Tuesday, September 30, 2008

Côte d'Ivoire: 91 militaires radiés de l'armée pour avoir manifesté

Quatre-vingt onze militaires ivoiriens qui avaient violemment manifesté vendredi à Daoukro (sud de la Côte d'Ivoire) pour réclamer des primes de guerre, ont été "radiés" lundi de l'armée, a annoncé l'état-major dans un communiqué lu dans la soirée à la télévision nationale.

Ces militaires du rang ont été identifiés comme les "éléments activistes et les principaux instigateurs" d'une "tentative de soulèvement survenue au groupement de Daoukro du vendredi 26 au samedi 27 septembre 2008", a expliqué l'état-major dans son communiqué.

Soixante-dix-huit de ces militaires ont été transférés dimanche à l'état-major à Abidjan et "seront par la suite mis à disposition du tribunal militaire d'Abidjan", a précisé la même source.

Les treize autres soldats, qui sont "actuellement en fuite", "sont activement recherchés", a ajouté l'état-major affirmant que ces hommes "seront trouvés et traduits à leur tour devant le tribunal militaire d'Abidjan".

"Ces militaires se sont rendus responsables d'actes très graves tels les attaques de cantonnement des unités militaires de la gendarmerie nationale de Daoukro", a expliqué l'état-major.

"Ils ont en outre causé la détérioration du magasin d'armes et de munitions
de l'école nationale des sous-officiers d'actives, de la soute à carburant de l'escadron de gendarmerie, pour se ravitailler de force, et la destruction de matériels militaires", a souligné la même source.

Vendredi, des tirs en l'air de soldats mécontents avaient été signalés à Daoukro, ainsi qu'à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.

Le chef d'état-major des armées ivoiriennes, le général Philippe Mangou, "précise que l'heure est à la paix, à la préparation des élections et à la reconstruction du pays", en référence à l'élection présidentielle prévue le 30 novembre.

"Il met en garde tout élément des forces de défense et de sécurité qui s'exprimera désormais par les armes qu'il trouvera en face de lui d'autres armes", selon le communiqué.

Le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d'Abidjan, ndlr), Ange Kessy, a par ailleurs précisé sur le plateau de la télévision nationale qu'une "enquête est en cours".

Il a souligné qu'en plus des sanctions disciplinaires le tribunal militaire pourrait "prendre des peines privatives de liberté: 5 ans, 10 ans, 20 ans".

Un peu plus tôt lundi, le Premier ministre Guillaume Soro avait demandé "aux militaires de garder le calme".

Les forces de défense et de sécurité (FDS, police, armée et gendarmerie) de Côte d'Ivoire sont régulièrement traversées par des soubresauts violents dus au non-versement de primes de guerre promises pendant la crise politico-militaire qui a éclaté avec la tentative de coup d'Etat d'une rébellion dans le nord du pays en septembre 2002.

Le 11 septembre, 322 sous-officiers de la police nationale ont été
suspendus et privés de soldes pendant 10 mois pour avoir manifesté en février à Abidjan.

Source: AFP

Monday, September 29, 2008

Paiement des arriérés de primes: Un autre mouvement de colère des FDS et des FAFN se prépare

Des éléments FDS et FAFN qui ont sécurisé les audiences foraines menacent de bloquer l`opération d`identification. Ils réclament le paiement des arriérés de primes et menacent de bloquer l`opération d`identification en cours actuellement si rien n`est fait. "Pour paiement incertain des arriérés de nos primes alimentaires quotidiennes des audiences foraines que nous attendons, nous FDS et FAFN (environ 2500 éléments) ayant assuré la couverture sécuritaire desdites audiences, projetons de nous rassembler incessamment à Yamoussoukro, au CCI.

Le but est de nous faire entendre et voir, avec en ligne de mire l`interruption de l`opération d`identification afin que les autorités militaires et civiles des ministères de la Défense et surtout de la Justice prennent conscience de nos préoccupations, de notre ras-le-bol et notre indignation. Nous en avons marre. Tantôt, l`on nous fait savoir que c`est l`Union Européenne qui paiera une partie, tantôt c`est l`Etat de Côte d`Ivoire qui paiera l`autre partie de nos primes", voici ce que déclare leur porte-parole sous le couvert de l`anonymat. Et les éléments mécontents de poursuivre: "Nous allons réclamer le paiement intégral de ces primes que nous méritons. Nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour être traités de cette manière".

A en croire les éléments des deux forces (FDS et FAFN) qui ont travaillé dans le cadre du CCI, certains d`entre eux ont assuré la sécurité de l`opération souvent au risque de leur vie, souvent à crédit (des dettes contractées pour assurer les déplacements et la nourriture). Des soldats n`ont pas hésité à exprimer leur peur de percevoir ces primes à titre posthume. Toute situation qui, selon eux, les révolte. "Vivement que nos primes soient payées. Sinon cela pourrait entraîner des conséquences graves sur l`opération d`identification, et pourquoi pas sur le processus de sortie de crise", préviennent-ils alors. Une menace qui doit être prise au sérieux dans ce contexte. Il y a donc lieu pour les autorités compétentes de se pencher sur cette question et la résoudre dans la mesure du possible pour éviter des situations fâcheuses. Notons que les primes impayées s`élèvent à 280 000 (deux cent quatre vingt mille) francs pour chacun. Elles étaient de 3000 francs par jour au départ et ont été majorées à 5000 francs par jour. La première tranche avait été payée mais depuis la majoration à 5000 f, rien n`a encore été versé. C`est ce qui s`élève à 280 000 francs pour chaque élément et c`est ce que les soldats mécontents réclament, en menaçant, rappelons-le, de bloquer l`opération d`identification si rien n`est fait.

