Les premières unités mixtes loyalistes/ex-rebelles chargées de sécuriser l`élection présidentielle prévue le 29 novembre en Côte d`Ivoire ont été installées officiellement mardi à Bouaké (centre), a constaté un correspondant de l`AFP.
Le ministre de la Défense, Michel Amani N`Guessan, a procédé à l`installation d`une brigade de gendarmerie et d`un commissariat de police, qui doivent accueillir à parité des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes) et des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion).
"Cet événement marque le début du redéploiement des 8.000 éléments sur l`ensemble du territoire national", a-t-il affirmé lors d`une cérémonie à Bouaké, fief des anciens rebelles qui contrôlent le nord depuis leur coup d`Etat manqué de 2002.
"Vous êtes sans distinction des policiers de Côte d Ivoire et des gendarmes de Côte d Ivoire", a lancé le ministre à la centaine d`éléments présents, alors que les FN réclament un "statut" pour leurs hommes.
M. Amani N`Guessan n`a pas précisé les effectifs de la brigade et du commissariat.
Lancé officiellement début mai, le déploiement prévu de 8.000 hommes sous la responsabilité du Centre de commandement intégré (CCI) - état-major mixte loyaliste et FN - s`était jusqu`à ce jour limité à l`affectation de quelque 400 éléments FDS à Bouaké et 100 FAFN à Abidjan, sans mission opérationnelle.
Ce déploiement, qui s`est heurté selon les autorités à des problèmes de financement, doit évoluer "progressivement" jusqu`à l`échéance du 29 novembre, avait indiqué le ministre à l`AFP la semaine dernière.
Chargés de sécuriser la présidentielle, les hommes du CCI, placés sous l`autorité des préfets, doivent également permettre à ces derniers en zone nord de retrouver les responsabilités sécuritaires détenues depuis 2002 par les "commandants de zones" FN.
Source: AFP (20/08/2009)
Le ministre de la Défense, Michel Amani N`Guessan, a procédé à l`installation d`une brigade de gendarmerie et d`un commissariat de police, qui doivent accueillir à parité des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes) et des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion).
"Cet événement marque le début du redéploiement des 8.000 éléments sur l`ensemble du territoire national", a-t-il affirmé lors d`une cérémonie à Bouaké, fief des anciens rebelles qui contrôlent le nord depuis leur coup d`Etat manqué de 2002.
"Vous êtes sans distinction des policiers de Côte d Ivoire et des gendarmes de Côte d Ivoire", a lancé le ministre à la centaine d`éléments présents, alors que les FN réclament un "statut" pour leurs hommes.
M. Amani N`Guessan n`a pas précisé les effectifs de la brigade et du commissariat.
Lancé officiellement début mai, le déploiement prévu de 8.000 hommes sous la responsabilité du Centre de commandement intégré (CCI) - état-major mixte loyaliste et FN - s`était jusqu`à ce jour limité à l`affectation de quelque 400 éléments FDS à Bouaké et 100 FAFN à Abidjan, sans mission opérationnelle.
Ce déploiement, qui s`est heurté selon les autorités à des problèmes de financement, doit évoluer "progressivement" jusqu`à l`échéance du 29 novembre, avait indiqué le ministre à l`AFP la semaine dernière.
Chargés de sécuriser la présidentielle, les hommes du CCI, placés sous l`autorité des préfets, doivent également permettre à ces derniers en zone nord de retrouver les responsabilités sécuritaires détenues depuis 2002 par les "commandants de zones" FN.
Source: AFP (20/08/2009)
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