Sunday, June 29, 2008

Réforme du secteur de la sécurité en Guinée Bissau:

Le Bureau des Nations unies pour la Consolidation de la Paix (UNOGBIS) en Guinée-Bissau se dit préoccupé par "la menace sérieuse que constituent le trafic de drogue et le crime organisé" dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, dans une note de rendue publique ce samedi à Bissau.

Toutefois, l'UNOGBIS reconnaît les efforts consentis par le gouvernement bissau-guinéen avec l'appui de la Communauté Internationale en vue de mettre e oeuvre un plan opérationnel contre le narco-trafic. Suite

Côte d'Ivoire: Dissident Ivorian rebels revolt in western zone

Dissident followers of a sacked rebel chief in western Ivory Coast fought on Saturday with rebel forces which support the internationally-backed peace process in the world's No. 1 cocoa producer, a rebel spokesman said.

A local television journalist said three civilians and one dissident insurgent were killed in the fighting at Seguela in the western cocoa belt, more than 400 km (250 miles) northwest of the main commercial city Abidjan in the West African state.

Fighting was also reported at another western town, Vavoua, where the dissident fighters had also rebelled against the sacking last month of their commander Kone Zakaria by military leaders of the New Forces rebels who control the north. Continue

Saturday, June 28, 2008

Côte d'Ivoire: attaque d`ex-rebelles contre leur commandement

Des soldats de l`ex-chef de guerre rebelle ivoirien Zacharia Koné, limogé en mai, ont attaqué samedi leur quartier général à Séguéla (centre-ouest de la Côte d`Ivoire), a indiqué à l`AFP le porte-parole de l`ex-rébellion, Sidiki Konaté, décrivant une "situation de combat".

"A notre grande surprise, des éléments de la garde de Zacharia Koné (réfugié depuis son limogeage à Ouagadougou, ndlr) se sont révoltés à Vavoua et Séguéla", a expliqué le porte-parole des Forces nouvelles (FN), ajoutant que ces hommes étaient motivés par "un problème de commandement". Suite

Côte d'Ivoire: Coups de feu, pillages à Bouaké, Man, Séguéla

Le chef d’état-major des Forces armées des forces nouvelles a rassuré ses ex-combattants lors d’une rencontre à Bouaké. Le chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) a rencontré, hier, à la 3ème région militaire de Bouaké, les ex-combattants des FN, volontaires pour l’armée nouvelle (VAN). Qui, pour le non paiement de leur prime d’allocation forfaitaire de 90.000 Fcfa, avaient paralysé à deux reprises, la semaine dernière, la ville de Bouaké. Pour éviter que de tels événements se reproduisent, le général Soumaïla Bakayoko, au non du secrétaire général des Forces nouvelles, a tenu à les rassurer que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour que chaque ex-combattant puisse percevoir pendant 3 mois sa prime d’allocation forfaitaire de 90.000 F, soit 270.000 Fcfa.

Cela, a-t-il dit, pour faire en sorte que la prise en charge de chaque ex-combattant soit une réalité au moment du regroupement. Il a profité de cette occasion pour exprimer son mécontentement et condamner avec fermeté le comportement regrettable que ces éléments ont adopté la semaine dernière, en troublant deux fois successivement la tranquillité des paisibles populations de la ville de Bouaké, à travers des manifestations de rue pour réclamer le paiement de leur prime d’allocation forfaitaire de 90.000F. «Quand on est militaire, on ne manifeste pas comme vous avez fait», a-t-il fait observer. Suite

Côte d'Ivoire: Manifestations des ex-combattants

A la sortie des manifestations des ex-combattants survenues à Bouaké (centre), les 16 et 18 juin derniers, occasionnant des préjudices du côté de la population, le porte-parole militaire de l’ancienne rébellion ivoirienne des Forces nouvelles, M. Ouattara Seydou, a indiqué vendredi, au cours d’un point de presse à Bouaké, que ceux qui seront reconnus coupables seront sanctionnés.

«Il faut que désormais les soldats se comportent comme le miroir des Forces armées dans la nouvelle armée de Côte d’Ivoire», a déclaré le porte-parole militaire, M. Ouattara Seydou, qui a conjointement animé un point de presse avec M. Cissé Sindou directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Forces nouvelles. Suite

Friday, June 27, 2008

Côte d'Ivoire: DDR, la galère des ex-combattants des Forces nouvelles

A quelque chose, malheur est bon. Notre arrestation suivie d’un passage à tabac dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin 2008 à Tiémé lors d’une mission sur la fluidité routière nous a permis de partager le quotidien des combattants de cette localité, qui à l’instar de bien d’autres, ont déserté familles et villages pour rejoindre les rangs des FN. Aujourd’hui, à l’heure de la démobilisation et du désarmement, la hantise d’un retour dans leurs familles respectives la tête haute se pose avec acuité.

