Ambassadeur de la Suède en Rd Congo, Van der Geer a indiqué jeudi 12 novembre 2009 à Kinshasa que la réforme des Forces armées de la république démocratique du Congo est un dossier prioritaire pour l’Union Européenne.
« La réforme des FARDC est un dossier prioritaire pour l’Union européenne ». Cette déclaration est de l’ambassadeur de Suède en RDC, Van De Geer, lors de l’entretien qu’il a eu mercredi 12 novembre avec le ministre de la Défense nationale, Charles Mwando Nsimba.
Le diplomate suédois s’est réjoui du progrès réalisé par le gouvernement, notamment par la présentation du projet de loi portant réforme de l’armée au parlement et a renouvelé la disponibilité de l’UE de collaborer avec l’Etat congolais en la matière.
M. Van De Geer a, en outre, annoncé que le plan de l’EUSEC (Mission de conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de sécurité en RDC) sur la réforme de la sécurité sera bientôt opérationnel. Le diplomate de l’UE a rassuré le gouvernement congolais de l’appui de l’EUSEC pour la réalisation de ce plan. Cependant, aucun montant n’est cité pour accompagner le processus de réforme à son terme.
Rappelons que la réforme du secteur de la sécurité militaire est d’autant plus cruciale en RDC qu’aucune autre armée sur le continent africain n’est confrontée comme elle à la fois aux menaces internes et externes.
En plus, la protection des civils est une priorité urgente en RDC. Selon les experts, il y a deux façons de relever ces défis. A court terme, il est question de protéger des civils en sécurisant l’Est de la RDC. A long terme, la réforme du secteur de la sécurité militaire, constitue un projet qui pourrait s’étaler sur une durée allant de 2 à 5 ans. C’est pourquoi, elle nécessite la mise en œuvre d’une stratégie en trois volets : une formation efficace ; un salaire décent ; et le sens de la responsabilité, pour supprimer l’impunité. Cette stratégie nécessite une implication des donateurs notamment l’Union européenne et la Monuc qui sont aux côtés des FARDC.
Comme l’a souligné l’ambassadeur Van Geer, des efforts fournis par EUSEC assurent une paie assez régulière des FARDC tout en réduisant le gonflement des effectifs de certaines unités militaires. Une paie décente et régulière empêchera les soldats congolais de vivre aux crochets des civils.
Par ailleurs, la Monuc entraîne une ou deux brigades des FARDC qui seront déployées sur le terrain, afin de protéger les civils. Outre l’appui logistique dans les opérations contre les groupes armés nationaux et étrangers, la Monuc joue un rôle crucial dans ces brigades formées. Cet effort est mené concomitamment avec la réhabilitation des camps militaires.
Par Louis-Paul Eyenga Sana
Source: Le Potentiel (14/11/2009)
« La réforme des FARDC est un dossier prioritaire pour l’Union européenne ». Cette déclaration est de l’ambassadeur de Suède en RDC, Van De Geer, lors de l’entretien qu’il a eu mercredi 12 novembre avec le ministre de la Défense nationale, Charles Mwando Nsimba.
Le diplomate suédois s’est réjoui du progrès réalisé par le gouvernement, notamment par la présentation du projet de loi portant réforme de l’armée au parlement et a renouvelé la disponibilité de l’UE de collaborer avec l’Etat congolais en la matière.
M. Van De Geer a, en outre, annoncé que le plan de l’EUSEC (Mission de conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de sécurité en RDC) sur la réforme de la sécurité sera bientôt opérationnel. Le diplomate de l’UE a rassuré le gouvernement congolais de l’appui de l’EUSEC pour la réalisation de ce plan. Cependant, aucun montant n’est cité pour accompagner le processus de réforme à son terme.
Rappelons que la réforme du secteur de la sécurité militaire est d’autant plus cruciale en RDC qu’aucune autre armée sur le continent africain n’est confrontée comme elle à la fois aux menaces internes et externes.
En plus, la protection des civils est une priorité urgente en RDC. Selon les experts, il y a deux façons de relever ces défis. A court terme, il est question de protéger des civils en sécurisant l’Est de la RDC. A long terme, la réforme du secteur de la sécurité militaire, constitue un projet qui pourrait s’étaler sur une durée allant de 2 à 5 ans. C’est pourquoi, elle nécessite la mise en œuvre d’une stratégie en trois volets : une formation efficace ; un salaire décent ; et le sens de la responsabilité, pour supprimer l’impunité. Cette stratégie nécessite une implication des donateurs notamment l’Union européenne et la Monuc qui sont aux côtés des FARDC.
Comme l’a souligné l’ambassadeur Van Geer, des efforts fournis par EUSEC assurent une paie assez régulière des FARDC tout en réduisant le gonflement des effectifs de certaines unités militaires. Une paie décente et régulière empêchera les soldats congolais de vivre aux crochets des civils.
Par ailleurs, la Monuc entraîne une ou deux brigades des FARDC qui seront déployées sur le terrain, afin de protéger les civils. Outre l’appui logistique dans les opérations contre les groupes armés nationaux et étrangers, la Monuc joue un rôle crucial dans ces brigades formées. Cet effort est mené concomitamment avec la réhabilitation des camps militaires.
Par Louis-Paul Eyenga Sana
Source: Le Potentiel (14/11/2009)
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