Trois officiers supérieurs de l`armée de Côte d'Ivoire (Fanci) ont été inculpés lundi à Abidjan pour "incitation à la révolte" et "complicité de vols d`armes" puis placés sous mandat de dépôt, a-t-on appris auprès du parquet militaire.
Ces trois officiers, déjà en détention provisoire depuis plus d`un mois à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (Mama), ont été inculpés par un juge d'instruction du tribunal militaire.
Leur identité n`a pas été dévoilée mais la presse ivoirienne avait évoqué l'arrestation du lieutenant-colonel Lanciné Fofana, du colonel Moustapha Chérif et du commandant Doulaye Sékongo, tous officiers à l`état-major à Abidjan.
L'épouse de Lanciné Fofana avait confirmé à l'époque à l`AFP l'arrestation de son mari tout en démentant vigoureusement les accusations portées à l'encontre de celui-ci, qui était responsable du musée de l'armée à Abidjan.
L'inculpation pour "vol" serait liée à la disparition d'armes à la poudrière de Yamoussoukro (centre), tandis que l'"incitation à la révolte" serait liée au soulèvement fin septembre d'une centaine de soldats cantonnés à Yamoussoukro et Daoukro (centre).
Ces militaires - 100 soldats et 4 sous-officiers - réclamaient des primes de guerre, baptisées "haut-les-coeurs", promises pendant le conflit qui a éclaté en septembre 2002 après la tentative de coup d'Etat d'une rébellion dans le nord du pays.
Les 104 militaires devraient d`ailleurs être jugés à partir de mardi par le tribunal militaire d'Abidjan.
Les forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au président Laurent Gbagbo), connaissent régulièrement des soubresauts en raison de reliquats non-payés.
Source: AFP
Ces trois officiers, déjà en détention provisoire depuis plus d`un mois à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (Mama), ont été inculpés par un juge d'instruction du tribunal militaire.
Leur identité n`a pas été dévoilée mais la presse ivoirienne avait évoqué l'arrestation du lieutenant-colonel Lanciné Fofana, du colonel Moustapha Chérif et du commandant Doulaye Sékongo, tous officiers à l`état-major à Abidjan.
L'épouse de Lanciné Fofana avait confirmé à l'époque à l`AFP l'arrestation de son mari tout en démentant vigoureusement les accusations portées à l'encontre de celui-ci, qui était responsable du musée de l'armée à Abidjan.
L'inculpation pour "vol" serait liée à la disparition d'armes à la poudrière de Yamoussoukro (centre), tandis que l'"incitation à la révolte" serait liée au soulèvement fin septembre d'une centaine de soldats cantonnés à Yamoussoukro et Daoukro (centre).
Ces militaires - 100 soldats et 4 sous-officiers - réclamaient des primes de guerre, baptisées "haut-les-coeurs", promises pendant le conflit qui a éclaté en septembre 2002 après la tentative de coup d'Etat d'une rébellion dans le nord du pays.
Les 104 militaires devraient d`ailleurs être jugés à partir de mardi par le tribunal militaire d'Abidjan.
Les forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au président Laurent Gbagbo), connaissent régulièrement des soubresauts en raison de reliquats non-payés.
Source: AFP
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