Sunday, December 28, 2008

Côte d'Ivoire: Remise d'épaulettes aux sous-lieutenants de la 6ième promotion Tagro - Le CEMA veut instituer l'enquête de moralité au sein de l'armée

Pour indiscipline et absence régulière à la formation, Dédi Ouraga, un des sous-lieutenants a été déclaré aspirant avec six (6) mois de sursis. La décision a été rendue publique hier, à l’Ecole des Forces Armées (EFA), de Zambakro, lors de la double cérémonie de présentation au Drapeau et remise des épaulettes à la sixième promotion des sous-lieutenants et aux dignitaires issus du test d’Aptitude au grade d’officier (TAGRO).

Le général Philippe Mangou, chef d’Etat Major, n’est pas allé de main morte pour mettre en garde les militaires, qui désormais, n’obéiront plus à la hiérarchie. Cette décision, il l’a prise, à cause du mauvais résultat de la formation des élèves de la 6ième promotion issus du TAGRO, accentuée par l’indiscipline dont Dédi Ouraga, en fait les frais. Pendant six mois, l’élément épinglé par la hiérarchie supérieure de l’armée est mis en observation, soit, pour être confirmé comme sous-lieutenant, ou en cas de récidive, être radié.

Des 15 ivoiriens admis à cette formation, seul Dédi Ouraga, a été déclaré aspirant assorti d’un sursis. Très en colère, le CEMA, est monté au créneau juste après la cérémonie officielle à la place d’armes, pour dénoncer l’indiscipline dans les casernes des soldats censés être le modèle de la devise du pays, « Union discipline Travail ». 30 élèves de première année n’ont pas pu obtenir leurs moyennes annuelles dont la barre est fixée à 12,00. Selon le chef d’Etat Major, certains officiers ayant bénéficié de la bonne grâce de l’Etat sont devenus aujourd’hui des rebelles et prennent des armes pour détruire. Insistant désormais sur le mode de recrutement, Philippe Mangou, a fait remarquer que des enquêtes de moralité seront instituées et appliquées à tout ivoirien voulant faire carrière dans l’armée.

Aux élèves de l’EFA, il a affirmé qu’il faut strictement avoir 12,00 de moyenne avant d’être admis en classe supérieure et que le redoublement n’est permis q’une seule fois dans l’année. Dans le cas contraire, l’élève est exposé au renvoi immédiat. Avant le chef d’Etat Major, le colonel major, Toué Sékou, directeur de l’EFA, est intervenu en situant le contexte de cette double cérémonie. Il s’agit, selon lui, de présentation au drapeau, des élèves officiers d’active de première année et de la remise des épaulettes aux sous-lieutenants et dignitaires issus du Test d’Aptitude au grade d’officier (TAGRO). Avant de rassurer le CEMA et le ministre de la Défense, Amani N’Guessan, de son engagement personnel à mettre en œuvre le projet de formation des hommes au service de l’Etat et à la défense. Pour 2008-2009, 266 officiers issus de la 40ième promotion dont 21anciens étudiants civils, 30 enfants de troupe, 12 élèves étrangers issus du Mali, du Burkina et du Sénégal bénéficieront d’une formation à l’EFA. La cérémonie s’est achevée par la remise des épaulettes aux sous-lieutenants de la 6ème promotion.

Source: Le Patriote

Côte d'Ivoire: FDS - Mangou stigmatise le "comportement" déshonorant des militaires

L’école des forces armées (Efa) de Zambakro a abrité, hier, une double cérémonie militaire présidée par Amani N’Guessan Michel, le ministre de la Défense représentant le Chef de l’état. L’Ecole des forces armées (Efa) de Zambakro a abrité, hier, la présentation au drapeau des élèves officiers d’Active de 1ère année (Eoa 1) et de la remise d’épaulettes de sous- lieutenant, aux stagiaires issus du Test d’aptitudes au grade d’officier (Tagro). Une cérémonie au cours de laquelle le général de division Philippe Mangou, chef d’état-major des armées (Cema) a, dans un langage débarrassé de toute fioriture, dit des vérités crues à ses hommes.

Principalement à la cérémonie de remise d’épaulettes à 15 stagiaires issus du Tagro. Si 14 de ceux-ci ont été promus au grade de sous-lieutenant, en revanche, pour des raisons disciplinaires, l’un d’entre eux va transiter par l’étape d’aspirant pendant 6 mois avant d’être confirmé si «son comportement est acceptable», selon le général Mangou. Tout en s’associant à la joie des promus et de leurs familles respectives, le Cema a dénoncé, avec la dernière énergie, le laxisme, l’indiscipline et la médiocrité de personnes qui «aspirent à être des officiers», donc des meneurs d’hommes. Il a exhorté les uns et les autres à se ressaisir pendant qu’il est encore temps. «La moyenne pour aller en année supérieure, c’est 12. Ce n’est pas 11.99… Que ceux qui sont à la traîne se réveillent…», leur a-t-il dit.

En aparté, avec ses hommes, le Cema a été plus incisif et chacun en a pris pour son grade. Il est revenu sur les vertus du travail et de la discipline dans leur rang. «Au moment où nous reconstruisons notre armée, il vous faut être irréprochables sur tous les plans… ; dans la sous-région, un officier ivoirien doit incarner respect et droiture (…). Ceux qui vont s’illustrer par un mauvais rendement au travail ou par des comportements déshonorants seront purement et simplement rayés des effectifs… Ceux qui veulent se prévaloir d’une quelconque ancienneté dans l’armée, pour bénéficier de faveurs, peuvent faire valoir leurs droits à la retraite… à bon entendeur salut», a-t-il conclu. Dans son adresse de remerciement au ministre de la Défense et au Cema, pour leur attachement à la noble mission de formation des hommes, le colonel-major Touré Sékou, commandant de l’Efa, a situé le cadre de cette présentation des Eoa 1 au drapeau qui intervient après une Formation commune de base (Fcb).

Il a révélé que pour cette année académique, sa structure a en charge la formation de 266 élèves. A savoir: 127 élèves officiers d’active de 1ère année, 123 en 2ème; et 17 élèves officiers issus du Tagro. A cette 40ème promotion d’élèves officiers d’active, le chef de corps de l’Efa a expliqué que le choix du métier des armes exige force morale, rigueur et endurance. Pour la suite de leur formation, le colonel-major Touré a réitéré à chacun des officiers stagiaires, que leur choix du métier des armes est «l’engagement suprême à servir loyalement la Côte d’Ivoire même au péril de leur vie».

Source: Fraternité Matin

Morocco doubles military budget

According to reports by the Moroccan press, the 2009 defence budget will be the double of this year's budget in real terms, rising to 16 percent of all state expenditures. This comes at the same time as Morocco becomes the major recipient of European Union (EU) funds.

These rare details about Morocco's 2009 military budget increase were published recently by the Arabic language weekly 'Nichane', a sister publication of Morocco's renown French-language 'Tel Quel' magazine.

According to 'Nichane', "a huge budget has been assessed to the Army through the finance budget of 2009, thus doubling the budget of the previous year." The weekly adds that "all this happened in the Parliament under silence," asking why this significant budget rise has not been debated publicly.

The Rabat parliament had approved a budget for 2009 that supplies National Defence with a total of Dirham 34.526 billion (euro 3.11 billion). According to 'Nichane', this represents a record 16 percent of Morocco's national budget, and in real terms, the defence budget approved by parliament is twice the budget of last year. "Four years before the defence budget did not exceed Dirham 12 billion," the weekly adds.

According to 'Nichane', the doubled defence budget was "making it possible to enter deals to buy sophisticated weapons in order to create equilibrium in the region with Algeria." Neighbouring Algeria is seen as an arch-rival in Morocco, and blamed for the Moroccan failure to have its occupation of Western Sahara recognised internationally.

The independent weekly expressed its dismay over the lack of openness about the huge increase in military spending, while expressing that it understood the need to spend more on defence as Algeria had a military upper hand. It noted that during the reign of late King Hassan II, defence budgets were approved in silence by parliament, without public debate, but that under his son and successor Mohamed VI, also defence budgets had been revealed and discussed in the press. 'Nichane' deplored this setback, in particular at a time when the increase in military spending was doubling.

The huge increase in Morocco's military spending comes at a time when the Western Sahara conflict is deadlocked and the King insists he will only accept autonomy for the former Spanish colony, while the Saharawi liberation movement Polisario demands former peace agreements be respected, which include a referendum over independence. Polisario has threatened to break the 1991 UN-brokered ceasefire, which is overseen by a UN peacekeeping mission, MINURSO.

The doubling of the Moroccan military budget also comes at the same time that the Kingdom's economy is expected to expand rapidly because of a new treaty giving it an "advanced status" in the EU. The advanced status opens up EU markets for Moroccan products, but also will give the Kingdom cash transfers from Brussels in order to further its economic development.

According to recent reports by the state-controlled news agency 'MAP', Morocco will now become the principal recipient of European funds earmarked for the countries of the European Neighbourhood Policy (ENP). The Kingdom next year will get an annual financial assistance of more than euro 190 million. This financial assistance from the EU has allowed the Rabat government to expand budget spending in all sectors in 2009.

