Le président du Faso, Blaise Compaoré a reçu en audience, le 9 février dernier, le représentant de l’ONU chargé de la reforme de l’Armée guinéenne, le général Lamine Cissé et le ministre des Affaires étrangères de la Tunisie. Les échanges ont porté sur la future réforme de l’Armée guinéenne et la coopération tuniso-burkinabè.
En compagnie du général Ali Traoré, représentant spécial du médiateur Blaise Compaoré dans la crise guinéenne, le général Lamine Cissé a déclaré à sa sortie d’audience, qu’ils sont venus rendre compte au président du Faso, de leur mission d’une semaine en Guinée. « Nous venons de Conakry ; nous y avons passé une semaine. C’est le premier contact et le début de l’évaluation de la situation en ce qui concerne la reforme du secteur de la sécurité.
Nous sommes venus d’abord, moi pour me présenter au président du Faso qui est le médiateur dans la crise en Guinée, ensuite, en même temps, saisir l’occasion pour lui faire un compte rendu de la première semaine qu’on a passé, à Conakry », a révélé le général Lamine Cissé. La mission est commanditée par la CEDEAO en liaison avec les Nations unies. Elle porte sur l’évaluation au plan institutionnel, c’est-à-dire des institutions de la République qui ont en charge la réforme de la sécurité.
Il s’agira ensuite, « d’une évaluation terrain, c’est-à-dire, ce que les Guinéens pensent de la sécurité dans leur pays. Après, un rapport est fait. Il sera validé et sur la base de ce rapport d’évaluation, un programme de réforme du secteur de la sécurité va être défini et exécuté en liaison avec les bailleurs de fonds, le médiateur et les institutions internationales qui ont commandé l’étude », a expliqué le général Lamine Cissé.
Selon les généraux, il y a un enthousiasme pour cette étude en ce sens que les acteurs guinéens sont d’accord. « Je peux dire que tout le monde est acquis à l’idée et nous souhaitons simplement que la mission continue à se dérouler comme elle a commencé, c’est-à-dire, normalement jusqu’à son terme », confie le général Cissé.
Présent à Ouagadougou dans le cadre de la 6e session de la Commission mixte de coopération Burkina-Tunisie débutée le 8 février 2010, il affirme avoir évoqué avec le chef de l’Etat burkinabè, les questions visant à renforcer la coopération entre les deux pays frères. Le diplomate tunisien a enfin, indiqué qu’il était accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires et d’opérateurs économiques de son pays qui ont eu des contacts fructueux avec leurs collègues du Burkina Faso.
Par Enok KINDO
Source: Sidwaya (11/02/2010)
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