Les opérations de recrutement des soldats issus des forces armées des Forces nouvelles dans la nouvelle armée ivoirienne ont été lancées mercredi 20 janvier 2010 à Bouaké. Le fief des Forces nouvelles, dans le centre du pays, accueillait une cérémonie à laquelle participait le gratin des militaires ivoiriens et étrangers présents en Côte d’Ivoire. Objectif de cette opération: l’intégration, à terme, de 5 000 ex-rebelles dans la future armée ivoirienne.
On les appelle les VAN. Ce sont les Volontaires pour l’armée nouvelle. Ils sont 5 000, ces ex-rebelles qui vont progressivement intégrer la nouvelle armée.
Depuis le début de la rébellion le 19 septembre 2002, deux armées cohabitent en Côte d’Ivoire. Au nord, les ex-rebelles sous la bannière des FAFN, les Forces armées des Forces nouvelles, au sud, les FANCI, les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire.
Pour le ministre de la Défense aussi, c’est une de trop. A Bouaké mercredi, Michel Amani N’Guessan a donc lancé un appel pour qu’un terme soit mis à ce « bicéphalisme »: « La Côte d’Ivoire a adopté la forme républicaine de gouvernement et dans l’Etat républicain, il ne peut y avoir deux armées. On ne peut être payé, habillé, nourri, soigné par l’Etat et vouloir perpétuer un bicéphalisme dans son institution militaire. C’est un non sens et nous voulions réagir. Plus vite nous mettons un terme à ce bicéphalisme, mieux la Côte d’Ivoire s’en portera. Réunifions donc les deux armées. »
Les 5 000 VAN doivent être cantonnés dans quatre villes de garnison: Bouaké, Korogho, Séguéla et Man, toutes situées en ex-zone rebelle. En arrivant dans leur caserne, ils devront déposer leurs armes au râtelier.
Source: RFI (21/01/2010)
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