Source: Afrol News

Friday, December 26, 2008

Côte d'Ivoire: Intégration des 5000 ex-combattants dans l`armée - Le Président Gbagbo donne son ok

Le président de la République de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, a signé un accord intégrant les ex-rebelles des forces nouvelles dans les forces de sécurité ivoiriennes. Un important pas vers la stabilité du pays. Le président ivoirien Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion des Forces nouvelles ont signé un accord intégrant les ex-rebelles dans les forces de sécurité ivoiriennes, a-t-on appris mercredi de source officielle à Ouagadougou.

Il s'agit d'un accord complémentaire, appelé "Ouaga IV", à l`accord de paix de 2007. Avec cet accord, quelque 5000 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) devraient être intégrés "dans un délai de deux ans" dans la nouvelle armée ivoirienne."Le quatrième accord complémentaire vient d'être signé par Laurent Gbagbo, président de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, et Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, facilitateur du dialogue direct inter ivoirien", a déclaré le représentant spécial de M. Compaoré en Côte d'Ivoire, Boureima Badini, lisant un communiqué devant la presse. Le texte de l'accord avait été paraphé lundi à Ouagadougou par des représentants de la présidence ivoirienne et des FN.

"Le président Gbagbo l'a signé aujourd`hui (mercredi) à Abidjan, le Premier (ministre) hier à Paris. Le président Compaoré vient de le signer ce soir même à Ouagadougou", a confirmé à l`AFP le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alain Bedouma Yoda.


Un total de 600 éléments des FAFN déjà formés devraient être déployés, "sans délai", aux côtés de la police et de la gendarmerie (loyalistes) pour la sécurisation du processus électoral. L`accord prévoit aussi la formation de 3.400 autres éléments des FAFN pour être affectés à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement aux côtés des forces sécuritaires (police et gendarmerie). Le texte demande aussi au gouvernement ivoirien de verser un montant de 50000 FCFA (76 euros) comme "prime ou aide directe" à tout milicien ou soldat FAFN démobilisé. Le porte-parole de l`ex-rébellion ivoirienne, Sidiki Konaté, s`était félicité lundi après le paraphe du document que les protagonistes de la crise soient parvenus à un accord sur la question "très sensible" des militaires".

"Tout ce qui n`était pas encore fait et qui faisait peur à chacun vient d`être décidé par les deux délégations de façon responsable", avait déclaré M. Konaté, également ministre de l`Artisanat et du Tourisme dans le gouvernement de transition. "Ceci marque l`irréversibilité de ce processus mais surtout la volonté inébranlable des deux parties d`aller à la paix étape par étape, coup après coup", avait-il ajouté. L`état-major des FN revendique 36000 éléments. Les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes) comptaient en 2007 quelque 11000 soldats, 13000 gendarmes et 16000 policiers. "Ouaga IV" succède à trois autres accords complémentaires à l`accord de Ouagadougou conclu en mars 2007 par le président ivoirien et l`ancienne rébellion qui avait tenté de le renverser en septembre 2002.

Source: AFP

Tuesday, December 23, 2008

Nouvelle armée ivoirienne: un accord sur "ce qui faisait peur à chacun" (FN)

Le porte-parole de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), Sidiki Konaté, s'est félicité lundi à Ouagadougou que les protagonistes de la crise ivoirienne soient parvenus à un accord sur la question "très sensible" des militaires, "qui faisait peur à chacun".

Des représentants de la présidence ivoirienne et l'ex-rébellion ont paraphé lundi à Ouagadougou un accord complémentaire à l'accord de paix de 2007, prévoyant notamment l'intégration de 5.000 ex-combattants rebelles dans la nouvelle armée de Côte d'Ivoire.

"Nous venons d'attaquer ce qui était considéré comme le bastion très sensible. Ce qui faisait peur à tout le monde, c'est-à-dire la question militaire, des grades, des quotas" des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) a déclaré M. Konaté.

"Tout ce qui n'était pas encore fait et qui faisait peur à chacun vient d'être décidé par les deux délégations de façon responsable", a insisté M. Konaté, également ministre de l'Artisanat et du Tourisme dans le gouvernement de transition dirigé par Guillaume Soro, le secrétaire général des FN.
"Ceci marque l'irréversibilité de ce processus mais surtout la volonté inébranlable des deux parties d'aller à la paix étape par étape, coup après coup", a ajouté M. Konaté.

Il s'exprimait après le paraphe de l'accord par le général Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat major des FAFN et par le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, représentant le président ivoirien Laurent Gbagbo aux négociations.

En tant que chef de la délégation du camp présidentiel, M. Tagro a déclaré: "L'accord nous satisfait entièrement, puisque c'est nous qui l'avons écrit d'un commun accord et avons convenu de son contenu".

"Nous sommes conscients que notre pays est en crise et, depuis huit ans que ça dure, les ressources se sont raréfiées. Mais nous sommes également conscients que c'est sur nous-mêmes que nous devons compter d'abord pour sortir de la crise et nous trouverons les ressources là où il faut pour avoir la paix", a assuré M. Tagro.

"Si c'est le prix à payer, nous sommes prêts à le payer" a conclu le ministre de l'Intérieur.

Les deux délégations ont immédiatement quitté Ouagadougou à bord du même avion à la fin des discussions.

Source: AFP

Monday, December 22, 2008

Côte d'Ivoire: accord sur l'intégration des FN dans les forces de sécurité

Les représentants de la présidence ivoirienne et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) ont paraphé lundi à Ouagadougou un accord complémentaire à l'accord de paix de 2007, prévoyant d'intégrer les FN dans les forces de sécurité, dont l'AFP a obtenu une copie.

Cet accord complémentaire, appelé "Ouaga IV" doit ensuite être signé officiellement, à une date indéterminée, par le président ivoirien Laurent Ggagbo, le Premier ministre du gouvernement de transition issu de l'accord de mars 2007 Guillaume Soro (leader de l'ex-rébellion) ainsi que par le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne.

Quelque 5.000 ex-combattants des Forces armées des FN (FAFN) devraient être intégrés "dans un délai de deux ans" dans la nouvelle armée ivoirienne, selon le texte. "La mise en place effective de la nouvelle armée nationale (de Côte d'Ivoire) interviendra au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la République", est-il précisé.

"La mise en place effective de la nouvelle armée nationale (de Côte d'Ivoire) interviendra au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la République", est-il précisé.

Par ailleurs, 600 éléments des FAFN déjà formés devraient être déployés, "sans délai", aux côtés de la police et de la gendarmerie (loyalistes) pour la sécurisation du processus électoral.

L'accord prévoit également la formation de 3.400 autres éléments des FAFN pour être affectés à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement aux côtés des forces sécuritaires (police et gendarmerie).

Quant aux milices, "les deux parties conviennent dentamer leur démantèlement, le stockage de leurs armées et leur démobilisation (...) concomitamment avec la démobilisation des ex-combattants des FAFN".

Le texte demande au gouvernement ivoirien de verser un montant de 50.000 francs CFA (76 euros) comme "prime ou aide directe" à tout milicien ou soldat FAFN démobilisé.

Il prévoit également le redéploiement de l'administration territoriale et fiscale au "plus tard le 15 janvier 2009", a-t-elle ajouté.

Le texte a été parafé par le chef de la délégation du camp présidentiel Désiré Tagro, le général Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat major des FAFN et le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Alain Bédouma Yoda au titre de la facilitation.

"Ouaga IV" doit succéder à trois autres accords complémentaires à l'accord de mars 2007 signé par le président Gbagbo et l'ancienne rébellion qui avait tenté de le renverser en septembre 2002.

Source: AFP

Côte d'Ivoire: Accord complémentaire IV de Ouagadougou - La question des grades des ex-rebelles tranchée aujourd'hui

Réunis jeudi à Ouagadougou dans le cadre du Comité d’Evaluation et d’Accompagnement de l’Accord politique de Ouagadougou, les ex-belligérants que sont les Forces Nouvelles et le camp présidentiel ont travaillé sur le projet d’Accord complémentaire IV soumis par le Président Blaise Compaoré, facilitateur de la crise ivoirienne.

Ces travaux se sont ouverts dans la capitale burkinabè en présence du facilitateur Blaise Compaoré qui devant se rendre à Abuja pour le sommet de la CEDEAO dont il est le président, n’a pu assister à la fin desdits travaux.


A la fin des travaux qui ont duré toute une journée, les deux parties ont trouvé un compromis et se sont retirées pour soumettre le projet de texte à leurs différents mandataires qui, sauf changement de dernière minute, devaient parapher ce document de base qui en fera officiellement le quatrième accord complémentaire de l’Accord politique de Ouagadougou.


De sources bien introduites, ce quatrième accord complémentaire traite essentiellement des problèmes liés aux questions militaires (grades, quotas d’intégrations…), de l’unicité des caisses et aussi de l’identification générale des populations.


Notons que, pour cette autre réunion du CEA, la délégation présidentielle était conduite par le ministre Désiré Tagro et comprenait l’ambassadeur Alcide Djédjé.


Quant à la délégation des Forces Nouvelles, elle était conduite par M. Alain Lobognon et était composée du ministre Sidiki Konaté, du Général Soumaïla Bakayoko, du Colonel Ouattara.


Les travaux reprendront ce lundi 22 décembre 2008 en vue de l’adoption de la monture finale du quatrième accord complémentaire qui sera ensuite paraphé par les présidents Blaise Compaoré, facilitateur de la crise, Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire Général des Forces Nouvelles.