Source: Le Nouveau Reveil

Mutinerie des FDS vendredi et samedi derniers/ Yamoussoukro: Ce qui s'est réellement passé

La journée du vendredi 26 septembre a été chaude dans notre capitale politique et administrative. Les habitants de Yamoussoukro ont été réveillés tôt par des bruits d`armes légères et d`armes lourdes. A l`origine de cette situation, le mécontentement des soldats qui étaient précédemment en poste avancé sur la ligne de front. C`est précisément aux environs de 5 heures 30 que les populations de la cité des Lacs ont été tirées de leur sommeil par des rafales et par des détonations en provenance du camp militaire du deuxième échelon où se trouvent basés les soldats FDS regroupés après la suppression de la zone de confiance.

Autour de 08 heures, les tirs s`intensifient. La population panique. Des coups de fils fusent de partout, histoire de s`enquérir de ce qui se passe dans la ville de Yamoussoukro naguère paisible, nous décidons de faire un tour dehors. L`on apprendra peu après qu`il s`agit d`une mutinerie des soldats du deuxième échelon. Et que ces derniers réclament des primes promises mais restées jusque-là impayées. Peu après 09 heures, la première tentative de négociation est menée par le commandant du théâtre des opérations, le lieutenant-colonel Konan Boniface. Avec ses hommes en armes, il se rend dans le camp des mutins. Mais la négociation tourne court, les mutins n`ayant pas apprécié les propos du colonel qu`ils ont jugé menaçants. Pour eux, pas question de céder aux menaces. Des soldats excités décident de refouler les officiers venus en médiation. La rencontre se termine en queue de poisson. Le colonel Konan se retire avec ses hommes. La négociation a donc échoué.

C`est ainsi que le mouvement va s`intensifier et se propager à travers la ville. En effet, les soldats, non satisfaits, décident d`occuper l`aéroport. Mais chemin faisant, ils changent d`avis. Ils se dirigent plutôt vers le corridor Nord (route de Bouaké) qu`ils occupent de force. Ils y restent pendant un long moment, en envoyant des tirs sporadiques en l`air, créant la panique chez les riverains. Les gendarmes, policiers, douaniers et agents des eaux et forêts en poste au corridor assistent impuissants à la scène.


Pendant ce temps, en ville, les habitants constatent un déploiement de policiers et de gendarmes, suivi de patrouilles régulières dans les rues. Mais aucun contact physique n`a eu lieu entre agents de police, de gendarmerie, et mutins.


Les manifestants maintiennent le siège du corridor jusqu`à 13 heures, du moins le gros lot car quelques-uns d`entre eux se signalaient dans d`autres quartiers de la ville.


Au moment où le grand groupe décide de se déporter au centre-ville pour se faire entendre et voir, il est de nouveau appelé à la table de négociation.


C`est qu`entre-temps, le Ministre de la Défense Amani Michel est informé de la situation. Il instruit donc un groupe d`officiers que dirige encore le commandant du théâtre des opérations Konan Boniface pour négocier avec les "jeunes gens", dans leur base au camp militaire du deuxième échelon. Après avoir bruyamment exprimé leurs complaintes et leur ras-le-bol, les manifestants acceptent le deuxième round des négociations.


Ils répondent ainsi à l`appel de quitter la rue pour rentrer en caserne.


Le deuxième round des négociations s`avèrera houleux et long.


La journée passe, la soirée s`estompe, la nuit tombe, sans point d`accord. Les négociateurs ne baissent pour autant pas les bras. Le jour se lève le lendemain samedi 27 septembre, et c`est dans le courant de la journée que les esprits s`apaisent. Les mutins acceptent la promesse ferme des officiers médiateurs de corriger très rapidement le tort, voire l`injustice qui leur est faite.


Et dans la soirée, tous ont suivi le communiqué de l`état-major des Armées annonçant une rallonge du paiement mensuel des primes de 50 000 francs.


C`est donc véritablement hier dimanche 28 septembre que la population de Yamoussoukro qui retenait son souffle a pu vaquer de nouveau et de manière effective à ses occupations. Après 48 heures de suspense. Et d`angoisse.

Source: Le Nouveau Reveil

Sunday, September 28, 2008

Manifestation d'humeur des soldats loyalistes en Côte d'Ivoire

Plusieurs dizaines de soldats des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS, loyalistes) ont manifesté vendredi à Yamousskro (250 km au nord d’Abidjan) et à Daoukro (centre-Est), à coup de fusil pour réclamer le paiement de leurs primes « haut les cœurs ».

Outre les tirs en l’air, les manifestants ont érigé des barricades aux entrées et sorties des deux villes.

Les mutins en colère ont tiré pendant plusieurs heures à l’arme automatique et à l’arme lourde au camp militaire du deuxième échelon de Yamoussoukro.

Selon des manifestants qui ont gardé l’anonymat, le mouvement vise à protester contre la décision du ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, de ne payer effectivement que 50.000 francs par mois pendant 22 mois soit 1.100.000F au lieu des 2.400.000 à chacun.

