Plusieurs dizaines de soldats des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS, loyalistes) ont manifesté vendredi à Yamousskro (250 km au nord d’Abidjan) et à Daoukro (centre-Est), à coup de fusil pour réclamer le paiement de leurs primes « haut les cœurs ».
Outre les tirs en l’air, les manifestants ont érigé des barricades aux entrées et sorties des deux villes.
Les mutins en colère ont tiré pendant plusieurs heures à l’arme automatique et à l’arme lourde au camp militaire du deuxième échelon de Yamoussoukro.
Selon des manifestants qui ont gardé l’anonymat, le mouvement vise à protester contre la décision du ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, de ne payer effectivement que 50.000 francs par mois pendant 22 mois soit 1.100.000F au lieu des 2.400.000 à chacun.
« Nous qui sommes en poste avancé (ndlr ligne de front) avons droit à 90 000 francs Cfa par mois et ceux qui sont en base arrière à 45 000 francs. Les arriérés s’élèvent donc à 2 400 000 f pour chacun de nous et à 1 200 000 f pour chaque soldat de la base arrière», a confié à APA un des soldats manifestant.
A en croire ceux-ci, le Général Philippe Mangou Chef d’état major des loyaliste si et le ministre de la défense ont choisi de verser à chacun des militaires sans distinction 50 000 francs par mois sur le salaire pendant 22 mois.
« Ceci revient au bout de 22 mois à 1 100 000 francs pour chaque soldat quelle que fût sa position. Ceux de la base arrière ne perdent que 100 000 francs si on prend le montant initial d’arriérés, mais nous en poste avancé perdons 1 300 000 francs. Cela est trop. Nous nous insurgeons contre cette injustice », ajoute la même source.
Une première tentative de négociation menée par la hiérarchie a poussé les mutins à intensifier leur mouvement et à envahir le corridor nord de Yamoussoukro (vers Bouaké) en tirant en l’air sans s’en prendre à la population et sans interrompre la circulation.
En début de soirée un second groupe de médiateurs a réussi à ramener le calme et à faire rentrer les mutins en caserne pour discuter.
Le deuxième échelon de Yamoussoukro est constitué de soldats qui étaient au front pendant les hostilités et qui se sont retirés suite à l’opération de pré regroupement.
Cette mutinerie s’est déroulée simultanément à Yamoussoukro et à Daoukro (centre est) où sont aussi regroupés d’autres soldats retirés de la ligne de front.
Selon le lieutenant-colonel René Sacko, chef du Centre de planification de conduite des opérations (CPCO) de l’état-major des FD, le calme est revenu dans les deux localités.
Il a par ailleurs précisé que les entrées et sorties de Daoukro restent aux mains des manifestants.
En crise depuis le 19 septembre 2002 avec la partition du pays en deux, la Côte d’Ivoire tente d’aller aux élections après la signature de l’accord politique de Ouagadougou du 4 mars 2007.
Ledit accord a prévu la gestion des questions militaires par la misse en place du centre de commandement intégré (CCI) dont le siège se trouve à Yamoussoukro.
Source: APA
Outre les tirs en l’air, les manifestants ont érigé des barricades aux entrées et sorties des deux villes.
Les mutins en colère ont tiré pendant plusieurs heures à l’arme automatique et à l’arme lourde au camp militaire du deuxième échelon de Yamoussoukro.
Selon des manifestants qui ont gardé l’anonymat, le mouvement vise à protester contre la décision du ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, de ne payer effectivement que 50.000 francs par mois pendant 22 mois soit 1.100.000F au lieu des 2.400.000 à chacun.
« Nous qui sommes en poste avancé (ndlr ligne de front) avons droit à 90 000 francs Cfa par mois et ceux qui sont en base arrière à 45 000 francs. Les arriérés s’élèvent donc à 2 400 000 f pour chacun de nous et à 1 200 000 f pour chaque soldat de la base arrière», a confié à APA un des soldats manifestant.
A en croire ceux-ci, le Général Philippe Mangou Chef d’état major des loyaliste si et le ministre de la défense ont choisi de verser à chacun des militaires sans distinction 50 000 francs par mois sur le salaire pendant 22 mois.
« Ceci revient au bout de 22 mois à 1 100 000 francs pour chaque soldat quelle que fût sa position. Ceux de la base arrière ne perdent que 100 000 francs si on prend le montant initial d’arriérés, mais nous en poste avancé perdons 1 300 000 francs. Cela est trop. Nous nous insurgeons contre cette injustice », ajoute la même source.
Une première tentative de négociation menée par la hiérarchie a poussé les mutins à intensifier leur mouvement et à envahir le corridor nord de Yamoussoukro (vers Bouaké) en tirant en l’air sans s’en prendre à la population et sans interrompre la circulation.
En début de soirée un second groupe de médiateurs a réussi à ramener le calme et à faire rentrer les mutins en caserne pour discuter.
Le deuxième échelon de Yamoussoukro est constitué de soldats qui étaient au front pendant les hostilités et qui se sont retirés suite à l’opération de pré regroupement.
Cette mutinerie s’est déroulée simultanément à Yamoussoukro et à Daoukro (centre est) où sont aussi regroupés d’autres soldats retirés de la ligne de front.
Selon le lieutenant-colonel René Sacko, chef du Centre de planification de conduite des opérations (CPCO) de l’état-major des FD, le calme est revenu dans les deux localités.
Il a par ailleurs précisé que les entrées et sorties de Daoukro restent aux mains des manifestants.
En crise depuis le 19 septembre 2002 avec la partition du pays en deux, la Côte d’Ivoire tente d’aller aux élections après la signature de l’accord politique de Ouagadougou du 4 mars 2007.
Ledit accord a prévu la gestion des questions militaires par la misse en place du centre de commandement intégré (CCI) dont le siège se trouve à Yamoussoukro.
Source: APA
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