nous a pas abandonné. Nous reprenons bientôt », a poursuivi le patron des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Aucune précision de date n’a été fournie par le général Mangou qui n’a pas souhaité en dire davantage. « Attendez, vous allez voir », a-t-il tout simplement ajouté, interrogé sur le calendrier et les dispositions de la reprise.

C’est à la mi-2008 que le général Philippe Mangou a lancé l’opération de lutte contre le racket perpétré par des hommes en tenue sur les routes ivoiriennes. Une initiative médiatisée justifiée par le fait qu’il faut contrer un phénomène qui avait commencé à prendre des « proportions inquiétantes ». Des réunions-bilan était organisées à l’état-major une fois par mois, avec notamment tous les professionnels du transports, pour recadrer le plan de lutte.

Lors d’une récente tournée auprès de ses hommes, à l’intérieur du pays, le chef des FDS a confirmé que plusieurs dizaines de milliards de francs CFA sont perdus chaque année du fait du racket routier. Il a ajouté à cette occasion que ceux qui s’adonnent à la pratique « travaillent pour eux-mêmes », mais que cela salit l’image de toutes les FDS.

Par Barthélemy KOUAME

Source: Acturoutes.info (02/11/2009)

RDC: UK unveils $70 mln in aid to DR Congo's police reforms

Britain unveiled a package of 40 million sterling pounds (close to 70 million U. S. dollars) on Monday in aid to the police reforms in the Democratic Republic of Congo (DRC).

British Ambassador to the DRC Nick Kay announced the donation from his country to boost the central African country's national police.

Kay unveiled the aid at a meeting on police reform in the DRC, which is among others aimed at "practical things" to improve the quality of life for police officers.

Congolese Interior Minister Celestin Mbuyu Kabango said the police reforms are already in progress and will cost close to 1.3 billion dollars over a period of 15 years.

In the next three years, the Congolese police reforms require about 300 million dollars. The DRC has launched an appeal to partners to raise the fund.

Source: Xinhua (27/10/2009)

Guinée: Fête de l’armée - Dadis fait monter tous les soldats en grade

A l’occasion du 51ème anniversaire de la création de l’armée guinéenne, le chef de la junte Capitaine Moussa Dadis Camara a élevé hier dimanche tous les militaires, paramilitaires policiers, douaniers et gendarmes du pays aux grades supérieurs. Et ce pour tous les soldats de 2éme classe aux adjudants chefs.

Pour ne pas faire de jaloux, Dadis a promis d’élever le reste des officiers au grade supérieur le 23 décembre prochain, jour anniversaire de l’avènement de la junte.

C’était la liesse dans les garnisons hier et devant les cameras de la télévision nationale, plusieurs soldats interrogés ont promis fidélité à Dadis et au général de brigade Sekouba Konaté.

Source: Guinéenews.org (02/11/2009)

Mali: Police nationale - Les mises en garde du Conseil des ministres contre les fonctionnaires indélicats

Depuis sa démilitarisation, la police nationale continue de subir des mutations. Le conseil des ministres du mercredi dernier a lui aussi apporté sa touche. En témoignent les mesures législatives et réglementaires relatives aussi bien au plan de carrière du fonctionnaire de police mais aussi à la discipline et à la bonne tenue au sein de cette corporation.

Ces mesures, de bonnes sources, ont été inspirées par la nécessité d’une harmonisation dans les traitements des fonctionnaires de police, mais aussi par le constat, ces derniers temps, des manquements graves à l’orthodoxie. Et les mêmes sources de pronostiquer d’importants autres bouleversement au niveau du ministère de la sécurité et la protection civile et en particulier au sein de cette corporation.

Le conseil des Ministres a, à cet effet, adopté un projet de loi faisant état d’insuffisance dans la protection du fonctionnaire de la police en exercice de ses fonctions, des lacunes préjudiciables au déroulement normal de la carrière du policier. L’adoption du présent projet leur permet d’assurer une meilleure protection et d’autre part de corriger les insuffisances et combler certaines lacunes.

Ces mesures, on s’en doute, viennent répondre aux doléances généralement évoquées par la police pour justifier les insuffisances de résultats sur le terrain.

Si les fonctionnaires ont bénéficié de certains avantages liés à leur statut, il faut cependant noter que des mesures réglementaires ont été prises pour redonner à la police malienne ses lettres d’antan. Il s’agit a cet effet d’un «décret portant code et déontologie des fonctionnaires de la police nationale qui fixe désormais les normes de comportement en terme d’obligation ou d’interdiction en conformité avec les dispositions du statut et les règles disciplinaires applicables à ceux ci. Tout manquement aux devoirs et à l’honneur de la part des agents l’expose désormais à des sanctions disciplinaires, sans préjudice le cas échéant, des peines prévus par la loi pénale».

Cette disposition vient à point nommé pour rappeler leurs limites à certains fonctionnaires de police. Pas tous, fort heureusement ! Il se trouve malheureusement des officiers qui n’honorent pas aujourd’hui l’uniforme encore moins la corporation. Ils se rendent ainsi coupables de tous les abus, convaincus de jouir de l’impunité de la hiérarchie. Ces mesures remettent donc les choses en l’état. Une manière de rappeler que l’Etat n’est plus disposé à protéger les fonctionnaires indélicats, au regard du corporatisme en passe de prendre le dessus sur le devoir et la morale.

En tous cas, tout porte à croire qu’au niveau de la corporation, beaucoup de choses restent à revoir. La vigilance doit être de mise pour éviter les rechutes surtout quant il s’agit du choix des hommes pour garantir la sécurité des biens et de la population. Et à l’interne faire régner l’ordre et la discipline au sein des forces de l’ordre et de la sécurité en passant par la moralisation de la corporation, car dit-on, la sécurité n’a pas de prix.

Par Alpha Macky Diakité

Source: Aurore (02/11/2009)

Sunday, November 1, 2009

DRC: Depressing Topic - Reforming the Congolese Security Sector

Yesterday morning, I attended a panel discussion in the General John W. Vessey, Jr. Conference Hall, Industrial College of the Armed Forces, at the National Defense University, located at Fort McNair, in Washington, D.C. The panel was organized by the Africa Center for Strategic Studies at the National Defense University.

The topic of the panel was depressing for me and, I’d surmise, for the half-dozen Congolese in attendance: “Reforming the Congolese Security Sector: Which Way Forward?” The security sector is the Achilles’ heel of the Congo, especially with recent published reports from the North-Kivu Province documenting renewed acts of abuse of civilians and wanton rapes of women by Congolese soldiers.

As usual at such events, I had on me a digital camera and an audio recorder. But right at the beginning of the introduction of the panelists and topic by Joseph Siegle, Director of Research of the center and moderator of the panel discussion, I was kindly but firmly interrupted by Clifford Bernath, Director of Community Outreach and Public Affairs, who advised that I turn off the recorder. He told me it was against policy at the National Defense University to make audio recordings of proceedings. And, as if on cue, at that very moment, Siegle was explaining to the audience that under no circumstances would anyone mention or quote verbatim the panelists without their specific authorization.

Therefore, the panelists I mention — namely Anthony Gambino and Gérard Prunier (author of the massive Africa’s World War, Oxford University Press, 2008) — gave me the privilege of naming them when I solicited their permission at the end of the conference. But Gambino also asked me not to quote him but to expatiate in my own words. Thus, in my narrative of the presentations by the panelists, I will only give a general summary without attributing any specific parts to any of them.


Continue

By Alex Engwete

Source: Alex Engwete Blog (30/10/2009)