« Nous qui sommes en poste avancé (ndlr ligne de front) avons droit à 90 000 francs Cfa par mois et ceux qui sont en base arrière à 45 000 francs. Les arriérés s’élèvent donc à 2 400 000 f pour chacun de nous et à 1 200 000 f pour chaque soldat de la base arrière», a confié à APA un des soldats manifestant.

A en croire ceux-ci, le Général Philippe Mangou Chef d’état major des loyaliste si et le ministre de la défense ont choisi de verser à chacun des militaires sans distinction 50 000 francs par mois sur le salaire pendant 22 mois.

« Ceci revient au bout de 22 mois à 1 100 000 francs pour chaque soldat quelle que fût sa position. Ceux de la base arrière ne perdent que 100 000 francs si on prend le montant initial d’arriérés, mais nous en poste avancé perdons 1 300 000 francs. Cela est trop. Nous nous insurgeons contre cette injustice », ajoute la même source.

Une première tentative de négociation menée par la hiérarchie a poussé les mutins à intensifier leur mouvement et à envahir le corridor nord de Yamoussoukro (vers Bouaké) en tirant en l’air sans s’en prendre à la population et sans interrompre la circulation.

En début de soirée un second groupe de médiateurs a réussi à ramener le calme et à faire rentrer les mutins en caserne pour discuter.

Le deuxième échelon de Yamoussoukro est constitué de soldats qui étaient au front pendant les hostilités et qui se sont retirés suite à l’opération de pré regroupement.

Cette mutinerie s’est déroulée simultanément à Yamoussoukro et à Daoukro (centre est) où sont aussi regroupés d’autres soldats retirés de la ligne de front.

Selon le lieutenant-colonel René Sacko, chef du Centre de planification de conduite des opérations (CPCO) de l’état-major des FD, le calme est revenu dans les deux localités.

Il a par ailleurs précisé que les entrées et sorties de Daoukro restent aux mains des manifestants.

En crise depuis le 19 septembre 2002 avec la partition du pays en deux, la Côte d’Ivoire tente d’aller aux élections après la signature de l’accord politique de Ouagadougou du 4 mars 2007.

Ledit accord a prévu la gestion des questions militaires par la misse en place du centre de commandement intégré (CCI) dont le siège se trouve à Yamoussoukro.

Source: APA

Côte d'Ivoire: Troubles dans le centre du pays ivoirien

Une centaine de soldats des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS) ont manifesté vendredi, dans le centre du pays (Daoukro et Yamoussoukro - centre) pour réclamer le paiement de leurs primes.

Les soldats ont manifesté à Daoukro et Yamoussoukro (centre), en tirant en l`air, pour réclamer le paiement de leurs primes, selon des sources concordantes.
Ces militaires sont déployés dans ces deux localités depuis les heures chaudes de la crise qu'a traversé le pays en septembre 2002.

"Il y a des arriérés de primes et l`Etat s`est engagé à payer 50.000 FCFA à chaque soldat jusqu`au paiement total des primes fixées à 450.000 francs CFA pour les militaires en base arrière et 900.000 francs CFA pour ceux déployés dans les anciennes lignes de front, a expliqué le lieutenant-colonel René Sacko, chef du Centre de planification de conduite des opérations (CPCO) de l`état-major des FDS.

Source: Gabonnews

Friday, September 26, 2008

Côte d'Ivoire: Apres l'arrestation du Caporal Diaby, leader du MPDCI - Chasse à l'homme à Bouaké, des démobilisés insurgés se terrent

Il plane une atmosphère délétère de suspicion dans la ville de Bouaké. En effet, depuis l'arrestation avant-hier, du caporal Diaby, leader du MPDCI (Mouvement patriotique des Démobilisés de Côte d`Ivoire) et Chaka Sangarén un chasseur dozo, ses principaux collaborateurs se planquent et crient au loup. Pour eux, il s'agit d'une opération savamment menée pour brocarder leur mouvement. " Ils avaient juré avoir notre peau ", fulmine N.T. Toutefois, d'autres membres se sont désolidarisés et ont fait allégeance au Secrétaire général, Guillaume Soro.

Dans une motion qu'ils ont lue devant la presse, avant-hier, ils ont " réaffirmé leur soutien " aux Forces nouvelles. C'est le 21 août dernier que des insurgés menés par caporal Diaby, avaient paralysé la ville Bouaké et ses différentes portes d'entrée. Réunis dans un nouveau mouvement baptisé MPDCI, les insurgés avaient exigé de l'état-major des Forces nouvelles le paiement de primes de guerre qu`ils avaient évaluées à 5 millions de FCFA par combattant. Après plusieurs négociations par chefs coutumiers interposés, caporal Diaby avait fini par obtempérer et ramener dans les casernes ses camarades "démobilisés volontaires".

Cela, avec la ferme garantie de la part de l'état-major des Forces nouvelles, obtenue par le chef coutumier négociateur, qu'aucune disposition punitive ne serait prise contre les insurgés. C'est un mois après ces assurances que la hiérarchie militaire procède à des arrestations. Après enquête qui aurait révélé des actions subversives en zones Centre-Nord-Ouest, contrôlées par les Forces nouvelles. Selon un communiqué pondu par l'état-major des FN, les éléments mis aux arrêts auraient fait des aveux qui les compromettent gravement dans une " tentative de subversion ".