Source: IP/Notre Voie

Wednesday, December 17, 2008

Gabon: les militaires retraités barrent l'accès au camp Baraka

Les militaires admis à la retraite sont descendus dans la rue et ont barricadé, le 15 décembre, la voie publique non loin de l’entrée secondaire du camp Baraka à Libreville. Ils réclament depuis plusieurs années le paiement d'une prime pour services rendus à l'Etat et menacent de récidiver ce mardi.

Les anciens militaires, gendarmes et policiers retraités du Gabon, réunis sous l’égide du Syndicat national des agents retraités des forces de défense (SNARFD), ont barricadé la voie publique sur l’axe menant du carrefour de la SNI-Likouala au feu rouge d’Akébé-Plaine, non loin de la seconde guérite du camp militaire de Baraka. Ils entendaient ainsi réclamer le payement de leurs services rendus.

« Nous avons décidé de barricader la voie dans le but d’interpeller les autorités de la république afin qu’ils comprennent que nous avons nous aussi des besoins, mieux des droits et nous entendons nous faire comprendre », a déclaré le commandant Major Odja Kouma Oscar, président du SNARFD, selon le site Gabonews qui relaye l’information.

Le cahier des charges du SNARFD, qui compte 12.000 personnes, ne comporte pour seule revendication que le paiement de leurs services rendus. Depuis 2005, ce collectif d’anciens militaires posent la même revendication. Pour mémoire, ils avaient barricadé, cette année-là, la route nationale aux alentours de la ville de Ntoum et n’avaient levé leur siège qu’à la suite d’une intervention fort menaçante de la gendarmerie nationale.

En 2006, ces militaires retraités avaient tenté de paralyser la Direction générale de la solde pour empêcher les fonctionnaires de percevoir leur salaire.

En janvier 2008, un collectif des militaires retraités du Gabon avait annoncé des mouvements de protestation si les autorités de tutelle n’apportaient pas d’éclaircissements sur le blocage administratif entretenu par un des conseillers du Trésorier payeur général du Gabon, pour la vérification des fichiers des pensionnaires de l’armée qui doivent percevoir leurs pensions de retraite.

Le 24 juillet dernier, ils avaient encore observé un sit-in devant le palais présidentiel de Libreville. Aucune réaction officielle n’avait alors été enregistrée, alors même qu’un conseil des ministres se tenait simultanément audit sit-in. L'administration ne reconnaît pas ce droit. Pourtant, selon l’ancien, le commandant Major Odja Kouma Oscar, toujours cité par gabonews, « Le chapitre 71 du code du travail (CT) 3524 de la nomenclature budgétaire dans lequel les militaires sont cités déclare que ces derniers ont le droit, comme tout travailleur, de percevoir les services rendus ».

Les manifestants entendent dès demain fermer les voies secondaires qui permettent aux véhicules de circuler en contournant leurs barricades, notamment la voie Pont d’Akébé-Likouala.

Source: Gabonews

Côte d'Ivoire: accord de paix complémentaire signé jeudi à Ouagadougou

Des représentants de la présidence ivoirienne et de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) doivent signer jeudi à Ouagadougou un accord prévoyant notamment l`intégration dans l`armée de 5.000 éléments issus des FN, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"Ouaga IV", qui doit succéder à trois autres accords complémentaires à l`accord de Ouagadougou conclu en mars 2007 par le président ivoirien Laurent Gbagbo et l`ancienne rébellion qui avait tenté de le renverser en septembre 2002, aborde les "questions militaires", grades et quotas de FN dans l`armée, ont indiqué à l`AFP des sources proches du dossier.

Selon les mêmes sources, ce nouveau texte, qui doit être signé en présence du président burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne, prévoit que 5.000 éléments issus des FN soient intégrés à l`armée ivoirienne.

"Une nouvelle armée va voir le jour. Il faut que cette armée soit installée quelques semaines après la prestation de serment du nouveau président élu (à l`issue du scrutin dont la date a été reportée sine die en novembre, ndlr). Elle comprendra dans ses rangs 5.000 éléments issus des Forces nouvelles", a déclaré à l`AFP l`une de ces sources.

Il s`agit de les "intégrer en deux ans", "à partir de 2009-2010", a expliqué une autre source.

L`état-major des FN revendique 36.000 éléments. Les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes) comptaient en 2007 quelque 11.000 soldats, 13.000 gendarmes et 16.000 policiers, sans compter les agents des douanes et des eaux et forêts.


Sur l`épineuse question des grades que des membres de l`ex-rébellion, notamment les "com-zones" (commandants de zones) contrôlant le nord du pays, ont pu acquérir depuis le coup d`Etat manqué de 2002, il n`était pas possible dans l`immédiat de connaître les grandes lignes de l`accord.

Le texte qui doit être paraphé jeudi dans la capitale burkinabè recommande également "le paiement d`une prime de démobilisation" pour accélérer le désarmement des FN et le démantèlement des milices, processus actuellement en panne, ont ajouté ces sources.

"Ouaga IV" insiste également sur la nécessité de parvenir à "l`unicité des caisses de l`Etat", a précisé une source proche du dossier.


Le secrétaire national des FN à l`Economie, Moussa Dosso, a affirmé samedi que l`administration fiscale reprendrait ses activités "d`ici le 15 janvier" dans le Nord, où les anciens rebelles prélèvent des taxes depuis six ans.

Jeudi à Ouagadougou, les délégations doivent être conduites, côté présidence, par le ministre de l`Intérieur Désiré Tagro, et, côté FN, par Alain Lobognon, conseiller en communication de Guillaume Soro, Premier ministre du gouvernement de transition issu de l`accord de mars 2007 et leader de l`ex-rébellion.

Source: AFP

Monday, December 15, 2008

Mali: Armée malienne / * Vente illicite de matériels / * Des officiers aux arrêts

Des officiers supérieurs de l’armée malienne ont été coffrés, il y a trois semaines. La disparition de certains matériels militaires en est la raison. Il s’agit de vente illicite d’engins roulants et de pièces de matériels de guerre, selon nos sources. Les enquêtes sont en cours et d’autres interpellations pourraient s’en suivre.

La grande muette (l’armée) reste “silencieuse” quant au nombre d’officiers supérieurs concernés dans cette affaire, leur lieu de détention et la nature des matériels qui sont l’objet de ces arrestations. De même, le montant sur lequel portent les transactions reste sous silence. Certaines sources parlent de véhicules 4x4 appartenant à l’armée, de pièces détachées de matériels de guerre. Ces mêmes sources laissent entendre que de précédentes ventes ont porté sur du «matériel militaire lourd ».

Cette affaire fera certainement des vagues, car on peut aisément imaginer que les officiers supérieurs en cause n’ont probablement pas opéré en vase clos, et qu’il pourrait y avoir, de gros capitaines d’eau douce, qui peuvent magiquement passer entre les mailles du filet de la discipline militaire. Ceux qui sont aujourd’hui entre les quatre murs ne manqueraient pas de soutiens de taille au niveau de l’armée. Pour certains, des proches du président ATT seraient dans le lot. Mais, qui est proche d’ATT et qui ne l’est pas ? A moins que les informations ultérieures ne le précisent, cela ne change rien lorsque, c’est la nation et sa défense qui sont en cause. En entendant l’aboutissement des enquêtes qui ont été ouvertes, nos sources nous édifient sur quelques certitudes.

D’un, des matériels militaires ont été enlevés et vendus suivant des procédures peu orthodoxes. De deux, des officiers supérieurs en cause sont connus par la hiérarchie, et comme tels, ils ont été écroués. De trois, ces officiers en cause ont été transférés en d’autres lieux maintenus secrets et les enquêtes suivent leur cours. Précédemment détenus à Kati, selon certaines sources, ils ont été transférés au nord du pays, comme au bon vieux temps des bagnes du désert.

A l’état actuel des choses, la grande muette qui ne veut pas trop de bruit autour de ses affaires, montre sa détermination à aller jusqu’au bout des enquêtes déjà entreprises. Raison pour laquelle les différents porte-paroles de l’armée, à la DIRPA et au ministère de la Défense et des Anciens Combattants, sont prudents et assez réservés sur la question. « Pour le moment, il s’agit d’une sanction disciplinaire », selon le Directeur Général adjoint de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée), le Colonel Idrissa Traoré.

Le Colonel ne précise pas les faits et la nature des matériels, mais pour lui, « il y a un problème en cours ». Il serait d’ordre administratif et disciplinaire et les enquêtes détermineront ce qu’il en est. C’est pourquoi, le Colonel invite à la prudence pour ne pas « s’embourber ».

Selon lui, les sanctions disciplinaires qui sont courantes dans l’armée peuvent conduire les intéressés dans d’autres régions. « Pour le moment, il s’agit de sanctions disciplinaires, mais les gens essaient de faire la sensation et les rapprochements. On ne peut pas, pour le moment, parler d’armements lourds. Certains font de l’amalgame quand ils parlent de coalition entre ces éléments et la rébellion », explique le Directeur adjoint de la DIRPA.

