Monday, August 31, 2009

Afrique du Sud: Les soldats envisagent de nouvelles manifestations

En Afrique du Sud le mouvement de révolte prend de l’ampleur dans les rangs des soldats. Le syndicat Sasfu qui revendique 13000 membres parmi les forces de la défense nationale, envisage d’organiser de nouvelles manifestations. Il l’a annoncé lors d’une conférence de presse à Pretoria ce dimanche. L’autre syndicat, SANDU, avait d’ores et déjà indiqué qu’il organiserait des rassemblements tant que le ministère refuserait d’augmenter les salaires. Une manifestation illégale de soldats devant le palais présidentiel mercredi avait été violemment réprimée par la police.

Le bras de fer se durcit entre la ministre de la Défense, Lindiwe Sisulu et les syndicats représentant les soldats. Ces derniers ont déclaré qu’ils exploiteraient toutes les voies légales à leur disposition, pour protéger leurs membres de procédures disciplinaires et de sanctions pénales.

Le mercredi 26 août, des centaines de soldats ont refusé de se plier au jugement de la Haute-Cour de Pretoria qui avait interdit leur rassemblement. « Les soldats qui ont déserté leurs casernes pour manifester sont une menace à notre sécurité nationale et seront sanctionnés » a, de nouveau, prévenu la ministre dans une tribune publiée dans un journal sud-africain, ce dimanche.

« Nous organiserons d’autres actions », a rétorqué Charles Jacobs, le vice-président du syndicat Sasfu, ajoutant : « Nous ne répondons de rien, si la police nous provoque à nouveau ». Les policiers ont tiré des balles en caoutchouc et lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants, mercredi. Un groupe de soldats avait mis le feu à une fourgonnette de la police; d’autres avaient vandalisé des voitures.

Par ailleurs, le syndicat Sasfu entamera dès demain une procédure pour obtenir « carrément » un mandat d’arrêt contre la ministre. Selon le syndicat, elle refuse d’appliquer une décision de justice, qui proscrit les mesures discriminatoires à l’égard de soldats, porteurs du virus VIH.

Avec Nicolas Champeaux

Source: RFI (30/08/2009)

Côte d'Ivoire: Refondation de la Côte d'Ivoire - Comment Gbagbo a bâti une Armée républicaine

Pour construire un Etat économiquement fort, le Président Laurent Gbagbo a fondé une Armée forte, avec pour seul objectif, de défendre l'Etat de Côte d'Ivoire. Qu'elle porte sur la société ivoirienne ou sur l'économie tout court, la refondation de la Côte d'Ivoire, fer de lance du programme de société du Front populaire ivoirien (Fpi), ne s'est pas fait sans douleur. Et l'une des grosses césariennes du système politico-économique de la Côte d`Ivoire, vient au premier chef, de l`autodétermination de l`Armée ivoirienne. En fait, une véritable politique de programmation militaire, visant la restauration de la dignité de l'Armée ivoirienne. Aujourd'hui, malgré les tumultes suscités çà et là par les déstabilisateurs de régimes et autres collabos de l`Occident, on peut dire que le Président de la République a donné une âme républicaine aux Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire. Décryptage. Du Coup d’Etat de Guéi à la tentative de prise du pouvoir en 2002 En prêtant serment le 26 octobre 2000, au lendemain d`une élection qu'il a lui-même qualifiée de calamiteuse, le Président Laurent Gbagbo rêvait de fonder un Etat moderne, libre et démocratique qui rimait en même temps avec une Armée forte, unie et républicaine. C'est-à-dire, la construction d'une société de liberté, d'égalité, de solidarité et de prospérité qui s`appuie sur une Armée forte. Hélas, les espoirs seront contrariés depuis le 19 septembre 2002, date du début des attaques terroristes contre la Côte d`Ivoire. Faut-il encore le rappeler, que la deuxième république de Côte d'Ivoire s'est opérée dans une atmosphère de tension, de suspicion et d'affrontement entre les frères d'armes. Ainsi, l'Armée ivoirienne va, petit à petit, être décapitée par des groupes d`intérêt politique. D'un côté, les putschistes menés par le Général Robert Guéi, de l'autre, les Forces de défense et de sécurité, proches de Henri Konan Bédié, l'ex- président déchu. Une situation de suspicion généralisée au sein de la grande muette qui, très rapidement, va affecter le tissu social. Il va falloir l'avènement de la Refondation pour que, quelques longs mois après l'agression de la Côte d'Ivoire par des bandes armées en 2002, une nouvelle armée naisse.

La loi de programmation militaire

Au plan militaire, la réforme du système de défense et de sécurité nationale inscrite dans le programme de gouvernement du Président Laurent Gbagbo était en cours lorsqu’est intervenu le putsch manqué du 19 septembre 2002, puis la rébellion. Le parlement avait déjà voté les lois créant le nouveau statut de la police et le statut du corps préfectoral. L'élaboration d'une loi militaire visait à doter le pays d'une armée capable de remplir avec efficacité ses missions traditionnelles de défense et de sécurité. Cette loi n'était pas encore achevée quand la guerre a éclaté. Aussi s'est-il agi désormais de l`élaboration de nouveaux textes de ré-organisation des Forces armées qui seront donc confiées à un gouvernement de réconciliation nationale. Mais d'ores et déjà, le chef de l'Etat avait équipé les Forces nationales de Côte d'Ivoire (Fanci). D'une Armée divisée et dépourvues de matériels de guerre, les Fanci vont présenter un visage digne d'une Institution républicaine prête à faire face à toute éventualité quels que soient le volume et le moment.

Comment Gbagbo a donné une force à l’Armée ivoirienne

Il fallait peut-être cette sale guerre contre l'Etat de Côte d'Ivoire, pour que l'Armée ivoirienne soit dotée d'un armement digne d`une institution de défense. De vrai, l'image du pays a été fortement entamée par les multitudes tentatives de coups d`Etat et la rébellion du 19 septembre 2002. De sorte que les armes et les matériels militaires ont été non seulement emportés par les déserteurs, mais également le chef de la junte militaire, feu le Général Robert Guéi. En outre, la France étant pays colonisateur de la Côte d'Ivoire, tout ce qui concerne la défense du territoire ivoirien semblait relever (de façon incompréhensible) de sa compétence. Ce qui rendait déjà les choses difficiles d'autant qu'elle (France) ne voulait pas d'un chef d'Etat capricieux et trop libre à la tête de la Côte d'Ivoire. Le Président de la République ne croyait pas si bien dire lorsqu'il déclarait que son pays n'était pas doté d'une armée capable de faire front aux attaques. Aujourd'hui, ce n'est un secret pour personne, la Côte d'Ivoire bénéficie d'un dispositif impressionnant en armement. Les hommes pour conduire la Défense et la sécurité ont déjà fait la preuve de leur expertise et de leur disponibilité. Pour en savoir davantage, il n'y a qu'à se référer à l'opération dignité qui a d'abord ébloui la France avant de l'énerver par effet de jalousie. La suite, on la connaît. Une bonne partie de la flotte aérienne a été détruite. C'est dire que le Président Gbagbo a vraiment bâti son armée et formé les hommes pour servir la Nation ivoirienne, rien que ça.

