Quatre-vingt onze militaires ivoiriens qui avaient violemment manifesté vendredi à Daoukro (sud de la Côte d'Ivoire) pour réclamer des primes de guerre, ont été "radiés" lundi de l'armée, a annoncé l'état-major dans un communiqué lu dans la soirée à la télévision nationale.
Ces militaires du rang ont été identifiés comme les "éléments activistes et les principaux instigateurs" d'une "tentative de soulèvement survenue au groupement de Daoukro du vendredi 26 au samedi 27 septembre 2008", a expliqué l'état-major dans son communiqué.
Soixante-dix-huit de ces militaires ont été transférés dimanche à l'état-major à Abidjan et "seront par la suite mis à disposition du tribunal militaire d'Abidjan", a précisé la même source.
Les treize autres soldats, qui sont "actuellement en fuite", "sont activement recherchés", a ajouté l'état-major affirmant que ces hommes "seront trouvés et traduits à leur tour devant le tribunal militaire d'Abidjan".
"Ces militaires se sont rendus responsables d'actes très graves tels les attaques de cantonnement des unités militaires de la gendarmerie nationale de Daoukro", a expliqué l'état-major.
"Ils ont en outre causé la détérioration du magasin d'armes et de munitions de l'école nationale des sous-officiers d'actives, de la soute à carburant de l'escadron de gendarmerie, pour se ravitailler de force, et la destruction de matériels militaires", a souligné la même source.
Vendredi, des tirs en l'air de soldats mécontents avaient été signalés à Daoukro, ainsi qu'à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
Le chef d'état-major des armées ivoiriennes, le général Philippe Mangou, "précise que l'heure est à la paix, à la préparation des élections et à la reconstruction du pays", en référence à l'élection présidentielle prévue le 30 novembre.
"Il met en garde tout élément des forces de défense et de sécurité qui s'exprimera désormais par les armes qu'il trouvera en face de lui d'autres armes", selon le communiqué.
Le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d'Abidjan, ndlr), Ange Kessy, a par ailleurs précisé sur le plateau de la télévision nationale qu'une "enquête est en cours".
Il a souligné qu'en plus des sanctions disciplinaires le tribunal militaire pourrait "prendre des peines privatives de liberté: 5 ans, 10 ans, 20 ans".
Un peu plus tôt lundi, le Premier ministre Guillaume Soro avait demandé "aux militaires de garder le calme".
Les forces de défense et de sécurité (FDS, police, armée et gendarmerie) de Côte d'Ivoire sont régulièrement traversées par des soubresauts violents dus au non-versement de primes de guerre promises pendant la crise politico-militaire qui a éclaté avec la tentative de coup d'Etat d'une rébellion dans le nord du pays en septembre 2002.
Le 11 septembre, 322 sous-officiers de la police nationale ont été suspendus et privés de soldes pendant 10 mois pour avoir manifesté en février à Abidjan.
Source: AFP
Ces militaires du rang ont été identifiés comme les "éléments activistes et les principaux instigateurs" d'une "tentative de soulèvement survenue au groupement de Daoukro du vendredi 26 au samedi 27 septembre 2008", a expliqué l'état-major dans son communiqué.
Soixante-dix-huit de ces militaires ont été transférés dimanche à l'état-major à Abidjan et "seront par la suite mis à disposition du tribunal militaire d'Abidjan", a précisé la même source.
Les treize autres soldats, qui sont "actuellement en fuite", "sont activement recherchés", a ajouté l'état-major affirmant que ces hommes "seront trouvés et traduits à leur tour devant le tribunal militaire d'Abidjan".
"Ces militaires se sont rendus responsables d'actes très graves tels les attaques de cantonnement des unités militaires de la gendarmerie nationale de Daoukro", a expliqué l'état-major.
"Ils ont en outre causé la détérioration du magasin d'armes et de munitions de l'école nationale des sous-officiers d'actives, de la soute à carburant de l'escadron de gendarmerie, pour se ravitailler de force, et la destruction de matériels militaires", a souligné la même source.
Vendredi, des tirs en l'air de soldats mécontents avaient été signalés à Daoukro, ainsi qu'à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
Le chef d'état-major des armées ivoiriennes, le général Philippe Mangou, "précise que l'heure est à la paix, à la préparation des élections et à la reconstruction du pays", en référence à l'élection présidentielle prévue le 30 novembre.
"Il met en garde tout élément des forces de défense et de sécurité qui s'exprimera désormais par les armes qu'il trouvera en face de lui d'autres armes", selon le communiqué.
Le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d'Abidjan, ndlr), Ange Kessy, a par ailleurs précisé sur le plateau de la télévision nationale qu'une "enquête est en cours".
Il a souligné qu'en plus des sanctions disciplinaires le tribunal militaire pourrait "prendre des peines privatives de liberté: 5 ans, 10 ans, 20 ans".
Un peu plus tôt lundi, le Premier ministre Guillaume Soro avait demandé "aux militaires de garder le calme".
Les forces de défense et de sécurité (FDS, police, armée et gendarmerie) de Côte d'Ivoire sont régulièrement traversées par des soubresauts violents dus au non-versement de primes de guerre promises pendant la crise politico-militaire qui a éclaté avec la tentative de coup d'Etat d'une rébellion dans le nord du pays en septembre 2002.
Le 11 septembre, 322 sous-officiers de la police nationale ont été suspendus et privés de soldes pendant 10 mois pour avoir manifesté en février à Abidjan.
Source: AFP
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