Au ministère de la Défense et des Anciens Combattants, c’est la même retenue: « les gens sont entrain de polémiquer pour rien », nous dit-on. En fait de matériels, il ne s’agit que de vieilles voitures de l’armée qui doivent être reformées, explique notre interlocuteur. Tout en précisant qu’il n’y a pas eu vente d’armes; il a seulement laissé entendre que des camions militaires très âgés figurent dans le lot de matériels vendus. « Sur certains véhicules, la réglementation n’a pas été respectée, c’est suite à un système de contrôle interne plus rigoureux que la hiérarchie a procédé à des arrestations et a sanctionné les responsables en cause. Un officier supérieur n’est pas au-dessus de la loi, la réglementation doit être respectée », souligne notre source. C’est un problème interne de l’armée qui a des crises à gérer, sans avoir besoin de bruit, avise-t-il.

Source: Le Républicain

Sunday, December 14, 2008

Côte d`Ivoire: Tribunal militaire d’Abidjan - Au moins 2 ans ferme pour 86 des 104 militaires-grévistes

Le Tribunal militaire d`Abidjan (TMA) a condamné à au moins deux ans de prison ferme 86 des 104 militaires ivoiriens qui avaient manifesté fin septembre dans le centre du pays pour réclamer le versement de primes de guerre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Selon le verdict prononcé par le juge Ahmed Coulibaly, président du tribunal militaire d`Abidjan, "84 des accusés ont écopé de deux ans de détention militaire chacun (prison ferme), tandis que deux autres ont été condamnés à trois ans de prison ferme".

En revanche, 18 soldats ont été relaxés "au bénéfice du doute". Le 20 novembre, à l`ouverture de l`audience, la plupart de ces soldats avaient reconnu les chefs d`accusation, parmi lesquels "violation de consigne, trouble à l`ordre public et séquestration de supérieurs hiérarchiques". Les 104 soldats avaient déjà été radiés de l`armée après leurs manifestations dans les villes de Daoukro et Yamoussoukro (centre). La plupart d`entre eux viennent de Daoukro, une petite ville qui a été le théâtre d`un véritable soulèvement les 26 et 27 septembre, certains soldats ayant usé de leurs armes pour attaquer un cantonnement de la gendarmerie et voler du matériel militaire. Ils réclamaient le versement de reliquats de primes de guerre, baptisées "haut-les-coeurs" et promises pendant le conflit qui a éclaté en septembre 2002 après la tentative de coup d`Etat d`une rébellion dans le nord du pays. Les forces régulières de Côte d`Ivoire connaissent régulièrement des soubresauts à propos de ces primes.

Source: AFP

Saturday, December 6, 2008

Côte d'Ivoire: Apres les propos de Konate Sidiki - Des "officiers et sous-officiers" des FDS réagissent

La sortie musclée de Konaté Sidiki risquent d`envenimer la relative bonne cohabitation entre les FDS-CI et les FAFN. Toute la journée d`hier vendredi, notre téléphone n`a pas arrêté de crépiter.

Des officiers et sous-officiers de l`armée régulière ivoirienne ont même joint personnellement des journalistes de votre quotidien préféré Le Temps sur leurs téléphones mobiles. " Suis-je bel et bien au journal Le Temps ? " Presque tous les appels étaient ainsi libellés. Nos interlocuteurs ont laissé entendre qu`ils ne se sentent pas concernés par les palabres entre le FPI et les rebelles. Toutefois, ce qui les dérange, c`est cet amalgame de Konaté Sidiki: " On était tranquille à Bouaké lorsqu`on nous a tendu la main. On n`est pas demandeur de paix. On fait croire que les Forces nouvelles sont divisées. Nous sommes bel et bien soudées, responsables et nos forces sont intactes. Les Forces nouvelles sont homogènes (…) Si on nous attaque, on va prendre nos responsabilités.

On ira à Bouaké pour se réorganiser…. On n`est pas venu faire pitié ici…" Selon ces militaires, ces déclarations du porte-parole des rebelles s`adressent directement à eux. Surtout que Konaté Sidiki insistait sur l`équilibre des forces entre les FANCI est la rébellion. " Les gens font comme s`ils ont gagné la guerre, or c`est parce qu`ils (les militaires de l`armée régulière, ndlr) ont échoué face notre puissance de feu que nous sommes ici. Ca aussi les gens doivent le savoir ", disait-il. " Ecoutez chers amis, j`espère que vous transmettrez fidèlement mes propos. Je voudrais réagir aux propos injurieux du porte-parole des rebelles. Mais enfin, pour qui se prend-il, celui-là ? Il faut qu`il fasse attention. S`ils veulent retourner à Bouaké qu`ils s`en aillent. Une chose est sûre, c`est que tôt ou tard nous irons les y déloger, ce n`est qu`une question de commodité. " A indiqué ce sous- officier des FDS-CI sous le pseudonyme de ON. " Nous les militaires ne faisons pas de politique, mais ce jeune homme doit faire attention à ce qu`il dit.

Je suis originaire du Nord je préfère vous le dire maintenant. La rébellion nous nargue et le moment viendra où tout ça va prendre fin", menace T.A. Nous aurions voulu transcrire tous les appels que ces lignes ne suffiront pas. Cependant, force est de reconnaître que Konaté Sidiki a raté sa cible, lui qui croyait atteindre le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan en le traitant publiquement " d`idiot " au grand dam de la Nation que l`ancien Premier ministre du Président Laurent Gbagbo a servi avec dévouement. Pour le moins que l`on puisse dire, Affi continue d`être remercié de la plus mauvaise manière, lui qu`on n`a pas hésité à sacrifier sur l`autel de la rébellion.

Thursday, December 4, 2008

Zimbabwe: Police and soldiers clash

Police and soldiers from President Robert Mugabe's presidential guard engaged in running battles through the streets of the capital, Harare, on 1 December.

An IRIN correspondent said the police had intervened after about 100 soldiers began another looting spree in the city and fighting between the two groups ensued. Gunshots were heard.

The soldiers from the presidential guard were also heard singing the songs of the opposition Movement for Democratic Change (MDC) party, and seen making the open-handed MDC salute.

On 27 and 28 November, armed and uniformed soldiers embarked on looting sprees in the capital and also in Mutare, capital of Manicaland Province, according a resident who wished to remain anonymous.

The catalyst for the military indiscipline is an acute shortage of cash caused by hyperinflation. The soldiers, unable to withdraw their salaries from the banks, have resorted to robbery.

Police spokesman Wayne Bvudzijena said in a statement after last week's rioting: "About six soldiers have been arrested for assault and are still in police custody while investigations are continuing. What the soldiers are doing is illegal and they will be arrested."

A senior army officer, who declined to be identified, told IRIN that the soldiers responsible were very junior. "Those rioting were privates and corporals, the lowest ranks in the Zimbabwean military.

Junior soldiers rioting

"The junior soldiers are angry that very senior officers are stealing money meant to pay the salaries for the soldiers. The economic hardships felt by the soldiers has made many of them very desperate, to the point of robbing civilians."

Mugabe's ruling ZANU-PF government has increasingly relied on Zimbabwe's defence forces to fulfil all manner of functions; apart from suppressing dissent, the army has also become integral to the disbursement of agricultural inputs.

Soldiers received large payouts ahead of the general elections at the end of March 2008, but an annual official inflation rate of 231 million percent quickly eroded any benefits from the pay rise.

Judy Smith-Hohn, a senior researcher at the Institute for Security Studies, a Pretoria-based think-tank, told IRIN that "inflation has completely spiralled out of control and money has no value, so there is no way to appease anyone anymore. It has got to a point where something has to give ... This is where things become very worrying; but it is not surprising that this is happening."

She said in such scenarios the likelihood of unrest increased, and among Zimbabwean citizens "the optimism of the power-sharing agreement has given way to hopelessness."

A deal brokered by former South African President Thabo Mbeki - appointed as negotiator by the Southern African Development Community (SADC) - was signed on 15 September by Mugabe and both wings of the MDC.

The ink on the deal was barely dry before the deal floundered, and is now seen by many observers as moribund. However, Smith-Hohn said the SADC had not admitted that the power-sharing deal had failed, which has effectively prevented other actors, such as the African Union and the UN Security Council, from becoming involved.

Rumblings of dissatisfaction within the presidential guard, said to be the best equipped and best paid soldiers in Zimbabwe's defence forces, first emerged in September.

According to media reports, Lt-Gen Phillip Sibanda, head of the Zimbabwe National Army, was called to the barracks after the soldiers protested that they had not received a promised pay rise. The soldiers at the barracks heckled him after he told them there was no money to give them.

High ranking army, air force and prison officers gave Mugabe their unconditional support ahead of the elections this year, and condemned Morgan Tsvangirai, leader of the main faction of the MDC, as a stooge of Western imperialism.

After Mugabe - who has been in power since 1980 - won a run-off presidential election in June that was widely condemned as unfair and unfree, the upper echelons of the security services were rewarded with brand new 4x4 vehicles, in spite of disastrous conditions in Zimbabwe.

Widespread hunger

The economy is on its knees, while health, sanitation and water supply services have collapsed, the country is grappling with a cholera epidemic, and the UN predicts that nearly half the population will require food aid in the first quarter of 2009.

The state-run daily newspaper, The Herald, reported that the head of Zimbabwe Defence Forces, Gen Constantine Chiwenga, told the audience at the launch of the National Food Security Programme in the provinces of Matabeleland North and South on 30 November: "There is no need for us to expect manna from heaven, but work hard to produce all the food we need in the country.

