Ce mardi 6 avril 2010, sous la conduite de leur commandant en chef, les gendarmes se sont réunis au Toby Ratsimandrava. Parallèlement, le Chef d’état-major général des forces armées a lui aussi réuni les chefs de corps à Andohalo.
Chez les gendarmes, ce fut, selon les propos du général commandant en chef, Bruno Razafindrakoto, les 22 chefs de groupement et les 6 chefs de Circonscription qui ont été appelés à discuter avec l’État-major de l’organisation interne à la gendarmerie face aux rumeurs de dissensions dans l’armée. Les résolutions issues de cette réunion seront déposées auprès du ministre des Forces armées, déclare-t-il.
Il est vraisemblable que la situation apparemment confuse au sein de la gendarmerie par rapport à l’affaire FIGN et aux 500 millions d’ariary n’a pu être ignorée lors de cette réunion ; tout comme les rumeurs de « coup d’État » qui ont circulé dans la capitale la veille des Pâques. En tout cas, des observateurs n’ont pas manqué de faire le lien entre les deux réunions d’Andrefan’Ambohijanahary et d’Andohalo.
Officiellement, la réunion des militaires autour du chef d’État-major était une réunion ordinaire comme celle que les chefs de corps tiennent mensuellement.
Mais quand des réunions des hommes en armes se succèdent et se bousculent avant et après des rumeurs ou des manœuvres médiatiques de « coup d’État » ou de « coup d’éclat », il faut reconnaître que cela ne peut laisser indifférent. Surtout que rien n’a filtré des réunions, autant du Comité militaire pour la Défense nationale (CMDN) de Mahazoarivo du week-end que d’Ampahibe quelques heures auparavant. En tout cas, les forces armées ont été sollicités à plusieurs reprises par des forces politiques et une partie de l’opinion à prendre ses responsabilités.
Par Valis
Source: Madagascar-tribune.com (07/04/2010)
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