Présidant hier le lancement du recrutement des 5000 volontaires de la nouvelle armée, le ministre de la défense, Michel Amani N'Guessan a souhaité une rapide réunification des deux armées. «Les choses ont trop traîné à mon goût. Le lancement aujourd'hui du recrutement des 5000 volontaires pour l'armée nouvelle ne doit pas être un coup, une autre occasion pour rien». C'est cet appel pathétique qu'a lancé hier à Bouaké le ministre de la défense, Michel Amani N'Guessan. Il entre dans le cadre du lancement du recrutement des 5000 volontaires de la nouvelle armée. Pour le patron de la grande muette qui a émis le vœu de voir se réunifier au plus vite les deux armées ivoiriennes, le recrutement qui a ainsi débuté hier « ne doit plus s'arrêter jusqu'au regroupement dans les camps de Bouaké, Korhogo Man et Séguéla. La prise en charge étant assurée par l'Etat conformément au 4ème accord politique de Ouaga. Il ne s'agit plus de couper les cheveux en quatre, mais d'appliquer les décisions édictées par le pouvoir politique. Ensemble offrons cette année la paix, la vraie à la Côte d'Ivoire », a-t-il poursuivi son exhortation. Pour sa part, le chef d'état-major des Forces armées des forces nouvelles, le général Soumaïla Bakayoko s'est réjoui du lancement du recrutement de ses hommes pour intégrer la nouvelle armée ivoirienne. « Notre commune aspiration, c'est une armée unique en Côte d'Ivoire. Les soldats recrutés devraient s'ajouter aux 4000 éléments du Centre de Commandement Intégré afin de constituer une force solide pour la sécurisation du processus de sortie de crise », a argumenté l'officier supérieur. Les opérations de recrutement devraient également se poursuivre tour à tour à Korhogo, Man et Séguéla.
Par Marc Dossa
Source: Nord-Sud (21/01/2010)
Par Marc Dossa
Source: Nord-Sud (21/01/2010)
No comments:
Post a Comment