En réponse au communiqué des forces armées présenté à la presse, la présidence de la Haute autorité de transition (HAT) déclare ce vendredi 7 mai avoir pris acte. Elle ne s’en réjouit pas mais note « l’importance de la volonté des forces armées de laisser certains de leurs éléments, en raison de leurs compétences particulières, participer, à titre personnel, à la gestion de la Transition ».
La Police nationale elle aussi, bien qu’elle n’ait pas été sollicitée publiquement par la présidence de la HAT, déclare ce vendredi 7 mai, qu’elle ne présentera pas de candidats ministres. Néanmoins si l’État estime qu’un élément de la Police nationale est indispensable pour ses compétences, elle n’empêchera pas si le policier en question ne refuse pas. Tout ceci pour dire que la Police adhère entièrement à la position des forces armées et n’engage pas sa responsabilité dans le prochain gouvernement.
Mais quel militaire ou quel gendarme ou quel policier refusera d’entrer dans un gouvernement ? Jusqu’ici, c’est plutôt le contraire, confient d’anciens responsables proches de telles procédures de composition de gouvernement.
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