Les généraux des Forces Armées des Forces Nouvelles et ceux des Forces de Défense et de Sécurité nationale, sur la supervision du général de l’ONUCI et de la Force Licorne, se sont retrouvés jeudi dernier à Yamoussoukro. Au centre de commandement intégré, ils ont échangé sur les questions brûlantes qui minent le processus de sortie de crise.
Le Patriote: Colonel, de quoi a-t-il été question au cours de cette rencontre entre les généraux des FDS et FAFN ?
Colonel Kouakou Nicolas: C’est la première rencontre des Généraux au Centre de commandement intégré en cette année 2010, année du cinquantenaire, année des élections. Donc, nous avons grand espoir que tous les défis seront relevés. Et pour cette rencontre, c’est de coutume comme vous l’avez dit, que les généraux viennent à la rencontre du CCI pour donner des instructions et valider les travaux qui y sont faits. Et cette fois-ci, il a été question essentiellement de leur faire le point du déploiement du CCI, parler de l’harmonisation des effectifs, car chaque période concerne une nouvelle posture, et pour aller aux élections, il y a les forces de polices et de gendarmerie et éventuellement des forces armées et en dernier lieu les forces impartiales. C’est de tout cela qu’il a été question. En divers, nous avons abordé pas mal de questions, notamment, la vie de nos unités sur le terrain, les problèmes de matériels conventionnels pour le maintien de l’ordre ? Enfin, il a été porté à la connaissance de l’assistance que le commandant de l’ONUCI finit son mandat à la fin du mois de mars et va quitter la Côte d’Ivoire.
LP: Nous apprenons que les éléments FAFAN du CCI sont en grève. De quoi s’agit-il exactement?
Cl K.N: Ce n’est pas une grève en tant que telle. J’appelle ça une manifestation d’humeur. Je voulais dire à nos jeunes frères, à nos enfants que c’est un problème qui est connu, de tous, moi-même j’étais dans la zone il y a deux semaines de cela, nous en avons débattu, toutes les autorités ont été saisies, les ministres, la primature. Mais j’ai eu à leur expliquer que émargeant au budget de l’Etat, y a des dispositions pratiques à prendre. On n’ignore pas qu’à un moment donné, le gouvernement ne fonctionnait pas en tant que tel, il y a le budget à mettre en place et que tout ce qu’ils évoquent comme problème sont réels. Mais qu’effectivement les solutions seront trouvées puisque tout est à l’étude, tout est pris en compte. Donc pour nous, il faut que nos frères reviennent rapidement à la raison. J’ai eu à leur dire sur le terrain qu’ils sont appelés à être des policiers en plein temps à la sortie du processus et qu’il faut donc qu’ils évitent de se syndicaliser. Au contraire ça ne fait que retarder la sortie de crise. Je réitère mon appel, les Généraux sont saisis, de même que le département ministériel et tout est mis en œuvre pour que des solutions soient trouvées, mais il ne faut pas qu’on procède par des menaces. Nous sommes militaires et nous sommes aux ordres, quand les problèmes sont posés, l’idéal est qu’une solution soit rapidement trouvée. Mais n’oublions pas que nous sommes dans un pays en crise depuis bientôt une décennie et que les ressources additionnelles ne viennent pas comme ça et des militaires n’émargent qu’au budget de l’Etat. Nous essayons de faire des mains et pieds pour que des solutions soient trouvées
LP: Peut-on lever un coin de voile sur le déploiement de CCI et l’harmonisation des effectifs ?
Cl K.N: Le déploiement de CCI a commencé depuis 2009, nous allons par étapes, parce que, qui dit déploiement des forces humaines, dit problème de logistique. Dans un premier temps, notre souci, c’est permettre à l’autorité de l’Etat de s’exercer sur l’ensemble du territoire. Il faut que le CCI soit présent et dans 11 localités en zone CNO. Il y est effectivement présent. Il n’y a que 10 localités qui abritent les tribunaux, plus une autre localité, Vavoua, qui est un cas spécifique parce que c’est un département qui traite avec le tribunal de Daloa et il faut que le CCI soit là, pour faire toutes les procédures nécessaires pour que le tribunal de Daloa se mette en mouvement. Pour juger tous les cas ayant trait au processus judiciaires.
Au niveau des effectifs, nous avons 8.000 policiers et gendarmes à déployer. Le déploiement de ces 8.000 policiers va de paire avec la résolution des problèmes logistiques. Donc, en fonction des problèmes logistiques, nous déployons. Mais sachez que dans les 11 localités en zones Cno, plus Bangolo, le CCI est présent.