"The reliance on non-governmental organisations has left us exposed to some countries that want to take advantage of us. There are organisations which come to us pretending to sympathise with us, when they are actually targeting our resources. If we let them get our land and resources, then we will be definitely recolonised," he said.

According to The Herald, government intends putting 500,000 hectares of land under maize production, with another 20,000 hectares devoted to producing other grains.

"Under the National Food Security Programme, targeted farmers are getting fertilisers, chemicals and seed for maize, sorghum, millet, groundnuts, beans, upland rice and other small grains," the Herald said.

Source: IRIN

Zimbabwe: "A hungry and angry soldier can be very dangerous"

Robert Charamba (not his real name) is a soldier in the Zimbabwe National Army. He was not among the soldiers who recently rampaged through the capital, Harare, because he was in the border town of Beitbridge visiting his wife, a cross-border trader.

"But if I had been around I would have joined my colleagues, because I understand colleagues who mugged and robbed foreign currency traders made enough money to see them into next year.

"It is very difficult to say exactly what forces are at play, but in a crisis situation such as we have, it is possible for some people to manipulate people and events.

"On the eve of the nationwide demonstrations against money shortages, [held on Wednesday 3 December] officials from the Reserve Bank [of Zimbabwe] visited all military barracks with truckloads of money and doled out Z$15 million [US$8] to all soldiers. I don't know how long they can go on paying money to calm restive soldiers.

"The soldiers are angry and restive. The generals are the only ones who are happy under this government. They have farms, get free food meant for soldiers which they divert to the parallel market; they receive free fuel and have several official cars, while the soldiers have to do without food and a decent uniform.

"Because of the nature of our job, which is different to that of police officers, we cannot solicit for bribes. Police officers are mounting 'private' roadblocks where they demand bribes as a way of supplementing their income. The only route open to soldiers is brazenly grabbing from the civilians.

"There is a facility under which soldiers are supposed to withdraw all their monthly salaries through the Reserve Bank of Zimbabwe, but the senior officers take that money and order us to go and queue like the rest of the population.

"The [Reserve Bank] governor [Gideon Gono] has presided over a chaotic period in the banking sector, and the feeling among soldiers is that a new person with fresh and innovative ideas should have been appointed. [Gono was recently reappointed for another five-year term by President Robert Mugabe].

"As far as we know, Gono is sending the local currency onto the parallel market in order to buy US dollars for himself and the ruling elite.

"So, when soldiers can't get money from the bank, where it should be, they naturally follow it to the parallel market, where the dealers are awash with freshly minted bank notes.

"We are human like everybody, and we have families which need to be fed, clothed, housed and educated. And when we can't get money from the normal places, like everybody is doing in Zimbabwe, we make a plan and unfortunately that is the chaotic route.

"Remember, a hungry man is an angry man, and a hungry and angry soldier can be very dangerous."

Source: IRIN

RDC: La motivation des militaires, une condition essentielle pour la restauration et la sauvegarde de la paix en RDC?

Après les élections et l’installation des institutions et autorités issues des urnes, mettant ainsi fin à de longues années d’instabilité et d’insécurité, la population de République Démocratique du Congo (RDC) était en droit de croire en une nouvelle ère. C’était sans compter avec les velléités de certains acteurs politico-militaires du pays et/ou d’ailleurs. La RDC est à nouveau dans la saga de la guerre dans sa partie Est, qualifiée - à tort ou à raison- par certains comme le poumon de l’insécurité dans ce pays.

Voilà plusieurs semaines que le conflit a repris entre la rébellion congolaise du général déchu Laurent Nkundabatware , et les forces gouvernementales. L’avance des troupes rebelles en direction de Goma, le chef lieu du Nord-Kivu, a provoqué l’exode de plusieurs dizaines de milliers de civils, entraînant semble-t-il, la déroute de l’armée congolaise présente sur place. Il a même été rapporté des cas de pillages et exactions. Quant à la MONUC, elle présente une neutralité à « géométrie variable » qui pousserait tout observateur à se poser si elle (la MONUC) est réellement une « Mission » ou une « Omission » des Nations Unies en RDC ? Retranchés dans leurs campements depuis des mois, les casques bleus ont laissé la population congolaise se débrouiller, prise au piège entre la violence des bandes armées gouvernementales et celle des bandes rebelles de Nkundabatware. Elle n’est intervenue, les 28 et 29 octobre dernier, que pour empêcher l’entrée des rebelles dans Goma.

Fort de ce qui précède, il était impérieux de réorganiser les choses dans le camp gouvernemental et dans cette quête, le Président Joseph Kabila vient de nommer en date du 17 novembre 2008, un nouveau chef d’état-major à la tête des armées. Il s’agit du Général Didier Etumba Longomba - qui a servi dans les ex-Forces armées zaïroises (FAZ), et originaire de la province de l’Équateur (nord-ouest) et dirigeait avant cette fonction, la force navale en remplacement du Général Dieudonné Kayembe. Cette nomination tombe à point nommé car l’armée avait besoin du tonus et/ou d’un autre souffle, après une nouvelle avancée de la rébellion dans la partie Est de la République. Mais est-elle suffisante pour faire face aux problèmes que pose les forces armées congolaises ? Reconnaissons que les forces régulières font faces aux multiples problèmes qui du reste, ne datent pas d’aujourd’hui – l’indiscipline, la démotivation, le manque de formation adéquate, les divisions internes, etc.-.

Le présent article jette un regard critique sur les corrélations possibles entre les conditions sociales des militaires et l’efficacité de l’armée. Il entend mettre l’accent sur le rôle que doit jouer l’armée congolaise appelée à devenir républicaine mais aussi sur la responsabilité de tout congolais afin que l’armée ne soit pas que de nom mais aussi de taille et de pointe dans sa mission de protéger nos frontières, les personnes et leurs biens.

Le rôle universel d’une armée et la situation en RDC

Il est universellement reconnu que les forces armées sont créées pour protéger la société; elles ont pour fonction de servir et de défendre la population dont elles sont issues. Cependant, pour mener à bien leur tâche, elles doivent occuper une position spéciale au sein de nos sociétés, surtout parce qu’elles sont les principaux détenteurs d’armes. Par ailleurs, dans n’importe quel pays, les militaires constituent un groupe très organisé et très discipliné, soudé par des traditions, des coutumes et des habitudes de travail, mais surtout par la nécessité d’agir ensemble et de pouvoir compter les uns sur les autres en temps de crise et de conflit - une dépendance qui peut littéralement être une question de vie ou de mort. Cette dépendance crée des liens et des loyautés solides et demande un niveau de cohésion dont peu d’autres professions peuvent se prévaloir. Ce sont ces qualités - la discipline, le dévouement et la loyauté - qui confèrent à la profession militaire son caractère particulier et qui, à certains égards, la distinguent du reste de la société.

Pouvons-nous sans froid aux yeux affirmer que l’armée congolaise remplit-elle ces qualités? La balance pencherait vers le non. En effet, les accusations contre l’armée régulière ne sont pas nouvelles. En 2007, la MONUC estimait que 40% des violations des droits de l’Homme en RDC étaient le fait des Forces armées de la RDC (FARDC). Pour sa part, l’organisation Human Rights Watch (HRW) note que « …Mal entraînés, peu disciplinés, fréquemment non rétribués et manquant de l’essentiel, les soldats du gouvernement commettent de nombreux crimes au cours de pillages…». Bien plus, Amnesty international renchérit que l’armée régulière commet des exécutions sommaires, arrestations arbitraires, violences sexuelles et pillages... La liste est longue, en particulier dans le Nord-Kivu en guerre. Il sied donc de s’arrêter un seul instant et réfléchir sur le pourquoi de cette situation au sein de nos forces armées? Quelle thérapeutique administrer pour sortir de cette impasse et rétablir l’intégrité territoriale et la paix durable? Ces questions sont nécessaires car il est proverbialement reconnu que quiconque veut aller loin, ménage sa monture! Bien plus, qui veut la paix, prépare la guerre!

Source: Afrique Echos Magazine

Défense de la RDC: Notre responsabilité à tous

Face à cette démotivation des hommes et des femmes qui constituent les forces armées de la RDC, il est de notre responsabilité à tous de mettre la main à la patte afin de redorer le blason des vaillants militaires ainsi que de notre pays qui sont tristement à la une dans certains médias et milieux politico-diplomatiques. Il est curieux, voire écœurant, de constater qu’alors que les parlementaires et les ministres – au niveau national et provincial- pour ne citer qu’eux, se régalent et palpent des millions en billets verts (dollars) ou des milliards en francs congolais, les hommes et femmes en uniforme croupissent dans le noir avec une solde de misère comme nous l’avons déjà souligné. Cela fait que tout individu placé dans des conditions similaires, ne peut qu’être démotivé et se résigner de mourir pour la patrie qui l’a presque oublié en ne le mettant pas à l’abri des sollicitudes.

Pouvons-nous comprendre, un seul instant, que les députés nationaux et provinciaux roulent carrosse et bénéficient des avantages que d’aucuns qualifient d’immérités sous prétexte qu’ils doivent être à l’abri des sollicitations, mais que l’on ne garantisse pas des conditions minimales à ceux qui sont censés protéger les parlementaires, les gouvernants, la population et leurs biens ?