Côte d'Ivoire: Manifestation de soldats pour primes impayées

Une centaine de soldats des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS, loyalistes) ont manifesté vendredi dans le centre du pays à Daoukro et Yamoussoukro, notamment en tirant en l'air, pour réclamer le paiement de leurs primes, selon des sources concordantes.

Les militaires, qui sont déployés dans ces deux localités depuis 2002, ont aussi érigé des barricades aux entrées et sorties de Daoukro (25O km au nord d`Abidjan), ont indiqué des témoins contactés au téléphone par l'AFP.

Ils manifestent pour exiger "le paiement de primes", a précisé à l'AFP le lieutenant-colonel René Sacko, chef du Centre de planification de conduite des opérations (CPCO) de l'état-major des FDS. Le calme est revenu en fin de matinée dans les deux localités, selon le colonel Sacko, précisant que les militaires grévistes contrôlaient toujours en fin de matinée les entrées et sorties de Daoukro. "Il y a des arriérés de primes et l'Etat s'est engagé à payer 50.000 FCFA (76,21 euros) à chaque soldat jusqu'au paiement total" des primes fixées à 450.000 FCFA (685 euros) pour les militaires en base arrière et 900.000 FCFA (1.371 euros) pour ceux déployés dans les anciennes lignes de front, a-t-il expliqué.

Les FDS, qui ont déjoué en septembre 2002 un coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), contrôlent le sud de la Côte d`Ivoire, la partie nord du pays étant toujours dirigée par les FN.

Un accord de paix signé en mars 2007 entre le président Laurent Gbagbo et le chef des FN Guillaume Soro prévoit une réunification des deux armées.

Source: AFP

Tuesday, September 23, 2008

Algérie - DRS et diffractions de la puissance publique

Quand la mer est agitée, l’on sort les bateaux au large et l’on les y arrime. Et quand la société est en ébullition et que ses élites prennent le large? Celles qui restent ne devraient-elles pas s’arrimer... à son patrimoine, aux trésors de son terroir? Avec Ghaffour, nous le fûmes au soir de ce 18 septembre. Mais... quel inconvenable brouhaha quand le Maître s’élançait de sa voix affectueuse!

Et... quel incompréhensible silence quand un pitre s’égosillait dans des entractes (sic)! Où... le «Boulboul» et ses compagnons restaient sur scène face à une - et une seule - bouteille d’eau en plastique et... un thermos de thé. Et, nous étions au Sheraton, SVP! Dans ce milieu huppé, ça ne devait pas sonner faux. Beaucoup qui y étaient sont de la frange la plus précieuse. Pas celle fascinée par la puissance de l’argent et du rang. Pas celle de larbins faisant le dos rond et des ronrons. Pas celle qui jalouse sa propre ombre et se gargarise de: «l’économie rentière pourvoyeuse du Budget, pondeuse d’un Etat racoleur-distributeur-corrupteur... qui n’a besoin de personne, ni de notre travail ni de nos voix». Ce soir-là, il n’y avait que celles et ceux qui gagnaient leur pitance et leurs nuits enchantées à la sueur de leur front. Ce soir-là, chez Ghaffour celles et ceux qui se couchent et aboient: «Bouteflika, rentre chez toi !»... n’y étaient pas aussi!

Il n’y avait pas d’eunuques - de castrats aux souffles desséchés, aux aspirations châtrées, aux âmes ménopausées. Hé ! Pourtant ! Nous étions si empressés, si agités, si inquiets. Remuants car peu apaisés ? Ça parlait sans brin de retenue. Pour des gens d’éducation (familiale) stricte, de tenue (de table) distinguée et... de mondanité (réelle) raffinée. Comment se l’expliquer ? Les hypothèses d’une violence jusqu’au coeur de la société - l’espace public, les institutions étatiques- ne sont pas à rejeter. Car, sans conteste, elles sont d’actualité. Celle de Lahouari Addi dans « Misère de l’intellectualisme » (Cf. Le Quotidien des 11, 13, 14 et 15/09/08) d’une violence auto-entretenue est à discuter. Car là, ce soir-là, point de SM ! Ethique de responsabilité L. Addi, on le sait, n’a pas peur.

Tout autant qu’il emprunte les chemins sinueux du savoir, il dénonce les violations des droits de l’homme par le pouvoir. Et il fait, à juste titre, des «services» (la «sécurité militaire», la DRS)... - il dit LA ; je dis - l’UNE des pièces-maîtresses de cette violence au sein du corps social et de ses institutions. Cette violence d’avant et après l’Assemblée constituante, d’avant et après le décès de Boumédiène, d’avant et après les décennies noires (sous Chadli) et rouges (les années de braise)... A ses yeux, peu de choses ont, au fond, changé depuis... le premier cri de naissance de la Révolution. Cette violence est donc auto-entretenue - pour lui : la violence n’est qu’institutionnelle, qu’étatique. L. Addi est un Algérien libre, un Algérien qui n’a pas vendu son âme... _ pour quelques sous ; pour un lopin de terre. En commettant des forfaitures. Signer de fausses déclarations. Exercer en libéral et ne point pointer au fisc. Attester sur l’honneur ne point détenir de propriété (immobilière)... et construire! Alors? L. Addi peut écrire comme il veut... sur ce qu’il veut. Et, ce n’est pas donné à tout le monde. Car la responsabilité d’une opinion est fonction de l’éthique du comportement (1). Mais... ceux de sa classe ne peuvent-ils pas rappeler qu’il n’y a pas que la violence institutionnelle, coercitive, répressive ; mais aussi toutes ces violences sociétales?