La nomination des Préfets et Gouverneurs militaires

C'est de retour de la région du moyen-Cavally où il a effectué une tournée du 14 au 16 juin 2005, à la suite des massacres des populations civiles que le Président de la République a, le vendredi 17 juin 2005, dans un message adressé à la population, annoncé un plan visant à sécuriser les populations et les activités socio-économiques de cette région. Outre ce plan de sécurisation du Moyen-Cavally, le District d'Abidjan était aussi pris en compte car, il était devenu, pendant la guerre, le théâtre d'actes de vandalisme de toute nature. Ainsi, pour traduire en mesure concrète ce plan de sécurisation, un décret présidentiel, portant institution d`un Gouvernorat et d'un préfectorat militaire dans la région du Moyen-Cavally va être signé. Du coup, les villes et départements comme Guiglo, Duékoué, Bloléquin, Toulépleu, Bin-Houyé, Zouhan-Houin vont être sous l'emprise de gouverneurs et préfets militaires.

Création du Centre de commandement des opérations de sécurité (Ce COS)

Concernant le District d`Abidjan, un autre décret portant création d'un Centre de commandement des opérations de sécurité en abrégé CeCOS, un autre décret portant nomination du commandant du CeCOS et de son adjoint. L'objectif, comme cela a été soulevé plus haut, c'était de parvenir à la création de l`autorité particulière de défense et de sécurité des populations mais surtout des biens en Côte d'Ivoire. Et ce, en plus du dispositif général mis en place par les Forces de défense et de sécurité sous l'autorité du Chef d`état-major des armées (Cema). Pour la désignation des responsables militaires pour animer ces structures créées, le chef de l'Etat s'est appuyé, selon un officier de l`Armée, "sur des hommes de valeurs, des militaires de carrière dont la valeur et l'expérience sont solidement établies". Ce n'est donc pas sous la base d`artifices tribaux que sont nommés les hauts responsables, mais surtout sur la base de la compétence et de l'expérience, ferments nécessaires pour une sécurité sans faille du territoire ivoirien.


La création du Centre de commandement intégré (Cci)

Après la signature de l`accord politique de Ouaga entre le Président de la République et Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, des dispositions dudit accord, visant à susciter la refondation de l'Armée ivoirienne, ont été évoquées au cours des nombreuses réunions entre les deux armées, mais et surtout sous l'impulsion du chef de l`Etat, chef suprême des Armées. Ainsi, va voir le jour, petit à petit, le Centre de commandement intégré (Cci). Une sorte d'armée regroupant à la fois les Fds et Fafn. En effet, s'il est vrai que la création du centre de commandement intégré découle de l'accord politique de Ouaga, il n'est pas moins vrai que l'accord lui-même qui est un pur produit du dialogue direct, est l'œuvre du Président de la République. Ainsi, en acceptant la refonte de l'armée, le Président de la République satisfait à l'une de ses préoccupations qui est de bâtir une véritable Institution de défense et de sécurité du territoire ivoirien.

Par Simplice Zahui

Source: Le Temps (31/08/2009)

Sunday, August 30, 2009

Côte d'Ivoire: Arme ivoirienne - projet de "consensus" sur les grades des ex-rebelles

Un projet de "consensus" sur l'épineuse question des grades des officiers et sous-officiers de l'armée ivoirienne passés à la rébellion lors du coup d'Etat manqué de 2002 a été remis vendredi au ministre de la Défense Michel Amani N'Guessan, a constaté l'AFP.

Ce document, dont la teneur n'a pas été révélée, est le résultat d'un séminaire d'une semaine à Grand-Bassam, près d'Abidjan, auquel participaient des représentants de l'armée loyaliste et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Il doit être soumis au président Laurent Gbagbo et au Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN.

Les participants devaient statuer sur le cas de quelque 500 officiers et sous-officiers entrés dans les rangs de la rébellion lors du coup d'Etat manqué de 2002 et qui s'étaient vus accorder par la suite des promotions par la direction FN.

Signé fin 2008, le dernier accord de paix prévoit une "harmonisation" des grades de ces ex-combattants rebelles avec leurs promotionnaires loyalistes, en vue de leur intégration dans la future armée réunifiée.

En recevant ce document, le ministre de la Défense s'est félicité que "des solutions consensuelles" aient été proposées pour régler une question "extrêmement sensible".

"Nous avons, entre Ivoiriens, regardé ce problème pendant longtemps sans le toucher. Enfin il est touché et réglé", a-t-il affirmé.

Annonçant qu'il allait présenter ces propositions aux autorités militaires des deux camps ainsi qu'au président et au Premier ministre, M. Amani N'Guessan s'est dit "convaincu que le décret qui devra sanctionner tout ce travail sera très rapidement pris".

"A partir du règlement de ce problème de grades, nous allons aller très vite vers la fin de la crise", a-t-il assuré, rappelant l'échéance du 29 novembre pour l'élection présidentielle, reportée depuis 2005.

Source: AFP (29/08/2009)

Friday, August 28, 2009

DRC: Mutinous soldiers add to civilian fear in east

A mutiny over pay, by a section of the army in the eastern Democratic Republic of Congo (DRC) Uvira territory, is restricting population movement and heightening fear, say officials.

Meanwhile, farther north, an escalation in attacks by Ugandan Lord’s Resistance Army (LRA) rebels has prompted large-scale displacement.

The Congolese army (FARDC) is in Uvira, South Kivu Province, in an operation to oust Rwandan Hutu FDLR [Forces démocratiques pour la libération du Rwanda] militia there.

"It [the mutiny] was [caused by] some FARDC soldiers who were demanding their four-month salary arrears," Victor Chomachoma, the Uvira territory administrator, said.

"[They] were firing into the air the whole day [and] barricaded roads, preventing all [pedestrian and vehicle] movement on the Uvira-Kamanyola axis." The road goes to Bukavu, the main town in the province.

Chomachoma said the mutiny had forced the population to stay in their homes on 26 August.

Confirming the mutiny, the spokesman for the UN Mission in the DRC (MONUC), Lt. Col Jean-Paul Dietrich, said about 50 FARDC soldiers were involved.

The two said military authorities had convinced the mutineers to remove the blockades even if they had not been paid.

The mutiny has led to an increase in fear among residents already affected by ongoing anti-FDLR military operations.

Residents had to endure artillery fire on the night of 26 August following an FDLR attack on the village of Sange, 15km north of Uvira, he said.

The village of Nyakabere was also under fire on 25 August in an attack lasting 30 minutes, said Dietrich, adding that "two FARDC soldiers were injured and three FDLR militia killed. [The dead] were carried away by their fleeing colleagues."

"Three civilians, among them two girls, suffered bullet injuries. [Some] 53 houses were burnt by the FDLR, who also took away goats, sheep and cows,” Chomachoma said.

Farther north in Orientale Province, at least 125,000 people have been displaced in the past three weeks alone by LRA attacks in the district of Haut Uele, says the UN Refugee Agency (UNHCR).

