Les représentants de la présidence ivoirienne et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) ont paraphé lundi à Ouagadougou un accord complémentaire à l'accord de paix de 2007, prévoyant d'intégrer les FN dans les forces de sécurité, dont l'AFP a obtenu une copie.
Cet accord complémentaire, appelé "Ouaga IV" doit ensuite être signé officiellement, à une date indéterminée, par le président ivoirien Laurent Ggagbo, le Premier ministre du gouvernement de transition issu de l'accord de mars 2007 Guillaume Soro (leader de l'ex-rébellion) ainsi que par le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne.
Quelque 5.000 ex-combattants des Forces armées des FN (FAFN) devraient être intégrés "dans un délai de deux ans" dans la nouvelle armée ivoirienne, selon le texte. "La mise en place effective de la nouvelle armée nationale (de Côte d'Ivoire) interviendra au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la République", est-il précisé.
"La mise en place effective de la nouvelle armée nationale (de Côte d'Ivoire) interviendra au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la République", est-il précisé.
Par ailleurs, 600 éléments des FAFN déjà formés devraient être déployés, "sans délai", aux côtés de la police et de la gendarmerie (loyalistes) pour la sécurisation du processus électoral.
L'accord prévoit également la formation de 3.400 autres éléments des FAFN pour être affectés à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement aux côtés des forces sécuritaires (police et gendarmerie).
Quant aux milices, "les deux parties conviennent dentamer leur démantèlement, le stockage de leurs armées et leur démobilisation (...) concomitamment avec la démobilisation des ex-combattants des FAFN".
Le texte demande au gouvernement ivoirien de verser un montant de 50.000 francs CFA (76 euros) comme "prime ou aide directe" à tout milicien ou soldat FAFN démobilisé.
Il prévoit également le redéploiement de l'administration territoriale et fiscale au "plus tard le 15 janvier 2009", a-t-elle ajouté.
Le texte a été parafé par le chef de la délégation du camp présidentiel Désiré Tagro, le général Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat major des FAFN et le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Alain Bédouma Yoda au titre de la facilitation.
"Ouaga IV" doit succéder à trois autres accords complémentaires à l'accord de mars 2007 signé par le président Gbagbo et l'ancienne rébellion qui avait tenté de le renverser en septembre 2002.
Source: AFP
Cet accord complémentaire, appelé "Ouaga IV" doit ensuite être signé officiellement, à une date indéterminée, par le président ivoirien Laurent Ggagbo, le Premier ministre du gouvernement de transition issu de l'accord de mars 2007 Guillaume Soro (leader de l'ex-rébellion) ainsi que par le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne.
Quelque 5.000 ex-combattants des Forces armées des FN (FAFN) devraient être intégrés "dans un délai de deux ans" dans la nouvelle armée ivoirienne, selon le texte. "La mise en place effective de la nouvelle armée nationale (de Côte d'Ivoire) interviendra au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la République", est-il précisé.
"La mise en place effective de la nouvelle armée nationale (de Côte d'Ivoire) interviendra au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la République", est-il précisé.
Par ailleurs, 600 éléments des FAFN déjà formés devraient être déployés, "sans délai", aux côtés de la police et de la gendarmerie (loyalistes) pour la sécurisation du processus électoral.
L'accord prévoit également la formation de 3.400 autres éléments des FAFN pour être affectés à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement aux côtés des forces sécuritaires (police et gendarmerie).
Quant aux milices, "les deux parties conviennent dentamer leur démantèlement, le stockage de leurs armées et leur démobilisation (...) concomitamment avec la démobilisation des ex-combattants des FAFN".
Le texte demande au gouvernement ivoirien de verser un montant de 50.000 francs CFA (76 euros) comme "prime ou aide directe" à tout milicien ou soldat FAFN démobilisé.
Il prévoit également le redéploiement de l'administration territoriale et fiscale au "plus tard le 15 janvier 2009", a-t-elle ajouté.
Le texte a été parafé par le chef de la délégation du camp présidentiel Désiré Tagro, le général Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat major des FAFN et le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Alain Bédouma Yoda au titre de la facilitation.
"Ouaga IV" doit succéder à trois autres accords complémentaires à l'accord de mars 2007 signé par le président Gbagbo et l'ancienne rébellion qui avait tenté de le renverser en septembre 2002.
Source: AFP
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