L`ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) a de nouveau appelé lundi, depuis son fief de Bouaké (centre), au démantèlement des milices favorables au président Laurent Gbagbo, prévu par le dernier accord de paix.
Les instances dirigeantes de l`ex-rébellion, qui contrôle le nord du pays depuis son coup d`Etat manqué de 2002, ont tenu pendant plus de 12 heures une réunion sur les aspects militaires et sécuritaires de la sortie de crise, en l`absence de leur chef, le Premier ministre Guillaume Soro.
M. Soro a sollicité en fin de semaine à Ouagadougou l`aide du "facilitateur", le président burkinabè Blaise Compaoré, pour résoudre la grave crise autour de la liste électorale en vue du scrutin présidentiel, reporté depuis 2005 et attendu avant juin par l`ONU.
"Les Forces nouvelles constatent que le désarmement et le démantèlement des milices prévus par l`Accord politique de Ouagadougou (APO, signé en 2007) ne sont pas encore effectifs", selon le communiqué lu dans la nuit de dimanche à lundi par leur porte-parole militaire, le commissaire Seydou Ouattara.
Elles "invitent le CCI (Centre de commandement intégré, réunissant les états-majors FN et loyaliste, ndlr) à faire preuve de plus de détermination et de vigilance dans la mise en oeuvre de ce processus".
Prévu par l`APO complété fin 2008 et plusieurs fois lancé, le démantèlement des milices pro-Gbagbo (évaluées à quelques dizaines de milliers de
combattants) n`a jamais été mené à son terme.
Ce démantèlement est censé se dérouler en parallèle à la démobilisation des combattants FN, elle aussi loin d`être conclue.
Le parti présidentiel, le Front populaire ivoirien (FPI), réclame régulièrement le désarmement des FN avant l`élection.
Les Forces nouvelles ont par ailleurs exhorté à "remédier" au manque de "moyens humains, matériels et financiers" qui empêchent le CCI, chargé de sécuriser la présidentielle, d`être "pleinement opérationnel".
Prenant acte des décrets signés en novembre 2009 par M. Gbagbo pour "harmoniser" les grades des ex-rebelles avec ceux des loyalistes, les FN ont appelé le gouvernement à "prendre avec diligence les décrets non encore signés".
Il s`agit notamment des textes visant à régler le sort des "commandants de zone" ("com-zone"), les hommes forts du nord du pays, dont la mise à la retraite est prévue à l`issue de la crise.
L`ex-rébellion a enfin demandé une révision des critères sur la base desquels 5.000 éléments FN doivent être intégrés à l`armée. Les opérations de recrutement ont démarré à Bouaké le 20 janvier.
Source: AFP (08/02/2010)
Les instances dirigeantes de l`ex-rébellion, qui contrôle le nord du pays depuis son coup d`Etat manqué de 2002, ont tenu pendant plus de 12 heures une réunion sur les aspects militaires et sécuritaires de la sortie de crise, en l`absence de leur chef, le Premier ministre Guillaume Soro.
M. Soro a sollicité en fin de semaine à Ouagadougou l`aide du "facilitateur", le président burkinabè Blaise Compaoré, pour résoudre la grave crise autour de la liste électorale en vue du scrutin présidentiel, reporté depuis 2005 et attendu avant juin par l`ONU.
"Les Forces nouvelles constatent que le désarmement et le démantèlement des milices prévus par l`Accord politique de Ouagadougou (APO, signé en 2007) ne sont pas encore effectifs", selon le communiqué lu dans la nuit de dimanche à lundi par leur porte-parole militaire, le commissaire Seydou Ouattara.
Elles "invitent le CCI (Centre de commandement intégré, réunissant les états-majors FN et loyaliste, ndlr) à faire preuve de plus de détermination et de vigilance dans la mise en oeuvre de ce processus".
Prévu par l`APO complété fin 2008 et plusieurs fois lancé, le démantèlement des milices pro-Gbagbo (évaluées à quelques dizaines de milliers de
combattants) n`a jamais été mené à son terme.
Ce démantèlement est censé se dérouler en parallèle à la démobilisation des combattants FN, elle aussi loin d`être conclue.
Le parti présidentiel, le Front populaire ivoirien (FPI), réclame régulièrement le désarmement des FN avant l`élection.
Les Forces nouvelles ont par ailleurs exhorté à "remédier" au manque de "moyens humains, matériels et financiers" qui empêchent le CCI, chargé de sécuriser la présidentielle, d`être "pleinement opérationnel".
Prenant acte des décrets signés en novembre 2009 par M. Gbagbo pour "harmoniser" les grades des ex-rebelles avec ceux des loyalistes, les FN ont appelé le gouvernement à "prendre avec diligence les décrets non encore signés".
Il s`agit notamment des textes visant à régler le sort des "commandants de zone" ("com-zone"), les hommes forts du nord du pays, dont la mise à la retraite est prévue à l`issue de la crise.
L`ex-rébellion a enfin demandé une révision des critères sur la base desquels 5.000 éléments FN doivent être intégrés à l`armée. Les opérations de recrutement ont démarré à Bouaké le 20 janvier.
Source: AFP (08/02/2010)
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