"A staggering 540,000 Congolese have been uprooted in Orientale by deadly LRA assaults since September 2008," UNHCR said in a 28 August statement.

During the same period, the rebels have reportedly killed some 1,270 people and abducted 655 children.

The attacks have caused about 8,000 Congolese to flee to neighbouring Southern Sudan and the Central African Republic. Of these, 6,500 are in the Western Equatoria region of Southern Sudan, where recent LRA attacks in the area of Ezo forced UN staff to evacuate.

Humanitarian agencies estimate that at least two million people have been displaced by anti-FDLR operations and FDLR counter-attacks since January in eastern DRC. This figure surpasses that during the 2006 civil war.

Recently, the DRC government said it would continue military operations against Rwandan militias in the eastern provinces until they were dislodged from Congolese soil.

Source: IRIN (20/08/2009)

Wednesday, August 26, 2009

Côte d'Ivoire: Soumaïla Bakayoko (Cema des FN) - "Tous les éléments doivent être reconnus par la Côte d’Ivoire"

Le général Soumaila Bakayoko, chef d’état major des Forces de défense et de sécurité des Forces Nouvelles, a exprimé sa volonté de voir ses hommes travailler dans la légalité républicaine. C’était hier en présence du ministre de la Défense, au cours de la cérémonie d’installation officielle des brigades mixtes de gendarmerie et de commissariats mixtes de police, organisée au boulevard du carnaval de Bouaké. Il s’agissait pour le chef d’état major des FN, du décret définissant le statut de ses hommes qui vont faire fonctionner les brigades mixtes de gendarmerie et de commissariats mixtes avec leurs frères des FDS pour la sécurisation du processus électoral. Quand il intervient à la suite du Chef du CCI, le colonel Kouakou Nicholas, le général Bakayoko ne se contente pas de rappeler au premier responsable du CCI qu’il faut que le centre de commandement apporte tous les soutiens nécessaires aux unités mixtes qui viennent d’être installées. Parce que, selon le premier responsable militaire des Forces Nouvelles, la brigade mixte de gendarmerie et de commissariat mixte de police qui vient de s’ouvrir, ont diverses missions. Pour le général Bakayoko, elles permettront dans un premier temps, le bon fonctionnement des tribunaux dont ils constituent un maillon essentiel dans la chaîne de la procédure judiciaire. Ensuite, il dira que ces unités participent également à la sécurisation des élections en complétant l’action des unités de l’ordre. De façon générale, pour le chef d’état-major des Forces Nouvelles, ces unités mixtes permettent d’améliorer sensiblement la sécurité et de renforcer la tranquillité des populations en participant à la sécurisation des biens et des personnes. C’est fort de tout cela que le chef d’état-major a soutenu, en présence du ministre de la défense, que tous les éléments des unités mixtes doivent être reconnus par la Côte d’Ivoire afin qu’ils exécutent pleinement la mission qui leur est confiée. «Nous réitérons notre appel pour la signature de tous les décrets relatifs aux questions militaires afin que tous les actes posés par les éléments mixtes des brigades de gendarmerie et de commissariats mixtes de police portent le sceau de la légalité», a-t-il précisé.

Par Maiga Idrissa

Source: Le Patriote (26/08/2009)

Côte d'Ivoire: les premières unités loyalistes/ex-rebelles installées

Les premières unités mixtes loyalistes/ex-rebelles chargées de sécuriser l`élection présidentielle prévue le 29 novembre en Côte d`Ivoire ont été installées officiellement mardi à Bouaké (centre), a constaté un correspondant de l`AFP.

Le ministre de la Défense, Michel Amani N`Guessan, a procédé à l`installation d`une brigade de gendarmerie et d`un commissariat de police, qui doivent accueillir à parité des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes) et des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion).

"Cet événement marque le début du redéploiement des 8.000 éléments sur l`ensemble du territoire national", a-t-il affirmé lors d`une cérémonie à Bouaké, fief des anciens rebelles qui contrôlent le nord depuis leur coup d`Etat manqué de 2002.

"Vous êtes sans distinction des policiers de Côte d Ivoire et des gendarmes de Côte d Ivoire", a lancé le ministre à la centaine d`éléments présents, alors que les FN réclament un "statut" pour leurs hommes.

M. Amani N`Guessan n`a pas précisé les effectifs de la brigade et du commissariat.

Lancé officiellement début mai, le déploiement prévu de 8.000 hommes sous la responsabilité du Centre de commandement intégré (CCI) - état-major mixte loyaliste et FN - s`était jusqu`à ce jour limité à l`affectation de quelque 400 éléments FDS à Bouaké et 100 FAFN à Abidjan, sans mission opérationnelle.

Ce déploiement, qui s`est heurté selon les autorités à des problèmes de financement, doit évoluer "progressivement" jusqu`à l`échéance du 29 novembre, avait indiqué le ministre à l`AFP la semaine dernière.

Chargés de sécuriser la présidentielle, les hommes du CCI, placés sous l`autorité des préfets, doivent également permettre à ces derniers en zone nord de retrouver les responsabilités sécuritaires détenues depuis 2002 par les "commandants de zones" FN.

Source: AFP (20/08/2009)

Monday, August 24, 2009

Madagascar: L'Armée et la République

Pour moi, les récentes déclarations des chefs militaires sur leur opposition au retour de Marc RAVALOMANANA, amènent 2 types de réactions. Je vous dis tout de suite que je fais partie de ceux qui n’ont pas arrêté de dénoncer dans les journaux les dérives du pouvoir de l’ancien régime et en particulier la manière dont Mr RAVALOMANANA a conduit le pays vers le bord du gouffre où il est.

Primo, ils avouent par cet acte le fait que le coup d’Etat a été un coup d’Etat militaire. Ils ont droit donc de s’opposer au retour de celui qu’ils ont chassé du pouvoir. Dont acte ? Alors, dans ce cas, il faut dénoncer le soi-disant acte juridique arguant que « l’armée a remis les pleins pouvoirs à la HAT, sinon à la hâte ». Qu’ils aillent au bout de leur idée d’avoir pris le pouvoir. Notre pays a déjà donné l’exemple d’avoir été dirigé par des militaires. On sait ce que cela a donné.

Le deuxio, relève plus de ma part de l’incompréhension totale et de l’écœurement quant à la possibilité pour mon pays d’évoluer un jour vers les chemins d’une vraie démocratie.

Pour moi, les militaires sont des fonctionnaires comme les autres. Personne ne les a élus aux postes où ils sont. Ils ne doivent donc pas participer à des débats qui sont purement politiques. Qu’ils aient leurs avis, c’est normal, être militaire c’est aussi être citoyen, mais les deux doivent être séparés.

Je n’ai jamais entendu parler, nulle part dans le monde, un « collectif de généraux retraités » se prononcer publiquement sur des textes politiques (accords de Maputo). Le fait d’avoir été étoilé donne-t-il plus de droit que le citoyen lambda ? Peut-être que ces généraux ont-ils la tête tellement dans les étoiles qu’ils se prennent pour « des stars » de la politique ?

