Quelque 322 sous-officiers de la police nationale ivoirienne, qui avaient manifesté en février pour réclamer le reliquat d'une "prime alimentaire", ont été suspendus et privés de soldes pendant 10 mois, a annoncé jeudi soir la direction de la police nationale.
Ces policiers avaient observé les 12 et 13 février "un mouvement de grève avec usage de grenades lacrymogènes et pose de barricades pour empêcher le fonctionnement normal des services", a expliqué la direction dans un communiqué lu au journal de la radio-télévision ivoirienne (RTI).
En service dans des compagnies républicaines de sécurité (CRS) et à la brigade de surveillance des personnalités (BSP), les grévistes réclamaient le versement de 450.000 FCFA (686 euros) correspondant au reliquat d'une "prime alimentaire" versée pendant la crise ivoirienne. Issus de la promotion 2005-2006 de l'école de police, "qui n'a pas pris part à la guerre", ils ne pouvaient par conséquent "pas bénéficier de cette prime", selon la même source.
Le ministre ivoirien de l'Intérieur, Désiré Tagro, a finalement entériné la sanction de "dix mois de suspension de travail et de solde" proposée par un conseil de discipline au regard de la "violation grave" du règlement de la police qui interdit le droit de grève. "Cette sanction, qui n'est ni forte ni faible, est une mise en garde à l'endroit de tous les fauteurs de troubles", a prévenu la direction générale de la police.
Le ministre de l'Intérieur "n'acceptera pas que des comportements contraires à la loi gangrènent ce corps" et "exhorte (...) tous les fonctionnaires de la police nationale à faire preuve de loyauté et de
discipline", ajoute le communiqué. Après le déclenchement d'une rébellion en septembre 2002 visant à renverser le président Laurent Gbagbo, les autorités ivoiriennes ont versé des primes de guerre aux troupes loyalistes.
Des arriérés de ces primes occasionnent régulièrement des mouvements d'humeur au sein de la police et de l'armée ivoiriennes.
Source: AFP
Ces policiers avaient observé les 12 et 13 février "un mouvement de grève avec usage de grenades lacrymogènes et pose de barricades pour empêcher le fonctionnement normal des services", a expliqué la direction dans un communiqué lu au journal de la radio-télévision ivoirienne (RTI).
En service dans des compagnies républicaines de sécurité (CRS) et à la brigade de surveillance des personnalités (BSP), les grévistes réclamaient le versement de 450.000 FCFA (686 euros) correspondant au reliquat d'une "prime alimentaire" versée pendant la crise ivoirienne. Issus de la promotion 2005-2006 de l'école de police, "qui n'a pas pris part à la guerre", ils ne pouvaient par conséquent "pas bénéficier de cette prime", selon la même source.
Le ministre ivoirien de l'Intérieur, Désiré Tagro, a finalement entériné la sanction de "dix mois de suspension de travail et de solde" proposée par un conseil de discipline au regard de la "violation grave" du règlement de la police qui interdit le droit de grève. "Cette sanction, qui n'est ni forte ni faible, est une mise en garde à l'endroit de tous les fauteurs de troubles", a prévenu la direction générale de la police.
Le ministre de l'Intérieur "n'acceptera pas que des comportements contraires à la loi gangrènent ce corps" et "exhorte (...) tous les fonctionnaires de la police nationale à faire preuve de loyauté et de
discipline", ajoute le communiqué. Après le déclenchement d'une rébellion en septembre 2002 visant à renverser le président Laurent Gbagbo, les autorités ivoiriennes ont versé des primes de guerre aux troupes loyalistes.
Des arriérés de ces primes occasionnent régulièrement des mouvements d'humeur au sein de la police et de l'armée ivoiriennes.
Source: AFP
No comments:
Post a Comment