Le porte-parole de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), Sidiki Konaté, s'est félicité lundi à Ouagadougou que les protagonistes de la crise ivoirienne soient parvenus à un accord sur la question "très sensible" des militaires, "qui faisait peur à chacun".
Des représentants de la présidence ivoirienne et l'ex-rébellion ont paraphé lundi à Ouagadougou un accord complémentaire à l'accord de paix de 2007, prévoyant notamment l'intégration de 5.000 ex-combattants rebelles dans la nouvelle armée de Côte d'Ivoire.
"Nous venons d'attaquer ce qui était considéré comme le bastion très sensible. Ce qui faisait peur à tout le monde, c'est-à-dire la question militaire, des grades, des quotas" des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) a déclaré M. Konaté.
"Tout ce qui n'était pas encore fait et qui faisait peur à chacun vient d'être décidé par les deux délégations de façon responsable", a insisté M. Konaté, également ministre de l'Artisanat et du Tourisme dans le gouvernement de transition dirigé par Guillaume Soro, le secrétaire général des FN.
"Ceci marque l'irréversibilité de ce processus mais surtout la volonté inébranlable des deux parties d'aller à la paix étape par étape, coup après coup", a ajouté M. Konaté.
Il s'exprimait après le paraphe de l'accord par le général Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat major des FAFN et par le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, représentant le président ivoirien Laurent Gbagbo aux négociations.
En tant que chef de la délégation du camp présidentiel, M. Tagro a déclaré: "L'accord nous satisfait entièrement, puisque c'est nous qui l'avons écrit d'un commun accord et avons convenu de son contenu".
"Nous sommes conscients que notre pays est en crise et, depuis huit ans que ça dure, les ressources se sont raréfiées. Mais nous sommes également conscients que c'est sur nous-mêmes que nous devons compter d'abord pour sortir de la crise et nous trouverons les ressources là où il faut pour avoir la paix", a assuré M. Tagro.
"Si c'est le prix à payer, nous sommes prêts à le payer" a conclu le ministre de l'Intérieur.
Les deux délégations ont immédiatement quitté Ouagadougou à bord du même avion à la fin des discussions.
Source: AFP
Des représentants de la présidence ivoirienne et l'ex-rébellion ont paraphé lundi à Ouagadougou un accord complémentaire à l'accord de paix de 2007, prévoyant notamment l'intégration de 5.000 ex-combattants rebelles dans la nouvelle armée de Côte d'Ivoire.
"Nous venons d'attaquer ce qui était considéré comme le bastion très sensible. Ce qui faisait peur à tout le monde, c'est-à-dire la question militaire, des grades, des quotas" des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) a déclaré M. Konaté.
"Tout ce qui n'était pas encore fait et qui faisait peur à chacun vient d'être décidé par les deux délégations de façon responsable", a insisté M. Konaté, également ministre de l'Artisanat et du Tourisme dans le gouvernement de transition dirigé par Guillaume Soro, le secrétaire général des FN.
"Ceci marque l'irréversibilité de ce processus mais surtout la volonté inébranlable des deux parties d'aller à la paix étape par étape, coup après coup", a ajouté M. Konaté.
Il s'exprimait après le paraphe de l'accord par le général Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat major des FAFN et par le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, représentant le président ivoirien Laurent Gbagbo aux négociations.
En tant que chef de la délégation du camp présidentiel, M. Tagro a déclaré: "L'accord nous satisfait entièrement, puisque c'est nous qui l'avons écrit d'un commun accord et avons convenu de son contenu".
"Nous sommes conscients que notre pays est en crise et, depuis huit ans que ça dure, les ressources se sont raréfiées. Mais nous sommes également conscients que c'est sur nous-mêmes que nous devons compter d'abord pour sortir de la crise et nous trouverons les ressources là où il faut pour avoir la paix", a assuré M. Tagro.
"Si c'est le prix à payer, nous sommes prêts à le payer" a conclu le ministre de l'Intérieur.
Les deux délégations ont immédiatement quitté Ouagadougou à bord du même avion à la fin des discussions.
Source: AFP
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