La Côte d’Ivoire, qui vit une crise depuis le 19 septembre 2002, peut-elle sortir de cette situation pour s’engager, résolument, sur la voie de la réconciliation et de la paix définitive? L’Accord politique signé le 4 mars 2007 à Ouagadougou par les deux parties belligérantes, sous la facilitation du Président Blaise Compaoré, a convaincu plus d’un de répondre par l’affirmative.
Pour quelque temps, pourrait-on dire. En effet, malgré l’organisation de la Flamme de la paix à Bouaké, fief de l’ex-rébellion, des ex-combattants ne cessent de se soulever, en tirant des coups de feu. La mutinerie de Séguéla et de Vavoua, en mai dernier, à la suite du limogeage du commandant de zone Koné Zakaria, est encore fraîche dans l’esprit de tous les Ivoiriens. Des soldats acquis à la cause de Koné Zakaria, qui a fui la Zone 5, étaient auteurs de tirs légers de mécontentement, pour réclamer son retour.
Et, comme si ces éléments sont abonnés aux manifestations de rue, le 28 juin dernier, ils ont encore organisé des troubles qui se sont, cette fois, soldées par la mort de deux des leurs. Comme en période de guerre, un couvre-feu avait été instauré à Séguéla et à Vavoua, mettant la population dans une situation difficilement supportable. Il n’en fallait pas plus pour que le Premier ministre Soro Guillaume qui, depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou, s’était résolument engagé dans la sortie de crise, soit en courroux. Avec prestance, il a envoyé des émissaires, en l’occurrence le ministre Konaté Sidiki, porte-parole des Forces nouvelles, et le général Gueu Michel. Ce dernier a traduit, fidèlement, aux éléments des Forces armées des Forces nouvelles, les consignes du chef du gouvernement, par ailleurs leur secrétaire général : «Qu’aucun coup de feu ne retentisse et qu’aucune goutte de sang ne soit versée dans la zone ».
Les éléments de Koné Zakaria qui s’étaient réfugiés en brousse, craignant les représailles, avaient, ce jour-là, demandé pardon pour l’acte qu’ils venaient de poser. Jurant de ne plus recommencer. Ce que, les messagers de Soro Guillaume accepté, au nom de la paix. La vie y avait repris son cours normal. Le Président de la République est allé saluer ses frères et sœurs de Séguéla et de Vavoua. Le Premier ministre était très fier de l’accueillir de même que les populations sorties massivement tant à Séguéla qu’à Vavoua. Mais, contre toute attente, des éléments ont récidivé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces soulèvements ne sont pas faits pour booster le processus de paix engagé et devant aboutir à des élections pour lesquelles les opérations d’identification et d’enrôlement sont en cours. En zone centre, nord et ouest (Cno), il n’y a pas qu’à Séguéla et Vavoua que les éléments tirent. A Bouaké, récemment, les soldats démobilisés se sont fait entendre de la manière la plus violente qui soit. Chargé de conduire l’un des programmes de sortie de crise, le secrétaire exécutif du Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (Cnpra), M. Eben-Ezer Guébo Dja, dit souvent : « chaque coup de feu fait régresser la confiance des fonctionnaires redéployés ». Il n’a pas tort. En effet, un fonctionnaire ou agent de l’Etat redéployé est un vecteur de paix, de réconciliation. Les fonctionnaires sont, le plus souvent, utilisés comme des agents de bureau de vote, en Côte d’Ivoire. La guerre est finie. Les coups de feu ne doivent plus résonner. Les Ivoiriens aspirent à une seule chose : la paix.
Source: Fraternite Matin
Pour quelque temps, pourrait-on dire. En effet, malgré l’organisation de la Flamme de la paix à Bouaké, fief de l’ex-rébellion, des ex-combattants ne cessent de se soulever, en tirant des coups de feu. La mutinerie de Séguéla et de Vavoua, en mai dernier, à la suite du limogeage du commandant de zone Koné Zakaria, est encore fraîche dans l’esprit de tous les Ivoiriens. Des soldats acquis à la cause de Koné Zakaria, qui a fui la Zone 5, étaient auteurs de tirs légers de mécontentement, pour réclamer son retour.
Et, comme si ces éléments sont abonnés aux manifestations de rue, le 28 juin dernier, ils ont encore organisé des troubles qui se sont, cette fois, soldées par la mort de deux des leurs. Comme en période de guerre, un couvre-feu avait été instauré à Séguéla et à Vavoua, mettant la population dans une situation difficilement supportable. Il n’en fallait pas plus pour que le Premier ministre Soro Guillaume qui, depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou, s’était résolument engagé dans la sortie de crise, soit en courroux. Avec prestance, il a envoyé des émissaires, en l’occurrence le ministre Konaté Sidiki, porte-parole des Forces nouvelles, et le général Gueu Michel. Ce dernier a traduit, fidèlement, aux éléments des Forces armées des Forces nouvelles, les consignes du chef du gouvernement, par ailleurs leur secrétaire général : «Qu’aucun coup de feu ne retentisse et qu’aucune goutte de sang ne soit versée dans la zone ».
Les éléments de Koné Zakaria qui s’étaient réfugiés en brousse, craignant les représailles, avaient, ce jour-là, demandé pardon pour l’acte qu’ils venaient de poser. Jurant de ne plus recommencer. Ce que, les messagers de Soro Guillaume accepté, au nom de la paix. La vie y avait repris son cours normal. Le Président de la République est allé saluer ses frères et sœurs de Séguéla et de Vavoua. Le Premier ministre était très fier de l’accueillir de même que les populations sorties massivement tant à Séguéla qu’à Vavoua. Mais, contre toute attente, des éléments ont récidivé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces soulèvements ne sont pas faits pour booster le processus de paix engagé et devant aboutir à des élections pour lesquelles les opérations d’identification et d’enrôlement sont en cours. En zone centre, nord et ouest (Cno), il n’y a pas qu’à Séguéla et Vavoua que les éléments tirent. A Bouaké, récemment, les soldats démobilisés se sont fait entendre de la manière la plus violente qui soit. Chargé de conduire l’un des programmes de sortie de crise, le secrétaire exécutif du Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (Cnpra), M. Eben-Ezer Guébo Dja, dit souvent : « chaque coup de feu fait régresser la confiance des fonctionnaires redéployés ». Il n’a pas tort. En effet, un fonctionnaire ou agent de l’Etat redéployé est un vecteur de paix, de réconciliation. Les fonctionnaires sont, le plus souvent, utilisés comme des agents de bureau de vote, en Côte d’Ivoire. La guerre est finie. Les coups de feu ne doivent plus résonner. Les Ivoiriens aspirent à une seule chose : la paix.
Source: Fraternite Matin
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