Avec leurs «assassinats» sur nos routes, dans les urgences de nos hôpitaux, etc. Avec leurs «agressions» (sic) comme celles quotidiennes des soirées de Ramadhan où des pères et des frères, dans la rue, perdent toute dignité ... rien qu’en accompagnant leurs épouses, filles et soeurs. Harcelées. Atteintes jusqu’à dans leur intimité. Exemple d’émeutes ; contre-exemples du quotidien: quelle théorisation du Réel retenir ? Pour «comprendre» (je reviendrai sur ce mot) la source de la déroute de/dans notre pays. Violence auto-entretenue par la SM ? Non ! Il n’est pas question de rejoindre ... ses détracteurs. Qui, face à cet homme blanc comme neige, continuent encore en 2008 à déterrer la hache de guerre et pratiquer l’anathème, la vindicte et l’injure. Le débat sur toutes violences - et institutionnelle et sociétales et ... médiatique - est élargi. De par ses incisives répercussions, l’on ne peut balayer du revers d’une main ce que tout un chacun peut y ajouter. Un débat : quel débat ? Peut-on parler des «services», de la ... DRS sans noyer le poisson dans l’eau (cette violence dans les violences sociétales ; personne n’est naïf !) ? N’allons pas alors ouvrir la boîte de Pandore ? Suite

Thursday, September 18, 2008

Côte d'Ivoire: 5 milles éléments des FN dans la nouvelle armée - Entre la Présidence et les Forces nouvelles, le choix de la raison d'Etat

Comme une gangrène, l`épineuse question des éléments issus de la rébellion des Forces nouvelles a ressurgi. La proposition du Président Compaoré semble réaliste.

La réunion du Comité d`Evaluation et d`accompagnement (CEA) tenue mardi dernier, à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso permet au facilitateur Blaise Compaoré de revenir sur un sujet suffisamment délicat dans la résolution de la crise en Côte d`Ivoire. Il s`agit, en fait, d`une équation pour le moins difficile à solutionner de par son caractère hautement technique, qui n`avait jamais disparu du carnet des priorités du facilitateur. Bien au contraire.

Qu`est-ce qui urgeait dans un contexte de crispation qui était le nôtre avant le dialogue direct, pour qu`on aille vite en besogne? Homme d`Etat ayant suivi de très près l`évolution de la crise, Compaoré aurait subi l`échec de sa médiation comme un drame. D`abord, pour la Côte d`Ivoire, pays phare de la sous-région ouest-africaine. Ensuite, comme un drame personnel comparativement aux précédents médiateurs. L`Etalon pilote donc la facilitation avec un cachet tout particulier, celui d`ultime médiateur. 18 mois de facilitation à gérer les susceptibilités dans les camps des signataires de l`Accord qu`il parraine, vont alors favoriser la mise momentanément en veille du dossier des éléments de la nouvelle armée.

A charge pour lui de laisser fondre les crispations, d`observer les démarches dans le camp des signataires et de voir les négociations porter leurs fruits. Toutes choses qui semblent lui réussir d`ailleurs, très convaincu est-il que le moment est plus que jamais opportun. C`est donc avec assurance qu`il aborde depuis officiellement trois jours, le problème de l`effectif des ex-combattants des Forces nouvelles. Des éléments appelés à grossir les rangs de l`Armée régulière ivoirienne. Pas en tant que supplétifs mais en tant que soldats à part entière d`une armée résolument tournée vers le modernisme qui aura fait sa mue. C`est un autre défi. Faut-il le noter, les choses n`ont pas toujours été aisées. Pendant la guerre des chiffres entre armées régulières et rebelles, les Forces nouvelles avaient exagérément grossi leurs effectifs estimés entre 30 et 40 mille soldats. Chiffre ``évidemment fantaisiste pour raisons de secret défense``, dénoncent des experts. A la vérité, aucune expertise militaire sérieuse n`accorderait pas plus de 10 mille hommes au Secrétaire général Guillaume Soro. En y soustrayant les milliers démobilisés volontaires retournés à la vie civile, il ne resterait plus grand-chose de cet effectif. Pour l`état-major des FDS-CI, il n`était pas question à cette époque de réintégrer des déserteurs. A plus forte raison intégrer des enrôlés à qui il faudra apprendre tout de la vie et de la discipline d`une institution comme l`Armée.

Mais le temps fait son effet, de la période d`avant signature de l'APO au lancement officiel de l`opération de l`identification et de l`enrôlement, le lundi 15 septembre 2008 à Yamoussoukro, beaucoup d`eau a coulé sous le pont de la crise et douché bien des ardeurs. La proposition du Facilitateur aux signataires que sont le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro d`intégrer 5 mille combattants issus de la rébellion des Forces nouvelles dans la nouvelle armée ivoirienne colle à la raison. La raison d`Etat. Compaoré réduit de tiers les chiffres de l`état-major des FN et confirme l`expertise des initiés. Le Président Compaoré ouvre ainsi une porte qui donne sur l`élection présidentielle prévue au 30 novembre de cette année. Reste maintenant aux Ivoiriens d`y entrer.