Commune du département d’Odienné, Tiémé a été assiégée par les combattants des FAFN le 23 septembre 2002. Depuis lors, la localité est placée sous le commandement de la Zone 8 dirigée par le Com zone Ousmane Coulibaly alias Ben Laden. Une dizaine de combattants à ce jour tient la garde de Tiémé dans des conditions très précaires dont nous avons pu nous rendre compte lors de la nuit de prisonnier que nous avons passée avec eux à leur base sise dans les locaux de la Poste de cette localité. Suite

Thursday, June 26, 2008

Côte d'Ivoire: enjeux et défis de la reconstruction post-conflit de l'armée ivoirienne

Les revendications corporatistes affichées par le premier visage des mutins le 19 septembre 2002, le sergent Tuo Fozié, ont débouché sur une rébellion qui a opposé les insurgés à l’armée régulière, les Forces de défense et de sécurité (FDS). Après les combats, les frères d’armes tentent aujourd’hui de se rapprocher. Entre temps, de nouveaux défis sécuritaires s’annoncent, avec en filigrane de nombreuses interrogations.

Du refus du déclassement à la contestation corporatiste

La grande muette ivoirienne est sortie de sa réserve depuis quelques années. La période post-houphouétiste a fonctionné comme une boîte de pandore ouverte par l’armée. Le coup d’Etat du 24 décembre 1999 qui s’est déroulé, aux dires de ses instigateurs, sans effusion de sang a fait des émules. Trois ans plus tard, en septembre 2002, d’autres soldats prennent d’assaut les sites stratégiques des grandes villes de Côte d’Ivoire pour revendiquer l’amélioration sinon la clarification de leur situation professionnelle. Suite

Côte d'Ivoire: Nouvelle armée...

Le ministre de la Défense a présidé la cérémonie d’ouverture du séminaire de réflexion sur l’avenir des Forces armées nationales. Depuis mardi, des autorités civiles et militaires réfléchissent sur l’avenir des forces armées nationales de Côte d’Ivoire. Ce, dans le cadre d’un séminaire qui prend fin demain au centre des métiers et de l’électricité de Bingerville et portant sur «l’organisation des ressources humaines dans les armées». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan.

Justifiant la tenue de cette réflexion, Dr. Youkpo Boli Nicodème, président du comité scientifique, a révélé que depuis la fin de la conscription en 1991 et la fixation de l’âge du départ à la retraite à 55 ans, on note un dysfonctionnement dans l’armée. Cette anomalie a pour effets, entre autres, l’absence de profil de carrière, la démotivation du personnel. «Dans l’urgence de la crise du 19 septembre 2002, il a fallu recruter des appelés pour rajeunir nos troupes, tout en dotant les forces d’armements, de véhicules et de matériels. Suite

Wednesday, June 18, 2008

Guinea: Clash between the Military and the Police

The army and striking police officers clashed in Guinea leaving at least two people dead, said reports on Wednesday. Police had been striking over pay and conditions, briefly holding the chief of the police force hostage before releasing him. Clashes at a police camp late on Tuesday saw at least two policemen killed, while other reports said that two soldiers were killed. Suite

Côte d'Ivoire: Agressions, violence sexuelle, pillage, racket…

Les populations de Bouaké continuent de subir les conséquences de la crise politique qui a coupé le pays en deux. Des femmes et jeunes filles subissent des agressions et violences sexuelles. Les hommes du chef de guerre, Shérif Ousmane sont pointés du doigt. De source digne de foi, ils font ce qu`ils veulent. Et cela, au nez et à la barbe de leur chef. Ce dernier a été interpellé à plusieurs reprises. Mais il est resté de marbre. Certaines de ces victimes ont aussi subi des agressions -violences sexuelles ou physiques, pillages. Une enquête menée par l`organisation Médecins sans frontières, qui gérait une unité médicale au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké a recensé 146 cas de violences sexuelles en 2007.