Loin de de jeter la pierre aux députés- surtout ceux provinciaux- qualifiés par certains de « silence radio », relevons tout simplement que les parlementaires peuvent tout mettre en œuvre afin que l’armée soit dotée des moyens suffisants, s’assurer que les militaires soient régulièrement et adéquatement payés et/ou veiller à ce que leur argent ne soit pas détourné comme c’est presque devenu la norme en RDC. Les parlementaires sont donc, en principe en, mesure d’exercer leur contrôle sur l’armée. L’affaire n’est ni tabou ni relevant du secret - défense. En démocratie, le Parlement veille au fonctionnement de l’armée à travers « la définition des lois et règlements relatifs aux militaires », en votant son budget ou encore à travers la conformité de l’armée « avec la politique de sécurité nationale ». En commission parlementaire, les parlementaires doivent en principe recevoir tous les rapports détaillés sur les réformes envisagées ou entreprises dans les rangs de l’armée et peuvent organiser des auditions pour en savoir plus. Il est donc temps que nos parlementaires jouent leur rôle. Bien plus, nous suggérons que durant cette période de guerre, les « Grosses fortunes » contribuent à l’amélioration de la solde des militaires en acceptant de se débarrasser temporairement d’au moins 100 USD par mois puisqu’il en restera des milliers de dollars pour leur villégiature, leur extravagance, etc.

Les gagne-petits ne devraient pas non plus rester à l’écart, car ils devront aussi contribuer. C’est ici le lieu de faire recours utile à la fameuse philosophie ou doctrine de « un (1) zaïre pour un grand Zaïre » de l’époque du MPR, Parti-Etat. Si chaque citoyen peut contribuer avec au moins un Franc Congolais (FC)-pourquoi pas 1000 FC- nous ferons un grand Congo. Nous ainsi aurons participé, par cette contribution, à l’effort de guerre pour réarmer moralement, socialement et économiquement nos militaires. Mais, tout cela doit être fait dans la transparence pour éviter les cas d’abus et détournements, et par conséquent, l’enrichissement de certains et pousser d’autres à la démotivation décriée ici.

Au gouvernement, nous réitérons les vœux du Professeur Mwayila Tshiyembe pour qui « …Le gouvernement de la République n’a besoin ni de tribaliser l’armée, ni de la financer sur la possibilité de la créer. Parce que, sans armée, il n’y a pas d’Etat. L’armée est le bras de l’Etat pour agir en cas de coup dur, c’est-à-dire assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, assurer les libertés individuelles et assurer la survie des institutions. Quand elle est républicaine, l’armée, au-delà de protéger les personnes et leurs biens, a pour mission d’assurer l’intégrité du territoire, de garantir les institutions républicaines et de défendre les valeurs de liberté. C’est pour cela qu’elle est républicaine. C’est dire que les autorités du pays ont l’obligation, sinon le devoir, de faire en sorte que le Congo retrouve ce qu’il a perdu de l’étoffe d’un pays référant en Afrique centrale, dans la région des Grands Lacs et dans le golfe de Guinée. Avoir une armée républicaine est la condition sine qua non de cette présence, de cette visibilité du Congo… »

Que dire de plus ? Sauf rappeler qu’afin de réussir les cinq chantiers de la République -certains diront même « cinq plus »-, en y ajoutant entre autres la paix et la sécurité humaine, il sied d’investir dans la femme et l’homme congolais, les acteurs de développement durable.

S’ils ne sont pas embarqués dans le bateau de la reconstruction et du développement, il n’y aura point de salut ! Prenons donc conscience de mettre l’Homme au centre de tout projet afin qu’il vive en toute dignité et en toute liberté: Voilà le chantier des chantiers. Mieux, le premier grand chantier....

Source: Afrique Echos Magazine

RDC: La question de l’amélioration des conditions sociales des militaires congolais

Les échos en provenance du front à l’Est de la RDC corroborent le fait que l’armée congolaise est dans une situation très difficile. Outre une mauvaise gestion de fonds par sa hiérarchie, la corruption y est endémique. Sur le front, les fonds destinés au ravitaillement se volatilisent souvent avant d’arriver jusqu’à la troupe, poussant immanquablement les soldats à la rapine ou aux pillages.

Ce cliché macabre est malheureusement la réalité dans plusieurs coins et recoins de la RDC. Il est donc temps de changer de fusil d’épaule et de mettre les hommes et femmes de troupe dans des conditions ne fût-ce que minimales afin qu’ils puissent assumer leur mission.

La solde est un élément majeur de la condition du militaire. D’une certaine manière, elle reflète le prix qu’une nation accorde, en fonction de ses moyens, à ceux qui veulent la servir si besoin jusqu’au sacrifice du sang. Cependant, la situation des forces armées de la RDC n’est pas vraiment enviable et doit nous interpeller tous. En effet, déjà du temps de Mobutu, le ton fût donné par feu le général Mahele, le 29 mai 1992 qui, du haut de la tribune de la Conférence Nationale Souveraine, s’exclama en ces termes : « Vous venez de vous rendre compte de l’ensemble des conditions difficiles dans lesquelles évoluent le soldat congolais et sa famille. Ce constat est sombre à la suite de l’indifférence des pouvoirs publics vis-à-vis de l’armée. À ce sujet, des milliers d’hommes et de femmes, et surtout d’enfants, vous regardent fixement et vous interpellent pour savoir pourquoi et au nom de quoi le soldat congolais, depuis la Force publique, est privé d’avenir ? Serait-il irrémédiablement condamné à vivre ainsi, à s’éteindre ainsi en éternel quémandeur ? »

À l’époque de Laurent-Désiré Kabila, nous avons assisté à un engouement effréné des jeunes pour l’armée car la solde était de 100 USD, ce qui représentait une fortune dans les années 1997 et 1998. Des étudiants finalistes n’avaient pas hésité un seul instant de troquer leurs syllabus avec le fusil en rejoignant le rangs de l’armée pour combattre l’ennemi. Au fil du temps, cette « fortune » s’est malheureusement effritée. De nos nos jours, rares sont ceux qui touchent ne serait-ce que son équivalent - qui, dans l’entre-temps, a perdu de sa valeur-.

Aujourd’hui, les militaires congolais ne disposent pas d’une véritable solde. Ils ne reçoivent qu’une « ration » dont le montant est fixé par un taux barémique provisoire. Ce taux bien que réévalué en janvier 2006, reste relativement faible. Un soldat touche l’équivalent de 25 USD par mois, un adjudant-chef 34 USD, quant au colonel, il reçoit l’équivalent de 50 USD. Les soldats des brigades « intégrées » touchent généralement leur solde mensuelle - 65 dollars - grâce au contrôle exercé par l’EUSEC. Notons qu’outre la modicité de paiement mensuel des militaires, se pose le problème de sa régularité. Enfin, s’agissant de l’alimentation, les unités reçoivent mensuellement un fonds de ménage calculé sur la base de l’équivalent de 8 USD par homme et par mois, ce qui permet tout juste de fournir un repas quotidien pendant 10 à 15 jours.

Tout compte fait, l’on peut comprendre pourquoi le nombre d’exactions commises par les hommes en armes sur la population civile croît. Bien qu’il faille condamner ces actes et agissements, il est cependant nécessaire et urgent de mettre les hommes et femmes en armes à l’abri de sollicitudes. Cela est d’autant vrai car, tout soldat sait qu’il peut mourir au combat. Chose curieuse, son contrat avec la nation stipule qu’il défend le pays et que réciproquement le pays lui donne les moyens de se défendre. Ce qui semble ne pas être le cas en RDC et d’aucuns de se demander pourquoi mourir pour un pays qui ne semble pas se soucier de vous? Telle semble être la question à laquelle répondent les soldats congolais qui refusent de combattre ou qui désertent. Ils sont en un mot « démotivés ». Que faire?

Source: Afrique Echos Magazine

Monday, December 1, 2008

Côte d'Ivoire: Marine nationale - Les stagiaires mis en garde contre la drogue, le vol et la mutinerie

Les résultats des différentes sessions de formation ont été proclammés vendredi. La drogue, le vol, le racket, la mutinerie, l’indiscipline constituent les principaux maux qu’il faudra combattre désormais, au sein de la marine nationale. Car, indique le capitaine de frégate Assay Couachi René, commandant du centre instruction navale (CIN) de la marine, sis à Attécoubé, « ces phénomènes qui nous étaient jusqu’ici étrangers, ont pris des proportions intolérables, entraînant la majorité de nos éléments dans la déchéance totale. Pis, pour satisfaire leurs instincts, ces éléments n’hésitent pas à recourir aux armes ».

Il l’a indiqué vendredi dernier, dans ledit centre, à l’occasion de la proclamation des résultats de la 24ème session des brevets élémentaires de manœuvriers et mécaniciens, de la 10ème session du brevet élémentaire de fusiliers marins commandos et la 36ème session du cours de formation militaire et maritime. C’était en présence de nombreuses autorités militaires et civiles, avec à leur tête, le Gal de Brigade Akaffou, commandant de l’armée de terre, et le contre-amiral Vagba Fossignaux, commandant de la marine nationale. Toutefois, le commandant du CIN se dit satisfait de la formation reçue par ses éléments. C’est pourquoi, il a tenu à rendre hommage à tous les encadreurs, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur concours à la réalisation de ces cours. Abondant dans le même sens, les deux généraux ont insisté sur la discipline des éléments.