Source: Le Temps

Wednesday, September 17, 2008

Côte d'Ivoire: Question des grades, Etat Major de transition, unicité des caisse, Compaoré veut des solutions définitives

En dépit des cris d’orfraie et des clameurs entendus, ça et là, le processus de paix et de réconciliation coulé dans le marbre de l’Accord politique de Ouaga, fait son chemin. Lundi et mardi, les représentants des signataires du consensus de paix étaient à Ouaga, la capitale du Burkina Faso, où ils ont eu des échanges fructueux avec le Président Blaise Compaoré. A la faveur de la réunion du Comité d’Evaluation et d’Accompagnement ( CEA).

Les messagers des Forces nouvelles, Sidiki Konaté, Amadou Koné, Alain Lobognon, Affoussi Bamba, Colonel Koné et ceux du camp présidentiel, Désiré Tagro, Alcide Djédjé, Konaté Navigué, ont abordé les questions qui semblent enrhumer la voie de la sortie de crise. Entamée le lundi avec le ministre Badini, la rencontre s’est achevée hier mardi, avec l’entrée en scène du facilitateur de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré. Dans un cadre convivial, du reste, ces acteurs majeurs de l’Accord politique de Ouaga, ont abordé plusieurs questions. Entre autres, celle des grades des militaires FN, le cadre général de la future armée, l’Etat Major de transition, la reconstitution du salaire des soldats FN, l’épineuse équation des démobilisés, le Centre de Commandement intégré ( CCI )… Sur toutes ces préoccupations, les deux groupes présents ont fait des propositions concrètes, soumises à l’arbitrage du président Compaoré. Hier, à en croire notre source, le Chef de l’Etat Burkinabé a salué la clarté des débats. Par ailleurs, il a reconnu la récurrence des questions débattues, auxquelles il est important de trouver des réponses originales et définitives.

A ce propos, il a promis de mettre tout en œuvre, pour trouver des solutions, avec l’engagement du Président Laurent Gbagbo et du Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro. En attendant de convoquer les acteurs très prochainement à Ouaga, Blaise Compaoré se donne le temps, assez rapide, d’étudier les propositions des uns et des autres. On peut le dire, la rencontre de Ouaga vient à propos, pour régler certaines préoccupations, notamment l’épineuse équation des démobilisés des FN qui fait beaucoup de vagues, à cause des nombreuses incompréhensions. A quelques petits mois de l’élection présidentielle, la rencontre de Ouaga a permis de donner un coup de fouet au processus de paix en Côte d’Ivoire.


Source: Le Patriote

Côte d'Ivoire: Quota des Fafn dans la nouvelle armée, Compaoré propose 5000 postes, les Forces nouvelles en demandaient 10 000

La réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement, ouverte lundi, à Ouagadougou, sur convocation du Président du Faso, s’est poursuivie hier. Au cours de la réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (Cea) qu’il a convoquée à Ouagadougou, le Président Blaise Compaoré, facilitateur dans le dialogue direct, a proposé, hier, que 5 000 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) soient intégrés dans la nouvelle armée ivoirienne. Soit la moitié du chiffre que proposaient le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des Fafn, et ses hommes.

Selon des sources concordantes, à la rencontre de la capitale du Burkina Faso, le facilitateur a également demandé que les parties en présence, c’est-à-dire la Présidence de la République et les Forces nouvelles (Fn), lui fassent des propositions concrètes portant sur la résolution de la question des grades des Fafn. Le Chef de l’Etat du Burkina Faso a en outre demandé le paiement des primes des ex-combattants démobilisés. A propos des élections, Blaise Compaoré a appelé les autorités ivoiriennes chargées du processus électoral à publier la liste définitive deux semaines avant le premier scrutin de la présidentielle. Le 12 septembre dernier, le Président de la République, Laurent Gbagbo, avait proposé que le premier tour de cette élection, initialement fixée au 30 novembre, soit reporté au 15 décembre. Compte tenu de l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs (officiellement lancée lundi dernier), qui pourrait conduire au 30 octobre. Une proposition que l’opposition a approuvée.

Source: Fraternité Matin

Friday, September 12, 2008

Côte d'iIvoire: Grades, quotas et nouvelle armée, réunion au sommet à Ouaga, lundi

Le Comité d’évaluation et d’accompagnement (Cea) de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), se réunira le lundi 15 janvier, sur convocation du Facilitateur de la crise ivoirienne, le Président Blaise Compaoré. L’information a été confirmée par le chef de la délégation des Forces nouvelles, Alain Lobognon, par ailleurs conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication et des médias. Il précise également l’unique point inscrit à l’ordre du jour, à savoir «les questions militaires». Sujet inscrit au point III de l’Apo signé le 4 mars 2007 et précisé dans le 3e Accord complémentaire datant du 28 novembre 2007. Si la participation des représentants des deux parties signataires est certaine, il n’en est pas de même pour le Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro.

Sa présence dépendra de la volonté de Blaise Compaoré. De même, la communauté internationale n’y serait pas conviée. En fait, cette réunion, selon les explications, est le prolongement des réunions mensuelles qui regroupent, à Abidjan, le Représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, et les six membres du Cea. Mais cette fois-ci, elle se tiendra à Ouaga parce qu’il sera question de débattre de sujets qui avaient été examinés en début d’année. Notamment le sort réservé aux grades acquis par les soldats et les officiers des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) après leur désertion de l’armée régulière et qui a été l’objet de polémique au niveau national, la question de leur réintégration dans l’armée régulière, les arriérés de soldes, les quotas pour la constitution de la nouvelle armée.

