Le Tribunal militaire d`Abidjan (TMA) a condamné à au moins deux ans de prison ferme 86 des 104 militaires ivoiriens qui avaient manifesté fin septembre dans le centre du pays pour réclamer le versement de primes de guerre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Selon le verdict prononcé par le juge Ahmed Coulibaly, président du tribunal militaire d`Abidjan, "84 des accusés ont écopé de deux ans de détention militaire chacun (prison ferme), tandis que deux autres ont été condamnés à trois ans de prison ferme".
En revanche, 18 soldats ont été relaxés "au bénéfice du doute". Le 20 novembre, à l`ouverture de l`audience, la plupart de ces soldats avaient reconnu les chefs d`accusation, parmi lesquels "violation de consigne, trouble à l`ordre public et séquestration de supérieurs hiérarchiques". Les 104 soldats avaient déjà été radiés de l`armée après leurs manifestations dans les villes de Daoukro et Yamoussoukro (centre). La plupart d`entre eux viennent de Daoukro, une petite ville qui a été le théâtre d`un véritable soulèvement les 26 et 27 septembre, certains soldats ayant usé de leurs armes pour attaquer un cantonnement de la gendarmerie et voler du matériel militaire. Ils réclamaient le versement de reliquats de primes de guerre, baptisées "haut-les-coeurs" et promises pendant le conflit qui a éclaté en septembre 2002 après la tentative de coup d`Etat d`une rébellion dans le nord du pays. Les forces régulières de Côte d`Ivoire connaissent régulièrement des soubresauts à propos de ces primes.
Source: AFP
En revanche, 18 soldats ont été relaxés "au bénéfice du doute". Le 20 novembre, à l`ouverture de l`audience, la plupart de ces soldats avaient reconnu les chefs d`accusation, parmi lesquels "violation de consigne, trouble à l`ordre public et séquestration de supérieurs hiérarchiques". Les 104 soldats avaient déjà été radiés de l`armée après leurs manifestations dans les villes de Daoukro et Yamoussoukro (centre). La plupart d`entre eux viennent de Daoukro, une petite ville qui a été le théâtre d`un véritable soulèvement les 26 et 27 septembre, certains soldats ayant usé de leurs armes pour attaquer un cantonnement de la gendarmerie et voler du matériel militaire. Ils réclamaient le versement de reliquats de primes de guerre, baptisées "haut-les-coeurs" et promises pendant le conflit qui a éclaté en septembre 2002 après la tentative de coup d`Etat d`une rébellion dans le nord du pays. Les forces régulières de Côte d`Ivoire connaissent régulièrement des soubresauts à propos de ces primes.
Source: AFP
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