Une armée unique et indivisible. Voilà le type d`institution militaire de souveraineté dont rêve le ministre de la Défense, Michel Amani N`Guessan. Il a prôné les caractéristiques dudit outil de défense, hier, à Grand-Bassam, à l`entame d`un atelier sur le thème: « Les nouvelles Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire: préoccupations et perspectives ».
Les forces ex-belligérantes sont entrées au laboratoire lundi pour en sortir aujourd`hui, avec l`ossature et l`esprit d`une armée régénérée. L`atelier qui les réunit à N`Sah hôtel dans la cité balnéaire est une initiative du comité scientifique du Gtrra (Groupe de travail sur la restructuration et la refondation de l`armée), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud). Une armée solidaire et forte peut être bâtie, espère le ministre, à condition que l`on règle les questions du désarmement et de l`unicité des Forces de défense et de sécurité en Côte d`Ivoire (Fds-Ci). Les travaux de Grand-Bassam, entre Forces de défense et de sécurité (Fds) et les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn), serviront de cadre pour jeter les jalons de l`armée nouvelle. L`enjeu des réflexions, c`est de garantir la souveraineté du pays au moyen d`une armée solide et soudée, a argumenté le ministre. Il a profité de la tribune de l`atelier pour demander aux ``frères d`armes`` de privilégier l`intérêt national. En plus de les sommer à s`inscrire dans cette éthique, Amani N`Guessan les a invités à dire chacun la vérité sur l`Accord politique de Ouagadougou (APO) et l`accord complémentaire 4, dont un article, dit-il, stipule que « le désarmement est fixé avant les élections générales ». Cette donne est partout la même, parie le ministre, ajoutant qu`il ne peut y avoir deux armées en Côte d`Ivoire. « Vous qui avez choisi le métier des armes, a-t-il interpellé Fds et FaFn, sortons au plus vite de cette anomalie dans un pays qui a choisi la forme républicaine ».
Le président du comité scientifique du Gtrra, le député Laurent Akoun, a situé le cadre de la rencontre qui associe aussi des civils. Il s`agit d`exprimer ensemble les préoccupations et dégager les perspectives dans la marche vers la mise en place de nouvelles forces de défense et de sécurité, a énoncé le député l`objectif de l`atelier. Le président du comité scientifique estime que la résolution des questions militaires ne doit pas constituer un frein à l`organisation des élections.
Par Emmanuelle Kanga
Source: Nord-Sud (30/03/2010)
Les forces ex-belligérantes sont entrées au laboratoire lundi pour en sortir aujourd`hui, avec l`ossature et l`esprit d`une armée régénérée. L`atelier qui les réunit à N`Sah hôtel dans la cité balnéaire est une initiative du comité scientifique du Gtrra (Groupe de travail sur la restructuration et la refondation de l`armée), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud). Une armée solidaire et forte peut être bâtie, espère le ministre, à condition que l`on règle les questions du désarmement et de l`unicité des Forces de défense et de sécurité en Côte d`Ivoire (Fds-Ci). Les travaux de Grand-Bassam, entre Forces de défense et de sécurité (Fds) et les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn), serviront de cadre pour jeter les jalons de l`armée nouvelle. L`enjeu des réflexions, c`est de garantir la souveraineté du pays au moyen d`une armée solide et soudée, a argumenté le ministre. Il a profité de la tribune de l`atelier pour demander aux ``frères d`armes`` de privilégier l`intérêt national. En plus de les sommer à s`inscrire dans cette éthique, Amani N`Guessan les a invités à dire chacun la vérité sur l`Accord politique de Ouagadougou (APO) et l`accord complémentaire 4, dont un article, dit-il, stipule que « le désarmement est fixé avant les élections générales ». Cette donne est partout la même, parie le ministre, ajoutant qu`il ne peut y avoir deux armées en Côte d`Ivoire. « Vous qui avez choisi le métier des armes, a-t-il interpellé Fds et FaFn, sortons au plus vite de cette anomalie dans un pays qui a choisi la forme républicaine ».
Le président du comité scientifique du Gtrra, le député Laurent Akoun, a situé le cadre de la rencontre qui associe aussi des civils. Il s`agit d`exprimer ensemble les préoccupations et dégager les perspectives dans la marche vers la mise en place de nouvelles forces de défense et de sécurité, a énoncé le député l`objectif de l`atelier. Le président du comité scientifique estime que la résolution des questions militaires ne doit pas constituer un frein à l`organisation des élections.
Par Emmanuelle Kanga
Source: Nord-Sud (30/03/2010)
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