Car, rappelle le contre-amiral Vagba Fossignaux, elle est le fondement de l’armée. C’est pourquoi, il met les uns et les autres en garde: «Celui qui se fait radier ne reviendra plus jamais ici». Par ailleurs, les deux chefs militaires invitent les autorités ivoiriennes à mettre plus de moyens à la disposition des armées, pour une meilleure formation des éléments. Au cours de la cérémonie, les stagiaires, admis à l’issue d’une formation qui aura duré 2 mois pour les uns et 6 mois pour les autres, ont reçu leur parchemin.

Source: Fraternité Matin

Sunday, November 30, 2008

Elections-Sécurité: Conakry capitale de l'Afrique de l'ouest!

Le bureau des Nations-Unies pour l'Afrique de l'ouest en collaboration avec la CEDEAO organise à Conakry un seminaire sur le role du secteur de la sécurité dans la sécurisation des processus électoraux en Afrique de l'ouest. Ouvert ce matin, ce seminaire regroupe des participants venus des forces de défense, de sécurité et autres organismes chargés du processus électoral dans les pays de l'Afrique de l'ouest.

Pour commencer, Anatole Ayissi, conseiller politique principal au sein de l'institution sous-régionale a présenté le seminaire dans ses grandes lignes. Ensuite suivra le discours principal sur les processus électoraux, la définition du contexte par Tadjoudine Ali-Diabacté. La présentation des rôles, responsabilités et relations entre politiciens, services de police, forces armées, organes de gestions et société civile sera assuré par Mathieu Bile Boua.

Au menu de cette rencontre de trois jours, il y aura aussi la reforme du secteur de la sécurité, la contribution pour la professionnalisation des organes de sécurité, étude de cas sur le Ghana, les instruments existants concernant les devoirs et responsabiltés des institutions étatiques et régionales impliquées dans les processus électoraux en Afrique de l'ouest, le secteur de la sécurité: acteurs, cadres normatifs et arrangements institutionnels. Ce n'est pas tout car il y aura des recommandations qui seront développées en groupe de travail, la révision et approbation des recommandations consolidées.

Enfin, la cloture et la présentation des prochaines étapes par M.Said Djinnit, représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour l'Afrique de l'ouest.

Saturday, November 29, 2008

Cote d’Ivoire: Armée - Les agents du CCI lèvent leur mot d’ordre de grève

Pour désamorcer la grève qu’observaient depuis le 26 novembre les éléments de la brigade mixte de N’gattadolikro, composés des Fds-Ci et des Fafn pour le non paiement de leurs primes alimentaires et de leurs indemnités spéciales (primes de risques), le colonel-major Nicolas Kouakou, le commandant en chef du CCI (Centre de commandement intégré) accompagné du colonel Sam, son adjoint, se sont rendus, hier, à N’gattadolikro.

Où ils ont rencontré les soldats grévistes. En bon père de famille, le colonel-major Nicolas Kouakou a réussi à faire entendre raison aux soldats mécontents qui exigeaient le paiement intégral de leurs primes alimentaires et leurs indemnités de risques. Ainsi, il a indiqué que compte tenu des difficultés de trésorerie auxquelles l’Etat de Côte d’Ivoire est confronté, ils n’auront pas totalement satisfaction.

En revanche, ils ont reçu, chacun, séance tenante, de deux mois de primes alimentaires (120.000 francs Cfa) et un mois d’indemnités de risques dont le plus petit montant est de 100.000 Fcfa. Mais cette somme varie selon les grades des soldats. Après quoi, les soldats mécontents ont levé le dispositif qui barrait l’axe routier Tiébissou–Bouaké et qui empêchait la fluidité de la circulation. Selon leur porte-parole, le caporal Tuho Wonogo, ils ont dégagé la voie à cause des usagers de la route qui ont énormément souffert de leur mouvement de grève. Ils sont restés bloqués durant des heures dans leurs véhicules respectifs. Puis, il a promis qu’ils reprendront, lundi prochain, le travail, en occupant à nouveau tous les secteurs de l’ex-zone de confiance qu’ils sécurisaient. Toutefois, le commandant en chef du CCI leur a annoncé qu’il a reçu des promesses fermes du gouvernement pour leur payer, au plus tard le 15 décembre prochain, le reliquat de leurs primes alimentaires et de leurs indemnités de risques. Notons que les éléments de la brigade mixte du CCI de Bangolo, à l’ouest ont également levé leurs barricades, hier, à 13h. Tout comme leurs frères d’armes basés à Bonoufla, entre Daloa et Vavoua, dans le centre ouest du pays.

Source: Fraternite Matin

Friday, November 28, 2008

Togo: Remous au sein des Forces Armées: Une affaire de milliards de FCFA oppose les militaires à l'Etat-Major

L’affaire fait actuellement grand bruit dans les casernes. Selon les informations en notre possession, le Guide de la révolution libyenne lors de son dernier passage à Lomé aurait mis à la disposition des autorités togolaises, quelques milliards destinés aux Forces Armées Togolaises.

Ce geste de Mouammar Kadhafi viserait à remercier les hommes en kaki qui ont su assurer sa sécurité durant tout son séjour en terre togolaise. Mais selon notre source, les autorités togolaises auraient fait main basse sur cette importante somme.

« Nous avons appris que le Guide de la révolution libyenne, le Col. Mouammar Kadhafi lors de son passage à Lomé a mis une importante somme à la disposition des Forces de l’ordre. Il s’agit des milliards de nos francs. Malheureusement, l’argent n’a pas été partagé jusqu’ici. Nous ne savons même pas à quel niveau se trouve cette somme au jour d’aujourd’hui », a déclaré notre interlocuteur avant d’ajouter que « le Guide libyen a fait le même geste au Burkina Faso et au Bénin et que dans ces deux pays, les militaires sont rentrés en possession de leur droit ». Cette situation fait actuellement des mécontents dans les rangs des Forces Armées Togolaises.

Pour rassurer les uns et les autres, le chef d’Etat Major des FAT, le Général Zakari Nandja a fait personnellement le tour de quelques casernes pour mieux clarifier la situation. Partout où il était passé, il a laissé entendre que lui-même n’est au courant d’une quelconque somme que le Colonel Mouammar Kadhafi aurait laissée à la disposition des militaires. Mais reste à savoir s’il a pu convaincre ces éléments. « Moi je ne suis pas du tout convaincu. J’ai eu comme impression que le chef d’Etat major cherche à détourner notre attention quand il dit que nous sommes à la fin de l’année et que le président de la République lui-même peut penser à nous faire un geste. Non, qu’on ne nous prenne pas pour des bêtes. Pour cette fois-ci, nous irons jusqu’au bout », a craché un caporal-chef.

L’heure n’est donc plus à la blague et les grincements de dents ont atteint aujourd’hui leur paroxysme. En tout cas, partout c’est le nom du chef de l’Etat qui est cité. Les militaires attendent donc qu’il vienne clarifier la situation. « Nous attendons que le chef de l’Etat vienne nous dire si oui ou non le Col. Kadhafi nous a fait un cadeau. Parce que l’argent là, c’est beaucoup. On nous a dit que chacun peut toucher 800 000 F CFA. Ça peut nous servir aussi à construire une petite case même si c’est au village », pestent d’autres militaires, sans toute fois préciser la vraie source de l’information. Le chef de l’Etat est donc avisé.

Pire encore, il se dit aujourd’hui dans les casernes que les éléments des Forces Armées togolaises font souvent l’objet de tricheries lors des différentes missions de paix auxquelles ils participent. Pour le cas de la Côte d’Ivoire par exemple, les militaires togolais disent que ce que gagnent leurs camarades Béninois à la fin des missions dépasse de loin ce qu’ils gagnent. Ceci est dû au fait que les Nations Unies payent directement les éléments des autres pays alors que pour ce qui concerne le Togo, l’argent est versé à l’Etat qui à son tour règle les nôtres.

En tout cas, il urge que nos autorités changent de stratégies si tous ces faits sont vérifiés. Car les conditions de vie de nos frères militaires, surtout les moins gradés sont simplement lamentables.

Source: Le Correcteur

Côte d'Ivoire: Soulèvement des elements du CCI - La nouvelle armée annonce les couleurs

Avec le soulèvement de la Brigade mixte de Bangolo, c'est la nouvelle armée nationale en devenir, qui est en train de nous montrer que la Côte d'Ivoire ne connaîtra pas avec elle, des lendemains tranquilles. La brigade mixte de Bangolo se mutine. Elle a bloqué, il y a deux jours, mercredi 26 novembre 2008, la ville. C'est la façon pour ces éléments du Centre de Commandement intégré (CCI), de réclamer 11 mois d`arriérés de primes alimentaires. La Côte d'Ivoire est de plus en plus coutumière de pareils soulèvements. Le CCI, composé des éléments de l'armée régulière et de ceux des Forces nouvelles, est créé le 24 mai 2007 conformément à l'Accord politique de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007. Et selon le 3e Accord complémentaire, signé le 28 novembre 2007, le Gouvernement doit leur verser " une allocation- forfaitaire mensuelle, pour assurer les opérations de démobilisation, d`alimentation et de prise en charge des ex-combattants". Les regards sont tournés vers le Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro.

