Selon les informations reçues, la situation serait latente depuis 2005. A l’instar de leurs collègues de la garde républicaine ou plus précisément de l’armée, les militaires qui assurent la sécurité au Conseil économique et social (CES) vont périodiquement à des stages de promotion. Mais contrairement à leurs homologues qui interviennent dans les autres institutions telles la Haac, la Cour Constitutionnelle, l’Assemblée nationale et consorts, disent-ils, les autorités du Ces ne leur paient pas leur primes de stage. Le traitement n’est donc pas le même que celui appliqué à leurs homologues des autres institutions. Les militaires du Ces s’estiment lésés par rapport aux autres qui seraient mieux lotis et bénéficieraient de certains avantages dont eux, ils sont privés. Ils déclarent d’ailleurs que ceux d’entre eux qui sont revenus de stage en 2007, ayant approché le président de l’institution Rafiou Toukourou à propos de ces primes, ce dernier aurait déclarait qu’il ne leur paierait rien. Une nouvelle vague ayant participé à un stage cette année, est également confrontée à la même situation. Toujours selon nos sources, le chef hiérarchique de ces soldats ayant été interpellés sur la question l’an dernier par son patron au palais de la République a soigneusement camouflé la situation en déclarant que la situation était en voie de décantation. C’est donc cette situation qui fait ronchonner les hommes en kaki du Conseil économique et social. La troupe se dit décidée a fait feu de tout bois pour obtenir satisfaction. Pour cerner tous les tenants et aboutissants de cette affaire, votre journal s’est approché des responsables du Conseil économique et social aux fins de recueillir leur version.
Les clarifications des autorités du Ces
Dans notre quête de la vérité, le président du Ces a délégué son directeur de cabinet, le professeur Taofik Koumakpaï pour apporter les clarifications nécessaires. Pour ce dernier, il ne s’agit pas d’une prime de stage. Il est plutôt question d’indemnité de présence. Car, précisera-t-il, ces militaires ne perçoivent pas de salaire au Ces, mais sont plutôt rémunérer pour leur présence. Par conséquent, celui qui va en stage n’étant pas présent, on ne saurait comment justifier les indemnités à lui attribuer. Il estime que cela ne répond d’ailleurs pas aux textes et règlement en vigueur. Puisque celui qui va en stage pour le compte de la fonction publique se voit diviser en deux son salaire dès que cette absence dépasse neuf (09) mois. Qu’en sera-t-il dès lors des indemnités, surtout que les conseillers de ladite institution sont très à cheval sur l’application stricte des textes et de la bonne gestion? Le Directeur de cabinet soutien également que le Ces ne saurait se baser sur les pratiques en cours dans les autres institutions pour suivre le pas même si c’était en déphasage avec la réglementation. M. Koumakpaï va également déplorer le fait qu’aucune démarche officielle et formelle n’ait été entreprise par les militaires fâchés. C’est en substance les propos explicatifs des autorités du Ces au sujet de cette situation. Le moins à souhaiter est que les deux parties se comprennent le plutôt pour le bien de l’institution.
Source: La Nouvelle Tribune
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