Pleins de pourquoi

De quel droit ces fonctionnaires se permettent-ils d’interdire le retour de qui que ce soit, et quel que soit le poste ? Quel texte juridique (constitution, ordonnance, loi,…) leur donne-t-il le droit de s’opposer publiquement au retour de qui que ce soit sur notre territoire ? Ces militaires se sentent-ils investis du pouvoir de représenter les citoyens ? Quels citoyens représentent-ils ? Combien de citoyens ont voté pour eux ?

Déjà en pleine période de crise, certains d’entre eux, et des journalistes avec, ont dit que l’Armée est le dernier rempart ? Rempart contre quoi et d’abord de quel droit ? Rien dans la Constitution ne leur donne cette responsabilité. S’agissait-il à l’époque d’une invasion étrangère ?

Pas étonnant

De toute façon, vu la déclaration récente de l’un d’entre eux disant qu’il n’a pas de leçon de démocratie à avoir d’Amnesty International, il ne faut pas s’étonner des problèmes qui se passent dans la tête de certains de nos très haut gradés. On peut tout simplement espérer qu’ils ne soient pas très nombreux à avoir cette mentalité qui consiste à outrepasser la loi de notre pays et se prendre pour les représentants des citoyens. Dans une Nation moderne, cela n’existe pas.

L’autre étonnement vient du fait qu’il n’y a eu aucune réaction du Premier Ministre ou du Président de la HAT, suite à la déclaration des militaires. Cela voudrait-il dire que le pouvoir exécutif actuel est en dessous des militaires ? Ce soi-disant Exécutif n’a donc aucun pouvoir sur les militaires ? Mais dans quel pays en guerre sommes-nous ? C’est la « transition » vers un pays plus démocratique, et donc ce sont les militaires qui dictent leur loi aux citoyens ?

Comment s’étonner après que des Chefs de Région se mettent aussi a se mêler à tout ce bordel ambiant ? Et bientôt ce seront les douaniers, les policiers,… ?

Si on analyse bien, notre pays est resté arriéré politiquement depuis l’Indépendance car les fonctionnaires sont utilisés, et se laissent utiliser, comme des vulgaires instruments politiques. Depuis Tsiranana.

Des frustrés ?

C’est vrai que leur métier n’est pas facile dans un pays pauvre. Quand on a fait St Cyr ou Navale et que l’on se trouve à la tête de quelques Kalachnikovs, de vieux canons ou d’un Zodiac à la place d’un aviso escorteur, il y a de quoi être frustré. Si vraiment ils ne se sentent pas bien dans leur fonction, il faudrait leur donner la possibilité de passer dans l’administration (après test ou concours) ou alors pour ceux qui le veulent, quitter l’Armée et se lancer dans la politique. Comme dit l’adage populaire, pas besoin de sortir de Saint Cyr pour se poser des questions sur les limites de ses fonctions ?

Vœux pieux ?

S’il vous plaît messieurs les très haut gradés, respectez les citoyens, respectez les lois et institutions de notre pays, c’est la seule voie pour offrir un jour à nos enfants un vrai pays moderne et démocratique. Nos enfants le méritent.

Ce n’est pas parce que vous avez des galons, des étoiles et des armes que cela vous donne tous les droits. Non, non. Cela s’appelle la loi du plus fort ou plus exactement la loi de la jungle. Vous voulez faire de notre pays une jungle politique ?

S’il vous plaît messieurs de l’Exécutif, même de transition ou provisoire, on ne peut pas laisser notre pays sous le pouvoir des militaires, quelle que soit la qualité de nos troupes. Un militaire qui est démocrate, cela n’existe pas depuis la création du monde !

Comme d’habitude, je suis sûr de prêcher dans le vide. Mais que voulez-vous, sur le chemin vers la démocratie, il y a pleins de moulins à vents virtuels, et j’ai toujours eu un côté un peu Don Quichotte.

Mais j’ai quand même un avantage sur certains (je dis bien certains) haut gradés, c’est que je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas!

Par Georges Rabehevitra

Source: Tribune de Madagascar (24/12/2009).

Madagascar: L'armée critique la Charte de transition

Les médiateurs internationaux sont actuellement à Madagascar pour préparer le deuxième round de négociations de sortie de crise. S'il reste encore beaucoup de choses à discuter, plusieurs points de la Charte de transition, signée le 9 août, sont aussi remis en cause par l'armée qui ne souhaite pas que les courants politiques s'immiscent dans son organisation.

L’article 22 de la charte signée à Maputo instaurant un Comité de réflexion sur la défense et la sécurité nationale est aujourd’hui un sujet de controverses qui menace la sérénité du dialogue politique.

Le texte de création de ce comité stipule que les quatre grandes mouvances politiques identifiées pour les négociations nommeront deux membres chacune. Les militaires qui veulent officiellement dépolitiser leur corps rejettent ce qu'ils considèrent comme une intrusion dans leurs affaires.

Or c'est l’armée qui a précipité la chute du régime Ravalomanana, quand, en mars, une mutinerie a été déclenchée dans la capitale. Ne s’est-elle pas également opposée au retour du président évincé ? Et que dire du collectif de généraux à la retraite qui s’est opposé à la charte dans un communiqué publié sur papier à l'en-tête de la présidence de la Haute autorité de transition ?

Arrivé au pouvoir grâce à l’appui des militaires, Andry Rajoelina n’ignore pas qu’il lui faut ménager ce soutien décisif, mais Joaquim Chissano, le médiateur de la communauté internationale, s’est montré ferme : « hors de question de remettre en cause les accords signés le 9 août.»

Source: RFI (24/08/2009).

Wednesday, August 19, 2009

Côte d'Ivoire: Cei, Cci, Pnrrc, Rti… - Les plaies des programmes de sortie de crise

Les experts des différents programmes de sortie de crise sont en conclave depuis hier à Abidjan pour dégager les voies d`une élection démocratique et pacifique en Côte d`Ivoire.

«J`avais des inquiétudes avant la rencontre. Et après vos exposés, elles ont été confirmées». Cette confidence de l`imam Koné Ibrahim traduisait mieux, hier, l`état d`esprit des participants à l`atelier du Réseau Ouest-africain pour l`édification de la paix (Wanep-CI). «Analyse du processus électoral et propositions pour des élections démocratiques et pacifiques en Côte d`Ivoire». Tel est le thème autour duquel la section ivoirienne de cette organisation sous-régionale a donné la parole aux représentants des structures et programmes chargés de la sortie de crise. Tour à tour, la Commission électorale indépendante (Cei), le Centre de commandement intégré (Cci), le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc)… ont fait des exposés dont certains pans sont peu rassurants face à l`échéance du 29 novembre.