En outre, le test de dépistage du VIH est proposé aux victimes. Le taux d`infection est alarmant. Plus de la moitié est atteinte du virus du Sida. Les auteurs de ces violences jouissent toujours d`impunité, ont noté plusieurs acteurs humanitaires à Bouaké. Même quand ils se font arrêter, ils sont ensuite relâchés et leurs victimes les croisent dans la rue. Les cas de violences ne sont pas traités au niveau des autorités des Forces nouvelles. Ils sont réglés à l`amiable et les familles acceptent. Parce que les familles sont obligées d`accepter. Suite

Côte d'Ivoire: nouvelle manifestation d'ex-rebelles dans leur fief à Bouaké

Plusieurs dizaines de soldats de l`ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) protestaient de nouveau mercredi à Bouaké (centre) contre le retard du versement de leurs "primes de démobilisés", tirant notamment en l`air, a-t-on appris de sources concordantes.

"Les manifestations ont repris à Bouaké (après celles de lundi). Les soldats ont érigé des barricades partout dans la ville et tirent en l`air", a indiqué à l`AFP un officier ayant requis l`anonymat.

Selon une habitante de Bouaké (quartier général des FN), jointe par téléphone depuis Abidjan, les ex-combattants "ont réquisitionné des véhicules à bord desquels ils patrouillent dans la ville, agressant tous ceux qu`ils trouvent sur leur passage". Suite

Tuesday, June 17, 2008

Côte d'Ivoire: Commissaire principal Ouattara Seydou (Porte-parole militaire des FN) - “Des sanctions seront prises...”

Suite aux événements qui ont éclaté dans la capitale de l’ex-rébellion, le commissaire principal Ouattara Seydou, porte-parole militaire des FN, a initié un point de presse pour éclairer l’opinion. Nous vous livrons son propos. «Ce matin nous avons tous assisté avec amertume à la sortie du site de regroupement d’un certain nombre d’éléments mécontents. Malheureusement peut-être ne sachant pas trop les règles de l’art, les éléments se sont mis à manifester par rapport à des revendications qu’ils avaient retenues notamment le paiement des 90 000 Fcfa et toutes ces conséquences. Suite

Côte d'Ivoire: Concours d`entrée à l`école de police

Récemment, des rumeurs ont fait état d'un détournement de fonds destinés à l'organisation du concours d'entrée à l'école de police session 2007. Nos investigations auprès de sources bien introduites ont révélé qu'il n'en est rien. A la base de ce conflit interne, la gestion des recettes du concours de police 2007. Tout a commencé quand de façon unilatérale M. KOUI Monlet, le régisseur commis par le Trésor, a décidé que désormais l'intégralité des sommes recueillies dans le cadre de tous les cycles du concours de police (frais d'organisation et droits d'inscription) lui soit reversée pour le compte du Trésor.

Ce qui est contraire à la procédure habituelle jusqu'à sa nomination, l'année dernière en remplacement de Mme Delly qui travaillait dans l'harmonie avec le commissaire Becanty Daniel du bureau des examens qui également a passé le témoin au commissaire Grobri Angeline, précédemment, son adjointe. Suite

Côte d'Ivoire: 1050 soldats paralysent Bouaké

Les populations de la ville de Bouaké, sorties hier matin pour vaquer à leurs préoccupations, ont dû regagner précipitamment leur domicile. Pour la simple raison que, selon les chiffres du commandant Chérif Ousmane, 1.050 ex-combattants démobilisés des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), regroupés depuis le 02 mai dernier, au camp du 3e bataillon d’infanterie de Bouaké dans le cadre du processus de désarmement, se sont déportés au centre ville.

Au rond point de la gare routière, situé en face de la préfecture de police, ils ont dressé des barricades à l’aide de barres de fer, de cailloux, de pneus et de tables qu’ils ont incendiés pour protester contre leurs conditions difficiles de vie en caserne; paralysant du coup la ville de Bouaké
. Suite

Côte d'Ivoire: Bruits de bottes et tirs d`armes chez les ex-rebelles

Des ex-combattants des Forces nouvelles ont bloqué hier, les différentes artères de la ville de Bouaké. Ils réclament le paiement de leurs primes qui s`élèvent à 90000 Fcfa. Hier à Bouaké. Journée particulière. Des soldats démobilisés ont bloqué les différentes artères de la capitale du Centre. Selon les informations en provenance de l`ex-capitale de la rébellion ivoirienne, c`est aux environs de 8 heures que tout commence. Des soldats, arme au poing, occupent le rond point de la ville. Précisément, la gare routière. Avant de tirer en l`air. C`est la débandade. Magasins et boutiques baissent pavillon. Le marché se vide de son monde. La gare routière qui, d`ordinaire grouille de monde, ressemble à un cimetière. Les voitures de transports sont invisibles. Suite

Sunday, June 15, 2008

Weak States and Private Security in Africa

Here is a link to an interview of Marc-Antoine de Monclos on violence and misbehavior by the police and on the privatization of security and peacekeeping in Africa. Marc-Antoine de Monclos recently edited a book on Weak States and Private Security in Black Africa (in French). His interview (in French) can be listened by clicking at the following link.