Sur ces points, le Facilitateur avait fait des propositions en début d’année qui ont été transmises aux deux signataires de l’Apo, le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro pour avis. Selon son conseiller spécial Alain Lobognon, le chef du gouvernement, en sa qualité de secrétaire général des FN, a déjà répondu au Président Compaoré. Restait le Chef de l’Etat. Il s’agira donc de faire le bilan non seulement de 3e Accord complémentaire mais aussi de rechercher un compromis sur les questions restées en suspens. Avant la rencontre de Ouaga, les ministres de l’Intérieur Désiré Tagro et de la Défense, Michel Amani N’Guessan, ont eu, à la demande du Premier ministre, des séances de travail avec le cabinet des Forces nouvelles, le 6 septembre, à Bouaké. Une séance de travail qui sera bientôt suivie d’une visite du Chef de l’Etat pour lever les derniers obstacles et permettre ainsi d’aller tranquillement à l’élection présidentielle prévue le 30 novembre.

Selon nos sources, le ministre de l’Intérieur pourrait faire le déplacement de Ouagadougou. En attendant lundi prochain, le Premier ministre présidera, samedi, à Bouaké, une réunion des instances de son mouvement. Toutefois, précise Alain Lobognon, les deux concertations ne sont pas liées. A Bouaké, il s’agit de se retrouver en famille car depuis sa nomination à la tête du gouvernement, ce mouvement ne s’est pas véritablement retrouvé. L’objectif visé est donc «la reprise normale des activités». Donc pas question de faire le bilan de l’application de l’Apo qui devrait se faire ultérieurement. Les Forces nouvelles se réunissent, samedi, à Bouaké, la veille du meeting devant sanctionner la tournée de deux semaines de la Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, dans la Vallée du Bandama.

Source: Fraternité Matin

Côte d'Ivoire: Soro entame une série de rencontres avec les FN et les populations de Bouaké

Le secrétaire général des Forces nouvelles (Fn), Premier ministre du gouvernement ivoirien, Soro Kigbafori Guillaume, sera ce week-end à Bouaké pour entamer une série de rencontres avec les branches politique, militaire de son mouvement et les populations. Afin de trouver définitivement une solution idoine aux problèmes existentiels des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles. Qui, on se le rappelle, sont plus d’une fois descendus dans la rue pour revendiquer, de façon véhémente, de meilleures conditions de vie (la dernière fois remonte au 18 août 2008).

Selon Cissé Sindou, le directeur de cabinet adjoint chargé des affaires générales, le Programme national de réinsertion, réhabilitation communautaire (Pnrrc) et le service civique - les deux structures chargées d’exécuter le programme de réinsertion des ex-combattants démobilisés - n’ont pu jouer pleinement leur rôle, par manque de moyens financiers. Alors qu’elles rencontrent au quotidien de réels problèmes. Par conséquent d’autres solutions doivent être envisagées par le gouvernement ivoirien en vue de permettre à ces ex-soldats issus des rangs des Fn de se réinsérer dans la vie active. Le directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Fn a aussi indiqué que le patron dudit mouvement mettra à profit son séjour à Bouaké pour expliquer à ses troupes et aux populations où il en est avec l’opération d’identification et l’ensemble du processus de sortie de crise.

Parce que les uns et les autres s’interrogent sur la tenue effective, le 30 novembre prochain, du premier tour de l’élection présidentielle. Mais Cissé Sindou, qui réfute le terme de conclave, a dit que les rencontres du secrétaire général avec les Fn ne sont pas nouveau parce que ce dernier en a l’habitude chaque fois que le besoin s’est fait sentir. Et qu’il saisira également cette occasion pour s’adresser aux parents des démobilisés pour qu’ils parlent à leurs enfants afin qu’ils arrêtent de perturber la quiétude des populations de la ville de Bouaké. C’est à juste titre que le Président Laurent Gbagbo, pour apporter son soutien à son Premier ministre, se rendra le 23 septembre prochain à Bouaké.


Source: Fraternité Matin

Côte d'Ivoire: 322 policiers suspendus pendant 10 mois pour avoir manifesté

Quelque 322 sous-officiers de la police nationale ivoirienne, qui avaient manifesté en février pour réclamer le reliquat d'une "prime alimentaire", ont été suspendus et privés de soldes pendant 10 mois, a annoncé jeudi soir la direction de la police nationale.

Ces policiers avaient observé les 12 et 13 février "un mouvement de grève avec usage de grenades lacrymogènes et pose de barricades pour empêcher le fonctionnement normal des services", a expliqué la direction dans un communiqué lu au journal de la radio-télévision ivoirienne (RTI).

En service dans des compagnies républicaines de sécurité (CRS) et à la brigade de surveillance des personnalités (BSP), les grévistes réclamaient le versement de 450.000 FCFA (686 euros) correspondant au reliquat d'une "prime alimentaire" versée pendant la crise ivoirienne. Issus de la promotion 2005-2006 de l'école de police, "qui n'a pas pris part à la guerre", ils ne pouvaient par conséquent "pas bénéficier de cette prime", selon la même source.