Le Cci dans le flou

Le chef du Cci, le colonel-major Nicolas Kouakou, chargé du processus de désarmement, de démantèlement et de démobilisation, a fourni des informations peu rassurantes. Suite au non-respect du chronogramme qui lui faisait initialement obligation d`achever son programme à la mi-août, l`Accord complémentaire 4 de Ouaga a proposé une prorogation. En faisant obligation désormais au Centre de terminer le processus à la fin du mois de septembre. Cette échéance est encore loin d`être garantie à cause des «difficultés financières» relevées par le colonel-major. Il a indiqué que sur les 650 éléments des Forces nouvelles (Fn) attendus à Abidjan dans le cadre de la première phase du déploiement de l`armée mixte, seuls 100 ont répondu présents pour l`instant. Quant aux Forces de défense et de sécurité (Fds) qui devraient également fournir le même nombre, elles n`en ont donné que 450 à ce jour. Nicolas Kouakou notera donc que sur les 8.000 hommes promis au Cci pour la sécurisation du scrutin présidentiel, moins de un huitième de cet effectif est effectivement à son service alors que le 29 novembre approche à grand pas. Il a révélé que depuis le 1er juillet, la sécurisation des centres de coordination à commencé. Toutefois, précisera-t-il, «ce n`est pas achevé à 100%. Le taux de couverture est d`environ 70% après un bilan fait lundi ».

Le Pnrrc et sa «bombe à retardement»

Du côté du Pnrrc, le tableau dépeint par le Dr Youssouf Soumahoro est tout aussi inquiétant. Du 29 juillet au 29 août 2008, 20.144 membres des Groupes d`auto-défense (Gad) de l`Ouest ont été démobilisés. Mais, leur démantèlement coince toujours. Autre situation préoccupante alors que la date des élections avance vite, certaines zones comme Bouna, n`ont jamais connu jusqu`à ce jour, d`opération de désarmement et de démobilisation. Dans le déroulement de son programme d`action, le Pnrrc doit par ailleurs achever la démobilisation de 16.433 autres ex-combattants qui attendront également de se voir démanteler par la suite. Il y a aussi le volet crucial de la réinsertion de toutes ces personnes à risque qui n`a pas encore été abordé réellement. Ce point, le Dr Soumahoro le qualifie de «bombe à retardement» s`il n`est pas réglé maintenant. Concernant la Cei, il a été révélé que dans certaines régions comme celle du Denguélé, des agents s`adonnent au racket autour de la révision de la liste électorale qui avance à pas de tortue. A cette accusation, le Dr Fatoumata Traoré, représentante de la structure dirigée par Mambé Beugré, a répondu que la question est inscrite à l`ordre du jour d`une réunion que son organisation devait tenir hier soir. M. Diaby, un participant représentant la primature a fait remarquer qu`il y a de plus en plus de plaintes contre la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) en ce qui concerne sa gestion de l`information politique. Il a demandé à la Cei d`intervenir auprès du média d`Etat pour que son traitement soit moins partial. A la cérémonie d`ouverture des assises, le président du conseil d`administration de Wanep-CI, Ambroise Koné, avait rappelé aux participants que la Côte d`Ivoire compte sur leurs réflexions pour une élection apaisée et démocratique. M. Joseph Koffigoh, ancien Premier ministre du Togo, a souligné que le cas de la Côte d`Ivoire ressemble à celui de la Sierra Leone, du Nigéria et du Ghana. Au nom des experts internationaux, il a souhaité que la fusion de toutes ces expériences soit pour Abidjan, un moyen pour sortir rapidement de la crise. Au nom de tous les experts nationaux conviés à ces assises, c`est le Dr Fatoumata Traoré qui a félicité les délégations étrangères pour l`exemplarité de leurs pays dans l`organisation d`élections démocratiques.

Source: Nord-Sud (19/08/2009)

Côte d`Ivoire: retard dans le désarmement des ex-rebelles

Le désarmement des ex-rebelles ivoiriens, censé s'achever fin septembre, prendra plus de temps que prévu, a déclaré mercredi le ministre de la Défense Michel Amani N'Guessan, assurant toutefois que le scrutin présidentiel du 29 novembre reste "tenable".

Signé fin 2008, le dernier accord de paix ivoirien prévoit que l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), dont le coup d'Etat manqué en 2002 a coupé le pays en deux, doit être désarmée "au plus tard" deux mois avant la présidentielle, reportée depuis 2005.

Cinq mille ex-combattants FN ayant vocation à faire partie de l'armée réunifiée après l'élection doivent ainsi être regroupés dans des casernes.

Ce regroupement ne pourra "pas du tout" être achevé avant fin septembre, a averti M. Amani N'Guessan, dans un entretien à l'AFP.

"D'ici fin septembre, on aura entamé l'encasernement des 5.000" éléments, qui devrait être bouclé "d'ici début novembre", a-t-il précisé, expliquant par des difficultés matérielles et financières ce nouveau retard dans le désarmement, jamais mis en oeuvre malgré les accords de paix successifs.

"Le 29 novembre est tenable", a cependant estimé le ministre, membre du parti du président Laurent Gbagbo, si chaque camp "fait preuve de souplesse"
dans l'application de l'accord.

La restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire - divisé depuis sept ans en un nord ex-rebelle et un sud gouvernemental - ne pourra pas non plus être terminée avant le scrutin, a-t-il souligné, alors que depuis longtemps des personnalités du camp présidentiel en font un préalable.

Si on attend "la restauration totale de l'Etat", "on n'ira jamais aux élections", a plaidé M. Amani N'Guessan.

De même, le déploiement de brigades mixtes FN/loyalistes de police et de gendarmerie, chargées de sécuriser le processus électoral, doit "évoluer progressivement" jusqu'à "l'échéance fatidique" du 29 novembre, a-t-il souligné.

Lancé début mai mais limité pour l'heure à l'affectation de quelque 500 éléments à Abidjan et Bouaké (centre, fief des FN), ce déploiement prévu de 8.000 hommes est censé reprendre fin août.

Concernant le démantèlement des milices pro-Gbagbo, qui selon l'accord de paix doit lui aussi s'achever deux mois avant l'élection, le ministre a dit ne pas y voir "un problème".

Selon lui, ayant obtenu satisfaction avec le maintien du chef de l'Etat au pouvoir, ces milices "n'ont plus rien à exiger de ce pays".

Alors que le texte prévoit le versement de 500.000 F CFA (750 euros) "pour solde de tout compte" à chaque combattant démobilisé, le ministre a appelé à un "compromis" sur cette question. En raison de son endettement, "la Côte d'Ivoire est incapable" de dégager ces fonds, a-t-il fait valoir.

Interrogé sur ces libertés prises avec le dernier accord de paix, signé à Ouagadougou et baptisé "Ouaga IV", M. Amani N'Guessan a indiqué qu'"au niveau des politiques, ça fait longtemps qu'on fait Ouaga V".

"On assouplit" le texte pour surmonter "les difficultés techniques", a-t-il expliqué.

Source: AFP (19/08/2009)

Nigeria: l'armée met en péril la trêve dans le delta du Niger

Le principal groupe armé du sud pétrolifère du Nigeria, le Mend, a indiqué mardi que le cessez-le feu qu'il a décrété en juillet était menacé suite à l'exécution d'un civil par l'armée, qui a démenti.