Guinée-Conakry: Les mutins promus à un grade supérieur

La dernière des revendications des soldats mutins vient d'être satisfaite. Les militaires qui s'étaient rebellés en début de mois réclamaient des promotions. C'est chose faite : chaque mutin, qui se trouve actuellement dans la hiérarchie militaire entre caporal et adjudant, va passer au grade supérieur.

Après avoir exigé et obtenu la libération de leurs camarades détenus depuis 2007 pour des faits liés à des actes de vandalisme et de pillage, puis le paiement d'arriérés de prime, les jeunes soldats viennent de bénéficier d'une promotion en grade. Suite

Monday, June 9, 2008

Côte d'Ivoire: Affaire "Syndicat FDS" - Akaï Mambo radié de l’armée

La nouvelle est tombée hier. Le Maréchal des Logis Akaï Mambo vient d’être radié de l’effectif des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Et depuis hier, en plus de la suspension de sa solde, un mandat d’arrêt est lancé contre lui par le procureur militaire Bernard Ange Kessi. Celui qui se présente comme le secrétaire général provisoire d’un syndicat au sein de l’armée ivoirienne, est poursuivi, selon le tribunal militaire, pour «incitation à la désobéissance, incitation à la révolte», de ses camarades. En effet, depuis bientôt un mois, le MDL Akaï mambo accuse la hiérarchie militaire d’être à l’origine des souffrances des soldats et autres sous-officiers de l’armée ivoirienne.

A travers des notes parues dans la presse, le MDL Akaï s’en prend ouvertement au chef d’Etat-major des armées, le Général Philippe Mangou, au Commandant supérieur de la gendarmerie, le Général Kassaraté Edouard, au procureur militaire Ange Kessi. Suite

Friday, June 6, 2008

Mali: Vague de nominations à l’état-major

De nouveaux hommes ont pris, jeudi, le commandement au sein des forces de sécurité, mais aussi au sein de l'armée, au moment où des groupes rebelles sont opposés dans le nord du pays aux troupes gouvernementales.

Le colonel Gabriel Poudiougou, nouveau chef d’état-major général des armées maliennes, est un homme à poigne et sa priorité sera sûrement une région qu’il connaît bien: le nord du Mali. Suite

Thursday, June 5, 2008

85% des effectifs de l'armée sont concernés par le racket

Mdl Akaï Mamba dit avoir crée un syndicat au sein des Forces de Défense et de Sécurité dénommé ONFDS-CI. Il a été arrêté une fois par les autorités avant d’être libérée. Au nom de son syndicat, il nous a fait parvenir ses solutions pour éradiquer le racket. Ci-dessous de larges extrait de sa déclaration. L’un des chevaux de bataille de l’ONFDSCI sera l’éradication du racket (…).Pas à la Ange Kessi, qui s’adonne au sensationnel sans espoir de venir à bout de ce fléau qui freine le développement de notre Pays. (…) Nous allons le faire pour redorer le blason terni des FDSCI. (…). Nous allons le faire avec méthode et non dans la précipitation comme c’est le cas aujourd’hui.

Pour y parvenir, il faut réfléchir au moyen d’enlever tout objet au racket. C'est-à-dire répertorier tous les éléments qui servent de base à ce fléau, répertorier toutes ces ramifications possibles et lui appliquer les remèdes vigoureux que nous auront arrêté de façon concerté avec les organisations syndicales des opérateurs économiques des secteurs avec lesquels nous collaborons. Là-dessus, hors nos conditions de travails et de vie, nous relevons qu’il faut faire une nouvelle lecture du code de la route dont certaines dispositions devenues inutiles, continuent d’être malheureusement des infractions parce que non abrogées. Suite