Propos recueillis par Jacquelin Mintoh.
Source: Le Patriote (13/03/2010)
Le Patriote: Colonel, de quoi a-t-il été question au cours de cette rencontre entre les généraux des FDS et FAFN ?
Colonel Kouakou Nicolas: C’est la première rencontre des Généraux au Centre de commandement intégré en cette année 2010, année du cinquantenaire, année des élections. Donc, nous avons grand espoir que tous les défis seront relevés. Et pour cette rencontre, c’est de coutume comme vous l’avez dit, que les généraux viennent à la rencontre du CCI pour donner des instructions et valider les travaux qui y sont faits. Et cette fois-ci, il a été question essentiellement de leur faire le point du déploiement du CCI, parler de l’harmonisation des effectifs, car chaque période concerne une nouvelle posture, et pour aller aux élections, il y a les forces de polices et de gendarmerie et éventuellement des forces armées et en dernier lieu les forces impartiales. C’est de tout cela qu’il a été question. En divers, nous avons abordé pas mal de questions, notamment, la vie de nos unités sur le terrain, les problèmes de matériels conventionnels pour le maintien de l’ordre ? Enfin, il a été porté à la connaissance de l’assistance que le commandant de l’ONUCI finit son mandat à la fin du mois de mars et va quitter la Côte d’Ivoire.
LP: Nous apprenons que les éléments FAFAN du CCI sont en grève. De quoi s’agit-il exactement?
Cl K.N: Ce n’est pas une grève en tant que telle. J’appelle ça une manifestation d’humeur. Je voulais dire à nos jeunes frères, à nos enfants que c’est un problème qui est connu, de tous, moi-même j’étais dans la zone il y a deux semaines de cela, nous en avons débattu, toutes les autorités ont été saisies, les ministres, la primature. Mais j’ai eu à leur expliquer que émargeant au budget de l’Etat, y a des dispositions pratiques à prendre. On n’ignore pas qu’à un moment donné, le gouvernement ne fonctionnait pas en tant que tel, il y a le budget à mettre en place et que tout ce qu’ils évoquent comme problème sont réels. Mais qu’effectivement les solutions seront trouvées puisque tout est à l’étude, tout est pris en compte. Donc pour nous, il faut que nos frères reviennent rapidement à la raison. J’ai eu à leur dire sur le terrain qu’ils sont appelés à être des policiers en plein temps à la sortie du processus et qu’il faut donc qu’ils évitent de se syndicaliser. Au contraire ça ne fait que retarder la sortie de crise. Je réitère mon appel, les Généraux sont saisis, de même que le département ministériel et tout est mis en œuvre pour que des solutions soient trouvées, mais il ne faut pas qu’on procède par des menaces. Nous sommes militaires et nous sommes aux ordres, quand les problèmes sont posés, l’idéal est qu’une solution soit rapidement trouvée. Mais n’oublions pas que nous sommes dans un pays en crise depuis bientôt une décennie et que les ressources additionnelles ne viennent pas comme ça et des militaires n’émargent qu’au budget de l’Etat. Nous essayons de faire des mains et pieds pour que des solutions soient trouvées
LP: Peut-on lever un coin de voile sur le déploiement de CCI et l’harmonisation des effectifs ?
Cl K.N: Le déploiement de CCI a commencé depuis 2009, nous allons par étapes, parce que, qui dit déploiement des forces humaines, dit problème de logistique. Dans un premier temps, notre souci, c’est permettre à l’autorité de l’Etat de s’exercer sur l’ensemble du territoire. Il faut que le CCI soit présent et dans 11 localités en zone CNO. Il y est effectivement présent. Il n’y a que 10 localités qui abritent les tribunaux, plus une autre localité, Vavoua, qui est un cas spécifique parce que c’est un département qui traite avec le tribunal de Daloa et il faut que le CCI soit là, pour faire toutes les procédures nécessaires pour que le tribunal de Daloa se mette en mouvement. Pour juger tous les cas ayant trait au processus judiciaires.
Au niveau des effectifs, nous avons 8.000 policiers et gendarmes à déployer. Le déploiement de ces 8.000 policiers va de paire avec la résolution des problèmes logistiques. Donc, en fonction des problèmes logistiques, nous déployons. Mais sachez que dans les 11 localités en zones Cno, plus Bangolo, le CCI est présent.
Propos recueillis par Jacquelin Mintoh.
Source: Le Patriote (13/03/2010)
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