Mais le plus préoccupant, c'est que cette brigade mixte est la pépinière de la nouvelle armée qu'attend la Côte d'Ivoire. L'armée tant idéalisée et affublée de tous les superlatifs, c'est elle qui annonce ainsi les couleurs de larmes, en se rebellant pour revendiquer des primes. Le 14 mai 2005, entre les Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire (FDS-CI) et les Forces nouvelles (FN), un accord a été signé. Il concerne le désarmement de 42500 rebelles et 5 500 éléments d'autodéfense et la mise en place d'une armée "refondée et restaurée". Est-ce là le reflet de cette armée "refondée et restaurée"? Suite à l'attaque sanglante du camp militaire d'Akouédo, le 2 janvier 2006, alors que l'on voyait un coup d'Etat avorté, Séry Gustave, le "porte-parole" des assaillants a évoqué "une mutinerie liée au non-paiement des primes "hauts-les-cœurs") des militaires ". Le coup d`Etat du 24 décembre 1999, qui a renversé Henri Konan Bédié, est parti d'une mutinerie pour primes impayées. Récemment, à Yamoussoukro et à Daoukro, des éléments des FDS se sont mutinés pour réclamer des primes.

Régler la question des mutineries

Si l'armée idéalisée doit alors se comporter comme celles diabolisées (les armées du désordre et du crime), quel avenir militaire attend donc la Côte d`Ivoire ? Généralement, les revendications de base sont justifiées, mais elles sont vite récupérées et détournées par des hommes politiques, détracteurs internes et externes du régime. Qui veulent toujours renverser le Président de la République, Laurent Gbagbo. Un entêtement qui rappelle le débarquement de la Baie des Cochons, en avril 1961, à Cuba. Selon l`histoire, la Brigade 2506, formée de " 1400 exilés cubains financés et entraînés par la CIA ", sous la direction des agents Grayston Lynch et William Robertson, est débardée sur la côte sud de Cuba, à la plage Girón, surnommée " Baie des Cochons ". La CIA croit que le débarquement des " rebelles " va retourner la population contre Fidèle Castro. " Or, il n`en est rien, précise un expert, et les forces débarquées sont capturées, alors que le Président Kennedy retire au dernier moment son soutien à l'opération. Deux navires de la marine américaine, venus en support, sont coulés par l'aviation cubaine et neuf personnes sont exécutées suite à cet échec. " Et la cote de popularité de Castro est montée auprès des Cubains. C`est pourquoi la poursuite des mutins de Yamoussoukro et Daoukro devant la justice est une excellente mesure. Dieu sait comment en 1917, chez les Français, les Allemands et les Anglais (comme la mutinerie d'Etaples), les mutineries ont été réprimées. Après l'échec de l'offensive du Chemin des Dames et la mutinerie des hommes, " il y a 629 condamnations à mort et finalement 75 exécutions. " C'est Pétain, " devenu le général en chef des armées françaises à la place de Nivelle ", qui joue la modération. Mais l'armée aura compris que la mutinerie est un jeu dangereux. Les mutineries et autres soulèvements des forces armées, paralysent le processus. Même si l'Accord politique de Ouagadougou ne le stipule pas, puisons dans le passé. Car la résolution 1572 (12 octobre 2004) de l'ONU, avait prévu les sanctions individuelles pour contraindre les signataires de l'Accord à respecter leurs engagements. La réunion du 31 août 2005 du conseil de sécurité de l'ONU, avait brandi "la menace de sanctions individuelles contre les Ivoiriens qui bloquent le processus de paix en Côte d'Ivoire".

Même si nous avons changé de cadre et d'accord, il y a des aspects des résolutions passées qui peuvent servir de bons repères.

Source: Le Temps

Tuesday, November 25, 2008

Côte d'Ivoire: Ces soulèvements qui menacent la paix

La Côte d’Ivoire, qui vit une crise depuis le 19 septembre 2002, peut-elle sortir de cette situation pour s’engager, résolument, sur la voie de la réconciliation et de la paix définitive? L’Accord politique signé le 4 mars 2007 à Ouagadougou par les deux parties belligérantes, sous la facilitation du Président Blaise Compaoré, a convaincu plus d’un de répondre par l’affirmative.

Pour quelque temps, pourrait-on dire. En effet, malgré l’organisation de la Flamme de la paix à Bouaké, fief de l’ex-rébellion, des ex-combattants ne cessent de se soulever, en tirant des coups de feu. La mutinerie de Séguéla et de Vavoua, en mai dernier, à la suite du limogeage du commandant de zone Koné Zakaria, est encore fraîche dans l’esprit de tous les Ivoiriens. Des soldats acquis à la cause de Koné Zakaria, qui a fui la Zone 5, étaient auteurs de tirs légers de mécontentement, pour réclamer son retour.

Et, comme si ces éléments sont abonnés aux manifestations de rue, le 28 juin dernier, ils ont encore organisé des troubles qui se sont, cette fois, soldées par la mort de deux des leurs. Comme en période de guerre, un couvre-feu avait été instauré à Séguéla et à Vavoua, mettant la population dans une situation difficilement supportable. Il n’en fallait pas plus pour que le Premier ministre Soro Guillaume qui, depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou, s’était résolument engagé dans la sortie de crise, soit en courroux. Avec prestance, il a envoyé des émissaires, en l’occurrence le ministre Konaté Sidiki, porte-parole des Forces nouvelles, et le général Gueu Michel. Ce dernier a traduit, fidèlement, aux éléments des Forces armées des Forces nouvelles, les consignes du chef du gouvernement, par ailleurs leur secrétaire général : «Qu’aucun coup de feu ne retentisse et qu’aucune goutte de sang ne soit versée dans la zone ».

Les éléments de Koné Zakaria qui s’étaient réfugiés en brousse, craignant les représailles, avaient, ce jour-là, demandé pardon pour l’acte qu’ils venaient de poser. Jurant de ne plus recommencer. Ce que, les messagers de Soro Guillaume accepté, au nom de la paix. La vie y avait repris son cours normal. Le Président de la République est allé saluer ses frères et sœurs de Séguéla et de Vavoua. Le Premier ministre était très fier de l’accueillir de même que les populations sorties massivement tant à Séguéla qu’à Vavoua. Mais, contre toute attente, des éléments ont récidivé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces soulèvements ne sont pas faits pour booster le processus de paix engagé et devant aboutir à des élections pour lesquelles les opérations d’identification et d’enrôlement sont en cours. En zone centre, nord et ouest (Cno), il n’y a pas qu’à Séguéla et Vavoua que les éléments tirent. A Bouaké, récemment, les soldats démobilisés se sont fait entendre de la manière la plus violente qui soit. Chargé de conduire l’un des programmes de sortie de crise, le secrétaire exécutif du Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (Cnpra), M. Eben-Ezer Guébo Dja, dit souvent : « chaque coup de feu fait régresser la confiance des fonctionnaires redéployés ». Il n’a pas tort. En effet, un fonctionnaire ou agent de l’Etat redéployé est un vecteur de paix, de réconciliation. Les fonctionnaires sont, le plus souvent, utilisés comme des agents de bureau de vote, en Côte d’Ivoire. La guerre est finie. Les coups de feu ne doivent plus résonner. Les Ivoiriens aspirent à une seule chose : la paix.

Source: Fraternite Matin

Côte d'Ivoire: Communiqué de presse de l'état-major des FAFN

Tôt ce matin du lundi 24 novembre 2008, entre 04h 30mn et 05 h 30 mn, des individus armés non identifiés ont tenté de prendre le contrôle de la poudrière du commandement de la zone Fafn de Séguéla et ont par ailleurs libéré des prisonniers. Ces individus ont été repoussés par les éléments Fafn de la zone de Séguéla, mettant ainsi en échec un plan qui visait la récupération d’armes de guerre en vue d’une attaque de plus grande envergure.

Le bilan partiel fait état d’un mort du côté des éléments des Fafn et d’un mort du côté des assaillants. Le ratissage de la ville s’effectue actuellement par des patrouilles et les investigations sont en cours pour établir un bilan complet et savoir les mobiles réels de l’attaque. Néanmoins, le mode d’action de cette attaque laisse penser qu’il s’agirait d’un plan d’attaque généralisé sur les villes de Séguéla, Bouaké et Korhogo. Avec le démarrage effectif de l’enrôlement et de l’identification à Bouaké pour lesquels les populations vouent une attention très particulière, l’on peut dire qu’un autre pas concret et positif vient d’être franchi dans l’irréversibilité du processus de paix dans notre pays. L’état-major des Fafn tient donc à rassurer les populations que des mesures particulières sont prises pour garantir leur sécurité, leur tranquillité et leur quiétude sur l’ensemble des zones. L’état- major des Fafn tient également à mettre en garde tous ceux qui seraient tentés par une telle aventure sans issue. Enfin, les Fafn réaffirment leur attachement indéfectible à l’APO et réitèrent leur engagement dans l’application intégrale dudit accord.

Fait à Bouaké le 24 novembre 2008

Le chef d’état-major des FAFN