Wednesday, June 4, 2008

Côte d'Ivoire: Lutte contre le racket coûtera 400 millions

Le Gal Mangou a fait part de leurs préoccupations, hier, aux opérateurs économiques. Le chef d’état-major des armées (CEMA), Philippe Mangou, a eu une rencontre mardi avec les opérateurs économiques au cours de laquelle il a expliqué son plan de lutte contre le racket. Le CEMA a insisté sur les besoins en matériel de ses services pour suivre et faire appliquer sur le terrain les mesures anti-racket qui sont entrées en vigueur le lundi 2 juin. Il s’agit de 13 véhicules de type 4X4 et de 13 postes HF mobile pour assurer la communication entre les différentes unités déployées, aussi bien à Abidjan que dans les villes de l’intérieur du pays dont Daloa, Bondoukou, Daoukro, Issia, Duékoué. Pour le court terme, le général a besoin de 5 véhicules d’ici à la fin du mois de juillet et de quatre autres avant fin septembre.

Le général Philippe Mangou a réaffirmé sa détermination à conduire ce programme jusqu’au bout, malgré le mécontentement de certaines personnes. Car le racket est le fait d’une minorité qu’il entend extirper des rangs de l’armée. « Nous allons mettre de l’ordre dans l’armée », a insisté le CEMA. Il a appelé les Ivoiriens à la solidarité dans la lutte contre la corruption et les abus d’autorité. Toutefois, dira-t-il, les barrages routiers vont continuer d’exister, jusqu’à ce que la paix soit définitive. Suite

Tuesday, June 3, 2008

Côte d'Ivoire: Lutte contre le racket

Le Général de Division Mangou Philippe a décidé de prendre le phénomène du racket à bras le corps. Hier, au Corridor de GESCO, il a procédé au lancement de la mise en œuvre effective des directives du séminaire de Grand-Bassam, les 17, 18 et 19 janvier 2005 sur la fluidité routière. Notamment la réduction des postes de contrôle à 26 sur l’ensemble du territoire et la définition des pièces exigibles à ces potes de contrôles.

Pour les passagers, l’on note comme pièces, la carte nationale d’identité, la carte consulaire, la carte professionnelle, la carte de réfugié, le passeport, l’attestation d’identité, le permis de conduire et le récépissé de demande de carte nationale d’identité. Pour les véhicules, les pièces vont de l’assurance, la vignette, la carte grise à la patente, la carte de transport, la carte de stationnement, la vignette touristique pour les véhicules d’immatriculation étrangère en passant par le certificat de mise à la consommation, la déclaration de mise à la consommation, et l’admission temporaire. Suite

RDC bientôt dotée d'une force rapide et dissuasive

Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chikez Diemu, a annoncé samedi, au cours d'un déjeuner de presse organisé par la structure dénommée DPI (Document pour la promotion des investissements), la mise en place bientôt d'une force armée " rapide et dissuasive " en République Démocratique du Congo. force qui constituera l'embryon de l'Armée congolaise en formation, sera composée de douze bataillons et bénéficiera de la coopération militaire des pays amis comme la Belgique, la France, l'Afrique du Sud, l'Angola et les Etats-Unis. Le ministre dont l'intervention avait porté sur la sécurité et la réforme de l'Armée en RDC, a successivement parlé de l'évolution sécuritaire du pays de mars 2007 à ce jour, de la réforme de l'armée et de cette force pour répondre aux exigences de réussite des cinq chantiers du Président de la République.

S'agissant de l'évolution sécuritaire, il a épinglé les zones d'insécurité à la frontière Est de la RDC et à Kinshasa, notamment les tracasseries et les exactions des Mbororo et de l'armée de résistance du seigneur (LRA) dans le Bas-Uélé, les affrontements réguliers entre ave c les FARDC et les UPDF et les tracasseries et exactions des milices FRPI, FNI et MRC. Suite

Sunday, June 1, 2008

Côte d'Ivoire: Les Forces nouvelles cèdent quatre autres communes

La gestion des communes de Sakassou, Béoumi, Diabo et Bodokro qui était aux mains des Forces nouvelles, depuis le déclenchement de la crise militaro-politique qu’a connue le pays, le 19 septembre 2002 a été cédée à ses maires, hier au secrétariat général desdites forces.

Le commandant de la zone 3, le chef de bataillon Chérif Ousmane, a profité de cette occasion pour attirer l’attention du secrétariat national chargé de l’économie et des finances dans les zones CNO sur la prise en charge des éléments des Forces nouvelles. En attendant que le gouvernement qui s’est engagé dans ce sens dans le cadre de l’unicité des caisses de l’Etat dégage les moyens nécessaires. Suite