Le ministre de la Défense, Michel Amani N`Guessan, a reçu hier à son cabinet sis au Plateau, pour la première fois depuis qu`il occupe ce post ministériel, les vœux de nouvel an de ses collaborateurs. Une délégation des Forces nouvelles était de la cérémonie. Le Gal Philippe Mangou et le ministre Amani N`Guessan ont réitéré leur souhait de voir l`armée réunifiée.
«Dans un Etat républicain, il ne peut y avoir deux armées, cela n`existe nulle part ». Le Gal Philippe Mangou a repris à son compte, ces propos tenus le mercredi 20 janvier dernier à Bouaké, par le ministre de la défense, Amani N`Guessan. « Les personnels des armées et de la gendarmerie nationale se sont toujours inscrits dans cette logique et ils le sont encore au nom du droit, de l`honneur et de la dignité », a-t-il assuré à l`occasion de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an à la tutelle. Selon le Gal Mangou, « ils sont prêts à accueillir, dès à présent, leurs frères des Forces armées des forces nouvelles ». Le chef d`état-major de l`armée ivoirienne (Cema), a assuré que ses hommes et lui s`investiront pour « le retour à la normalité dans notre pays ». Ce qui passe, à l`en croire, par une « même compréhension » de l`accord inter-ivoirien de Ouagadougou. Poursuivant, il a levé un coin de voile sur « les défis majeurs » à relever par son institution en cette année : la mise en œuvre de l`Accord de Ouagadougou avec le redéploiement de la gendarmerie en zone Cno, l`amélioration de la fluidité et de la sécurité routières sur toute l`étendue du territoire national et la participation au cinquentenaire de la Côte d`Ivoire. De même que la préparation de celui des armées et de la gendarmerie. Amani N`Guessan a emboîté le pas au Cema. « Je n`aurai donc de cesse de dire, qu`il faut, au plus vite, mettre un terme au bicéphalisme qui existe au sein de l`institution militaire ivoirienne », a-t-il martelé, voyant en cette cérémonie, le symbole de l`unité retrouvée. Ce « qui entrave forcément son fonctionnement » de l`avis d`Amani N`Guessan, qui s`est dit heureux de la présence des Forces nouvelles (Fn). Il a remercié les Nations Unies, la France à travers la Licorne et Blaise Compaoré pour avoir contribué à ce rapprochement. Une « fraternité d`arme qu`ils (les soldats FN et Fanci) n`auraient jamais dû perdre ». Aux hommes en tenue, il a lancé: « La patrie vous demande de lui donner la paix. La vraie paix à partir de cette année 2010 ». Des délégations de l`état-major de la gendarmerie nationale (conduite par le Général Edouard Kassaraté Tiapé), des Forces nouvelles (avec à sa tête le Général Soumaïla Bakayoyo) étaient présentes. Le Général Michel Gueu, les Commandants Issiaka Ouattara dit Wattao et Touré Hervé dit Vetcho-les plus connus-ont accompagné leur Cema. Les forces aérienne et terrestre, la marine, le Cecos, l`hôpital militaire d`Abidjan (HMA) la Licorne, les attachés militaires accrédités en Côte d`Ivoire y étaient également. Sans oublier les épouses des gendarmes et des militaires. De même que le personnel civil.
Par Bamba K. Inza (stagiaire)
Source: Nord-Sud (28/01/2010)
«Dans un Etat républicain, il ne peut y avoir deux armées, cela n`existe nulle part ». Le Gal Philippe Mangou a repris à son compte, ces propos tenus le mercredi 20 janvier dernier à Bouaké, par le ministre de la défense, Amani N`Guessan. « Les personnels des armées et de la gendarmerie nationale se sont toujours inscrits dans cette logique et ils le sont encore au nom du droit, de l`honneur et de la dignité », a-t-il assuré à l`occasion de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an à la tutelle. Selon le Gal Mangou, « ils sont prêts à accueillir, dès à présent, leurs frères des Forces armées des forces nouvelles ». Le chef d`état-major de l`armée ivoirienne (Cema), a assuré que ses hommes et lui s`investiront pour « le retour à la normalité dans notre pays ». Ce qui passe, à l`en croire, par une « même compréhension » de l`accord inter-ivoirien de Ouagadougou. Poursuivant, il a levé un coin de voile sur « les défis majeurs » à relever par son institution en cette année : la mise en œuvre de l`Accord de Ouagadougou avec le redéploiement de la gendarmerie en zone Cno, l`amélioration de la fluidité et de la sécurité routières sur toute l`étendue du territoire national et la participation au cinquentenaire de la Côte d`Ivoire. De même que la préparation de celui des armées et de la gendarmerie. Amani N`Guessan a emboîté le pas au Cema. « Je n`aurai donc de cesse de dire, qu`il faut, au plus vite, mettre un terme au bicéphalisme qui existe au sein de l`institution militaire ivoirienne », a-t-il martelé, voyant en cette cérémonie, le symbole de l`unité retrouvée. Ce « qui entrave forcément son fonctionnement » de l`avis d`Amani N`Guessan, qui s`est dit heureux de la présence des Forces nouvelles (Fn). Il a remercié les Nations Unies, la France à travers la Licorne et Blaise Compaoré pour avoir contribué à ce rapprochement. Une « fraternité d`arme qu`ils (les soldats FN et Fanci) n`auraient jamais dû perdre ». Aux hommes en tenue, il a lancé: « La patrie vous demande de lui donner la paix. La vraie paix à partir de cette année 2010 ». Des délégations de l`état-major de la gendarmerie nationale (conduite par le Général Edouard Kassaraté Tiapé), des Forces nouvelles (avec à sa tête le Général Soumaïla Bakayoyo) étaient présentes. Le Général Michel Gueu, les Commandants Issiaka Ouattara dit Wattao et Touré Hervé dit Vetcho-les plus connus-ont accompagné leur Cema. Les forces aérienne et terrestre, la marine, le Cecos, l`hôpital militaire d`Abidjan (HMA) la Licorne, les attachés militaires accrédités en Côte d`Ivoire y étaient également. Sans oublier les épouses des gendarmes et des militaires. De même que le personnel civil.
Par Bamba K. Inza (stagiaire)
Source: Nord-Sud (28/01/2010)
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