"De tels actes irresponsables de la part de l'armée, même s'ils sont dirigés contre des civils, ne sont pas acceptables et peuvent mettre en péril le cessez-le-feu actuel s'ils se répètent", a annoncé le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger dans un courriel aux médias intitulé "Menace du cessez-le-feu".

Selon le Mend, la force conjointe police-armée (JTF) qui opère dans le delta du Niger (sud) a "exécuté un homme qui n'était pas armé et jeté son corps dans la rivière". Les faits se seraient produits lundi matin dans les environs du gouvernement local d'Asari Toru, dans l'Etat de Rivers.

En représailles, des jeunes de la région ont attaqué l'unité de la JTF en cause et ont tué un soldat, selon le Mend qui a indiqué "soutenir les communautés qui agissent pour se défendre et qui se vengent des exécutions sommaires perpétrées pas l'armée".

Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la JTF, le commandant Rabe Abubakar, a cependant nié avoir tué un civil lundi matin.

"Aucun incident de la sorte ne s'est produit à ma connaissance (...) La JTF ne peut aller à l'encontre du programme d'anmistie", a-t-il déclaré.

Après l'annonce par le président nigérian Umaru Yar'Adua d'une offre d'amnistie aux militants déposant les armes et la remise en liberté du dirigeant du Mend Henry Okah, le groupe a décrété un cessez-le-feu de 60 jours, entré en vigueur le 15 juillet.

Le Mend, tout comme d'autres groupes armés dans le delta, a multiplié depuis 2006 les attaques contre les autorités et le secteur pétrolier au nom d'une répartition plus juste de la manne pétrolière. Ces violences ont fait nettement chuter la production de brut du pays.

Source: AFP (18/08/2009).

Monday, August 17, 2009

Zimbabwe: Tsvangirai enfin salué par l’armée zimbabwéenne

Le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai a été salué par les généraux de l'armée lors d'une cérémonie militaire, une marque symbolique de respect de la part de ceux qui avaient jusqu'à présent refusé de reconnaitre l'ancien dirigeant de l'opposition.

Plusieurs hauts gradés de l'armée sont d'ardents supporters du Président Robert Mugabe qui dirige le pays depuis son accession à l'indépendance en 1980. Le mois dernier, le ministre de la Défense Emmerson Mnangagwa avait déclaré que les responsables de la sécurité n'étaient pas tenus de saluer M. Tsvangirai.

En février, le président Mugabe et M. Tsvangirai, leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), ont formé un gouvernement d'union nationale après la défaite aux législatives de 2008 du parti de M. Mugabe, l'Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique (Zanu-PF).

Source: BBC News (11/08/2009)

Sahel: Les chefs d'état-major mobilisés contre al-Qaïda au Maghreb

« Examiner ensemble les voies et les moyens de consolider la coopération autour d'une lutte commune contre la criminalité qui sévit au niveau des bandes frontalières, et plus particulièrement le terrorisme ». Tel est l’objectif de la réunion des chefs d’état-major des armées d'Algérie, de Mauritanie, du Niger et du Mali, réunis à Tamanrasset, dans le sud algérien, depuis le 12 août et jusqu'à ce jeudi. Si les pays de la région n'ont aucun intérêt à voir la situation se dégrader, la coopération régionale en matière de renseignement et de sécurité, risque toutefois de se heurter à certaines réticences.

La réunion se déroule au siège de la sixième région militaire algérienne de Tamanrasset qui abrite aussi une base secrète de l'armée américaine, spécialisée dans l'écoute et la reconnaissance électronique. L'Algérie qui se présente comme la tête de pont de la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, cherche à entretenir des rapports de bon voisinage stratégique avec la Mauritanie, le Niger et le Mali, au moment où l'AQMI, al-Qaïda au Maghreb islamique, revendique plusieurs enlèvements et attaques visant des intérêts occidentaux.

Cela dit, si l'Algérie apporte par exemple, un soutien logistique à l'armée malienne, les choses ne sont pas si simples entre les deux pays, comme l'explique Mehdi Taje, chercheur associé à l’Ecole militaire de Paris : « Les Maliens reprochent aux Algériens de pouvoir soutenir et armer certaines factions de la dissidence touareg pour lutter contre les membres de l’AQMI, et les Maliens sont, entre guillemets, montrés du doigt par les Algériens du fait qu'ils puissent abriter des membres de la branche saharienne de l’AQMI. Donc, dire qu’ils iront vers une coopération étroite, que les services de renseignement vont s’échanger l’ensemble de leurs données, ce n’est pas vrai, je n’y crois pas ».

La France, elle, a promis de soutenir matériellement l’armée malienne. De leur côté, les Etats-Unis ont rappelé récemment qu'ils souhaitaient toujours installer le siège de l'AFRICOM, le commandement du Pentagone pour l’Afrique, dans un pays de la zone sahélienne.

Source: RFI (13/08/2009)

Wednesday, August 12, 2009

Côte d'Ivoire: Bouaké - Discussions inter-militaires - Les conclusions attendues le 29 septembre

« Nous sommes en train de travailler durement par rapport à la date du 29 novembre. Nous avons 2 mois, sinon même moins. Puisque le 29 septembre, nous devrons pouvoir rendre les conclusions définitives, que ce soient théoriques ou pratiques, de toutes nos discussions », a précisé le ministre Amani N’guessan, au sortir des échanges qu’il a eus avec l’état-major des Fn. C’était hier au cabinet civil de Forces nouvelles dans le fief de l’ex-rébellion. Pour le ministre de la Défense, le compte à rebours a déjà commencé et il est impérieux de tout mettre en œuvre pour ne pas compromettre la tenue des élections. Concernant la résolution de l’épineux problème des grades, la ville de Grand Bassam abritera les assises d’une commission technique, à cet effet. « Le problème des grades… Il fallait mettre en place une commission. C’est ce que nous avons fait.

Et la commission va se réunir à Grand Bassam pour
travailler pendant 4 jours. Pour régler ce problème. Le 24, nous aurons les conclusions de cette commission », a-t-il évoqué. Par ailleurs, en ce qui concerne le problème de recrutement de 5000 Van (Volontaires pour l’armée nouvelle), « nous aurons une équipe qui va encore se réunir pour créer une commission au plan national ». Le ministre Amani N’guessan a par ailleurs levé un pan du voile sur les grandes actions en cours, pour être dans le temps. « Pour le moment, nous sommes en train de rédiger un certain nombre de textes qui fondent l’action. Une fois que tous ceci est clair et net, pour avancer, ça devient très facile. Mais quand vous avancez sans savoir comment vous avancez, ça devient difficile. Pour le moment, nous sommes en train de réfléchir, de repréciser le comment marcher. C’est pourquoi je parle aussi d’acquis, parce qu’il y a des textes qui sont déjà prêts. Il y a les textes dont le contenu reste encore à discuter.