Le ministre ivoirien de l'Intérieur, Désiré Tagro, a finalement entériné la sanction de "dix mois de suspension de travail et de solde" proposée par un conseil de discipline au regard de la "violation grave" du règlement de la police qui interdit le droit de grève. "Cette sanction, qui n'est ni forte ni faible, est une mise en garde à l'endroit de tous les fauteurs de troubles", a prévenu la direction générale de la police.

Le ministre de l'Intérieur "n'acceptera pas que des comportements contraires à la loi gangrènent ce corps" et "exhorte (...) tous les fonctionnaires de la police nationale à faire preuve de loyauté et de
discipline", ajoute le communiqué. Après le déclenchement d'une rébellion en septembre 2002 visant à renverser le président Laurent Gbagbo, les autorités ivoiriennes ont versé des primes de guerre aux troupes loyalistes.

Des arriérés de ces primes occasionnent régulièrement des mouvements d'humeur au sein de la police et de l'armée ivoiriennes.

Source: AFP

Wednesday, September 10, 2008

Côte d'Ivoire: Une autre kalachnikov disparaît de la Garde républicaine

Décidément, la poudrière de la Garde républicaine de Yamoussoukro commence à devenir coutumière des cambriolages! Une autre arme de type kalachnikov a disparu. Précisément du magasin d’armes, le saint des saints de l’armée. Mais la hiérarchie du camp s’en est rendue compte lorsque l’agent à qui l’arme est affectée en a eu besoin pour le service. De sources proches des pensionnaires du camp, les soldats avaient utilisé ces armes pour rendre les honneurs militaires au général de division Philippe Mangou, chef d’état-major des armées. A l’occasion d’une visite que celui-ci avait effectuée le 22 août dernier dans ledit camp. Constatant la disparition de la kalachnikov en question, des recherches, poursuivent nos sources, ont été effectuées dans les différentes unités pour savoir si l’arme n’était pas sortie par erreur ou sans notification. Mais peine perdue. Le fusil de guerre a bel et été volé, a-t-on fini par constater, la mort dans l’âme. Cette fois-ci, conforte notre source, cette disparition laisse entrevoir que le voleur serait un militaire. Créant ainsi, une suspicion généralisée dans le camp.

Déjà quatre «armes légères, c’est-à-dire sans leurs chargeurs», selon le porte-parolat des Forces de défense et de sécurité avaient, à la mi-août, été volées par effraction dans la poudrière. Les cambrioleurs avaient percé le toit pour descendre à l’intérieur. Avant de se retirer des lieux avec les armes que la presse dans son ensemble avait identifiées à des kalach. Ce dernier vol porte donc à 5 le nombre de ces redoutables armes de guerre officiellement volées en un mois. Ces vols récurrents, reflet du laxisme dans les casernes ivoiriennes, inquiètent plus d’un, même dans les rangs des soldats. Surtout que depuis un certain temps, des rumeurs font état de grogne au sein de la grande muette.

Source: Fraternité Matin

Tuesday, September 2, 2008

Côte d'Ivoire: Menace d’attaque à Abidjan

Le commandant des Forces terrestres était hier à Akouédo pour alerter les militaires sur une prochaine tentative de coup d’Etat.

La tension est remontée hier à Abidjan. Le commandant des Forces terrestres, Colonel Adou Akaffou Julien s’est rendu à la place d’armes du 1er bataillon du camp d’Akouedo dans la journée. Selon une source militaire, l’officier supérieur a informé ses hommes de l’imminence d’une attaque d’Abidjan. Il leur a donc demandé une extrême vigilance et d’être en alerte maximale. Du coup, consignation pour tout le monde. Cette montée du mercure n’épargne pas les différents corps de l’armée. Selon une source bien informée, des dispositions particulières ont été prises par le Centre de commandement des opérations (Cecos) et surtout l’unité d’élite des Fumaco (Fusiliers marins commandos). Ces deux unités, faut-il le rappeler, sont basées dans la commune de Cocody où se trouve la résidence du chef de l’Etat. Des consignes ont été données pour le quadrillage d’Abidjan, aussi bien par des hommes en treillis que par d’autres en tenue civile.

La mise en alerte des différentes forces est consécutive à une information livrée par les services de renseignements de la présidence. Celle-ci fait état de la présence dans la capitale économique de plusieurs hommes prêts à passer à l’action dans les jours prochains. Suite

Côte d'Ivoire: “L`entretien des soldats pendant la guerre a coûté 342 milliards FCFA”

342 milliards. C`est ce qu`il a fallu dépenser par l`Etat de Côte d`Ivoire pour "l`entretien" des soldats de l`armée régulière, durant la crise armée qui a secoué le pays. Lundi, devant les populations de Tafiré (département de Katiola), la Première dame a tenu à donner cette information pour leur dire que "la guerre est une vilaine chose", et les amener à sensibiliser les ex-combattants au dépôt des armes. "Il a fallu dépenser 342 milliards pour soutenir les soldats ivoiriens qui sont allés au front", a, en effet, déclaré Simone Gbagbo. Précisant que cette somme a notamment servi à approvisionner les soldats en "riz, boîte de sardine, pain, etc." et à payer les primes communément appelées "hauts les cœurs". L`épouse du Chef de l`Etat a expliqué que les combattants des Forces de défense et de sécurité ne pouvaient pas se contenter de leurs salaires, quand ils ont été envoyés au front. Suite