Nous continuons les discussions, il n’y pas eu de blocages. Et nous allons être dans le temps », espère-t-il. Et d’ajouter: « Nous avons débattu de tous les problèmes qui sont traduits dans les textes. Ces textes ont besoin de l’accord parfait de tous les militaires de Côte d’Ivoire. Il s’agit donc d’échanger. Mais surtout aussi de persuader sur notre volonté de faire en sorte que nous puissions sortir de la crise ». Auparavant, avant le début des discussions, il avait dans ses propos introductifs, mis les commandants de zones, les chefs des commandements supérieurs et le chef d’état-major des Fn devant les responsabilités communes à assumer dans l’exécution de la matrice militaire de l’accord de Ouagadougou, dans le temps imparti. « Sinon les élections seront compromises par notre faute», a-t-il averti.


Par Marcel Konan

Source: L'Expression

Côte d'Ivoire: Amani N'Guessan aux Fafn - "Le 29 novembre s'impose à nous"

Dans le cadre de l'avancement des activités militaires dans le processus de sortie de crise et sur recommandation du chef de l'Etat et du premier ministre, le ministre de la Défense ivoirien, Amani N'Guessan Michel, s'est rendu, hier mardi 11 août à Bouaké, QG des Fn, pour échanger avec l'ensemble de l'état-major des forces armées des forces nouvelles élargi aux commandants de zones sur les sujets tels que les grades, l'armée nouvelle, le statut des 3400, les 600 gendarmes et policiers Fafn, etc. "Nous sommes ici dans le cadre de l'opérationnel. Aujourd'hui, je suis venu, puisque l'échéance du 29 novembre s'impose à nous tous. Et après le dernier Cea, des instructions claires ont été données pour que nous puissions être prêts par rapport au redéploiement des premiers gendarmes et policiers et à l'encasernement des 5000 soldats, que nous soyons prêts au plus tard le 29 septembre, délai de rigueur. Sinon les élections seront compromises par notre faute. Allons y à la paix, la main dans la main. On n'attendra pas le 29 septembre", a expliqué d`entrée de jeu, Amani N'Guessan. Au sortir de la rencontre qui a duré plus de 5 heures d`horloge, le patron de la Défense a fait savoir que, "nous avons débattu de tous les problèmes. Ces textes ont besoin de l'accord de tous les militaires de Côte d`Ivoire. Il s'agit des échanges mais surtout de persuader en faisant en sorte que nous puissions sortir de la crise.

L'armée nouvelle, le statut des 3400, les 600 gendarmes et policiers, enfin il y a eu une multitude de textes dont les contenus ont été discutés de fond en comble". Et pour terminer, il a ajouté "nous sommes en train de travailler pour le moment par rapport à la date du 29 novembre. C`est que d`ici le 29 novembre, nous devons pouvoir rendre les conclusions définitives, qu'elles soient théoriques ou pratiques, de toutes nos discussions. Il y a des problèmes de grades que nous avons entamés hier à Abidjan. Nous allons mettre en place une commission. Et la commission va se réunir à Grand Bassam pour travailler pendant 4 jours pour régler ce problème. Le 24, nous allons avoir les conclusions de cette commission. Et à partir du 25 août, nous allons entamer le redéploiement des gendarmes et des policiers du Cci sur l'ensemble du territoire national".


Par Delmas Abib

Source: Le Nouveau Reveil

Tuesday, August 11, 2009

Madagascar: Déclaration de l'Armée - Marc Ravalomanana reste évasif

La déclaration des premiers responsables des forces de l’ordre sur le retour de Marc Ravalomanana gêne les participants au sommet de Maputo.

L’écho de la déclaration des officiers responsables au sein des forces armées, opposant un refus au retour au pouvoir de l’ancien chef de l’Etat dans le contexte actuel, est arrivé jusqu’à Maputo. Elle semble gêner les participants au Sommet dans le cadre d’un processus des négociations en vue de l’adoption de la charte de la transition.

L’ancien chef de l’État Ravalomanana a répondu laconiquement à la question sur cette déclaration, mardi. « On verra cela plus tard », a affirmé l’ancien président avant de s’engouffrer dans la salle de réunion à huis clos entre lui et les trois autres protagonistes, hier matin.

Le communiqué a été publié mardi, la veille de l’ouverture du sommet de Maputo. Le texte signé par les premiers responsables des forces de l’ordre touche l’un des points sensibles traités lors des négociations à l’Hôtel Carlton, suspendues le 16 juin.

Position discrète


Interrogé sur le sujet, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, s’est contenté de déplorer la démarche. « Les forces armées ne devraient pas prendre une telle initiative au moment du sommet de Maputo », a-t-il avancé.

« Nous sommes maintenant en phase de négociation et cela n’est pas de nature à apaiser la situation », a-t-il ajouté. « Et l’armée n’a pas à se mêler de politique », a-t-il renchéri.

L’argument de l’ancien conseiller régional semble expliquer la position, plutôt discrète, de la délégation Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition. « Il est difficile de se prononcer sur le sujet, car cela pourrait influer sur les discussions », a confié l’un des membres de la mouvance.

Joaquim Chissano, ancien président mozambicain et médiateur de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), préfère filer la patate chaude aux parties malgaches. « Le peuple malgache est libre de son opinion. Ce n’est pas à nous de prendre la décision », a-t-il indiqué. « D’ailleurs, nous devions rencontrer les militaires lors de notre mission, mais faute de temps, nous n’avons pas pu le faire », a-t-il ajouté, tout en promettant de revenir à la charge la prochaine fois.

Source: L'Express de Madagascar (07 août 2009)

Madagascar: Résolution de Maputo - Les Forces armées divisent l'opinion

Menaçante ou non ! La mise en garde des forces armées sur la décision à prendre lors du Sommet des quatre mouvances politiques, tenu actuellement à Maputo, Mozambique, suscite des réactions contradictoires surtout dans le milieu politique. Elle amplifie la divergence des points de vue en attendant la signature de la charte de la Transition.

Six hauts responsables des forces armées forment un bloc contre toute décision n'allant pas dans le sens de l'intérêt supérieur de la Nation, mais que les participants seront obligés de signer.
Ils préviennent qu'une telle décision ne peut en aucun cas être acceptée et appliquée à Madagascar.

Manassé Esoavelomandroso, président du bureau exécutif du Libéralisme économique et action démocratique pour la reconstruction nationale (Leader Fanilo), a ainsi trouvé normale la position des forces armées. Il a soutenu que ces dernières devraient défendre les acquis de la lutte populaire contre la dictature. « Le problème est actuellement la dichotomie entre l'aspiration populaire et la position de la communauté internationale », a-t-il évoqué, hier, lors d'un entretien à Mahavoky. Il remet en cause la légitimité ainsi que la représentativité des quatre mouvances, regroupées par la communauté internationale dans la recherche de solution à la crise.

Joint au téléphone, Zafilahy Stanislas Rakotomandimby, président du groupe parlementaire Tiako i Madagasikara (TIM) à l'Assemblée nationale, a par contre rappelé que le mouvement dont il fait partie consiste à remettre Marc Ravalomanana au pouvoir.

Sur la « Place de la légalité » dans l'enceinte du Magro à Ankorondrano, révérend Andrianalijohn Ndriamanampy de l'Alliance démocratique a avancé, hier, dans son discours « qu'une frange des militaires qui ont peur du retour de manivelle est à l'origine de cette déclaration ».

Rejet catégorique


Le ministre des Forces armées, le colonel Noël Rakotonandrasana, le secrétaire d'État à la gendarmerie, général de brigade Claude Ravelomanana, le chef de l'etat-major général de l'armée malgache (Cemgam), colonel André Ndriarijaona, le commandant de la gendarmerie nationale (COMGN), le colonel Jean Bruno Razafindrakoto, le ministre de la Sécurité intérieure, contrôleur général Organès Rakotomihantarizaka ainsi que le directeur général de la police nationale, Désiré Johnson Rakotondratsima sont co-signataires de la déclaration en question.

« Les Forces armées rejettent catégoriquement l'éventualité d'un retour de l'ancien président de la République au pouvoir. Cela entrainera inévitablement des graves troubles dans le pays », a été écrit dans leur communiqué.

Par Fano Rakotondrazaka

Source: L'Express de Madagascar (06 août 2009).

Côte d'Ivoire: Harmonisation des grades des FN - Les ex-rebelles connaîtront leur sort dans 3 semaines

Trois semaines. C’est le délai dont dispose la Commission spéciale d’harmonisation des grades pour régler une bonne fois pour toute l’épineuse question des grades des soldats des Forces armées des forces nouvelles (Fafn). Ce chapitre militaire de l’Accord complémentaire Ouaga 4 qui, jusque là reste un casse-tête chinois pour les autorités en charge du processus de sortie de crise, devrait trouver une solution définitive avant la date du 29 septembre 2009. Prenant la pleine mesure du sujet, le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, a convoqué, hier, à son cabinet, les 43 membres de cette commission pour statuer sur le mode opératoire de l’harmonisation des grades des soldats de l’ex-rébellion ayant appartenu aux Fanci avant leur engagement dans ce mouvement. Michel Amani a exprimé aux membres de la commission que ce rendez-vous est important dans la mesure où la résolution de ce problème conditionne en partie la tenue de l’élection du 29 novembre. «Le problème doit être réglé deux mois avant le 29 novembre. Je souhaite que la solution soit trouvée d’ici fin août. Le décret est clair, la Commission dispose d’un délai de 3 semaines à compter de sa mise en place pour rendre un rapport général des mesures proposées», a indiqué le ministre de la Défense. Avant d’aborder les questions de fond, il a appelé les différentes parties à éviter les positions tranchées afin de parvenir à des compromis. «Nous sommes dans un contexte de négociation; rien ne se fait de façon cartésienne. Je l’ai dit tout récemment quand j’ai rencontré l’état-major de l’armée élargi aux commandements. Dans le règlement des problèmes dans le cadre de la sortie de crise, 2+2 n’est pas égal à 4 forcément. Il faudrait que chacun de nous le sache», a-t-il conseillé. Il faut préciser que le général Gueu Michel et le colonel major Bamba Sinima conduisaient la délégation des Fafn à cette première rencontre de cette commission présidée par le général Touvoly Bi Zogbo, chef d’état-major particulier du chef de l’Etat.

Par Kra Bernard

Source: L'Expression

Monday, August 10, 2009

Côte d'Ivoire: Harmonisation des grades - Réunion de vérité ce matin au ministère de la Défense

Le règlement de la question des grades entre dans sa phase active avec une importante réunion
ce matin.

La question des grades qui se présente comme un préalable à la sortie de crise entre dans sa dernière ligne droite. Elle sera abordée aujourd'hui par le ministre de la Défense. Selon un communiqué du ministère, Amani N'Guessan convoque à partir de 10 heures à son cabinet la Commission spéciale d'harmonisation des grades. Si la teneur de la réunion n'a pas été évoquée, l'on se rend compte que cette rencontre sera l'occasion pour le ministre de rappeler à l'ordre les militaires afin que les choses avancent conformément à l'Accord politique de Ouagadougou, signé le 4 août 2007. A cet effet, plusieurs ministères prendront part à cette séance de travail. Il s'agit des ministères de l'Intérieur, de la Défense, de l'Economie te des Finances, de la Fonction publique et de l'Emploi, de l'Environnement et des Eaux et Forêt sans oublier la Primature. Ces ministères seront adjoints des représentants de l'état-major des armées, ceux des Forces armées des forces nouvelles, du secrétariat des Forces nouvelles, des directions de la police, de la gendarmerie, des Eaux et Forêts… Selon nos sources, c'est une réunion de vérité que convoque le ministre de la Défense afin que le processus de sortie de crise avance convenablement. On rappelle que lors de son traditionnel point de presse, tenue le vendredi 31 juillet dernier, le porte-parole du Premier ministre, M. Méïté Sindou avait rassuré les uns et les autres sur cette question de grades, affirmant, par la même occasion, qu'elle avance bien et que très prochainement, elle connaîtra un dénouement heureux. «Rien ne coince, c'est un processus qui est en cours», avait-il indiqué avant d'ajouter: «La dernières réunion a eu lieu à la mi-juillet. Il est donc clair qu'aujourd'hui, tout est mis en œuvre par le ministère de la Défense, les deux chefs d'état-major et par le cabinet du Premier ministre pour parachever la mise en œuvre des questions militaires». Après cette importante réunion, le ministre de la Défense se rendra demain mardi à Bouaké. Dans la capitale de l'ex-rébellion, le ministre de la Défense s'entretiendra avec la hiérarchie militaire des forces nouvelles ainsi que les ex-Com'zones pour évaluer l'exécution des missions militaires définies par l'Accord politique de Ouagadougou.

Par Cyrille Djedjed

Source: Le Quotidien

Wednesday, August 5, 2009

Guinée Bissau: La réforme de l'armée et de la police au menu d'une rencontre entre l'UE et la société civile

Une réunion sur la réforme sera organisée à Bissau ce mercredi et jeudi par la mission de l'Union européenne chargée de la réforme, avec le Mouvement national de la société civile pour la paix, la démocratie et le développement, en présence du ministre de la Défense et le chef d'état-major général des forces armées par intérim, Zamora Inducta, a appris Xinhua de source officielle auprès de la Commission de l'Union européenne en Guinée Bissau.

Cette réunion portera sur quatre grands thèmes: la réforme dans le domaine de la défense et de la police, la réforme et leurs effets, la réforme chez les anciens combattants.

La mission européenne chargée de la réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau prendra fin le 30 novembre prochain. Lancée en juin 2008, cette mission devait se terminer en mai 2009, mais elle a été prolongée de six mois.

Au niveau de la police, la réforme consiste à réduire les neuf corps de police, qui dépendent de cinq ministères différents, à quatre unités placées sous les tutelles des ministères de la Justice et de l'Intérieur.

Concernant l'armée, la réforme vise à la rendre plus efficace et à réduire le nombre pléthorique des officiers. Cette réforme concerne 2500 agents du secteur de la défense et de la sécurité.

Source: Xinhua