Depuis plusieurs décennies, la République démocratique du Congo est victime de guerres d’agression de la part des troupes étrangères. Pour faire face à ces défis, la réforme de l’armée demeure une priorité.
Au lendemain de son accession à l’indépendance jusqu’à ce jour, la République démocratique du Congo a connu des guerres qui ont affecté son économie. Financées par des puissances étrangères, ces guerres ont eu pour cause principale l’exploitation illicite des ressources naturelles dont le pays regorge.
Jadis détentrice d’une armée nationale forte et dissuasive qui faisait sa fierté au centre de l’Afrique, la RDC est obligée de procéder à la réforme du secteur de sécurité. Ce qui lui permettra de faire face aux multiples attaques de agresseurs.
La spécificité de la RDC « réside dans le fait que le pays a assisté à une implosion de son armée, une armée d’origine coloniale », comme l’a dit autrefois Nelson Paluku, ancien vice-ministre de la Défense. Et d’ajouter : « Après l’indépendance, la Force publique, qui était le socle sur lequel s’étaient forgées les Forces armées de la RDC, s’est désagrégée le 3 juillet 1960, plongeant ainsi le pays dans un cycle infernal de sécessions, rébellions et des interventions étrangères ». Ces difficultés et tant d’autres ont conduit à un dysfonctionnement total des institutions du pays au sein de l’armée. Des conséquences fâcheuses ont été enregistrées sur l’ensemble du territoire national. C’est le cas, à titre illustratif, de la destruction des infrastructures.
Palliatif
Que faire pour protéger la RDC et son peuple contre les agressions extérieures ? La question mérite d’être posée au regard de la prestation actuelle des troupes loyalistes sur le terrain.
Une prestation caractérisée par de nombreuses défaites devant l’ennemi. Pour les uns, l’opération de brassage mis en place à l’époque de 1+4 serait à la base de cette situation. Pourquoi, parce que certains militaires brassés ont trahi sur le champ de bataille pour des raisons implicites. Pour les autres, le mauvais recrutement y est pour beaucoup dans ce qu’on déplore actuellement au sein des Forces armés de la RDC. Pour les autres encore, les mauvaises conditions de travail… sont à la base de la mauvaise prestation des militaires des FARDC sur le terrain… Pour permettre à l’armée congolaise de jouer pleinement son rôle, celui de protéger l’intégrité du territoire national, il s’avère indispensable de procéder à sa profonde réforme. Pour y arriver, il faut mettre sur pied une armée non seulement républicaine, mais aussi bien équipée. Ce qui nécessite la mise en place des brigades bien soutenues, bien entraînées et bien commandées. D’où la nécessité d’une sélection rigoureuse, comme suggéré par le ministère de la Défense nationale dans le Plan directeur global élaboré en 2007.
Tous les pays du monde recourent aux forces militaires lorsqu’ils sont en guerre contre une armée étrangère. Bonne en soi, cette politique est surtout bénéfique quand le pays concerné possède sa propre armée bien structurée et bien formée. Ne dit-on pas qu’on est mieux servi que par soi-même! D’où l’urgence et la nécessiter de procéder à la réforme de l’armée nationale congolaise.
Au lendemain de son accession à l’indépendance jusqu’à ce jour, la République démocratique du Congo a connu des guerres qui ont affecté son économie. Financées par des puissances étrangères, ces guerres ont eu pour cause principale l’exploitation illicite des ressources naturelles dont le pays regorge.
Jadis détentrice d’une armée nationale forte et dissuasive qui faisait sa fierté au centre de l’Afrique, la RDC est obligée de procéder à la réforme du secteur de sécurité. Ce qui lui permettra de faire face aux multiples attaques de agresseurs.
La spécificité de la RDC « réside dans le fait que le pays a assisté à une implosion de son armée, une armée d’origine coloniale », comme l’a dit autrefois Nelson Paluku, ancien vice-ministre de la Défense. Et d’ajouter : « Après l’indépendance, la Force publique, qui était le socle sur lequel s’étaient forgées les Forces armées de la RDC, s’est désagrégée le 3 juillet 1960, plongeant ainsi le pays dans un cycle infernal de sécessions, rébellions et des interventions étrangères ». Ces difficultés et tant d’autres ont conduit à un dysfonctionnement total des institutions du pays au sein de l’armée. Des conséquences fâcheuses ont été enregistrées sur l’ensemble du territoire national. C’est le cas, à titre illustratif, de la destruction des infrastructures.
Palliatif
Que faire pour protéger la RDC et son peuple contre les agressions extérieures ? La question mérite d’être posée au regard de la prestation actuelle des troupes loyalistes sur le terrain.
Une prestation caractérisée par de nombreuses défaites devant l’ennemi. Pour les uns, l’opération de brassage mis en place à l’époque de 1+4 serait à la base de cette situation. Pourquoi, parce que certains militaires brassés ont trahi sur le champ de bataille pour des raisons implicites. Pour les autres, le mauvais recrutement y est pour beaucoup dans ce qu’on déplore actuellement au sein des Forces armés de la RDC. Pour les autres encore, les mauvaises conditions de travail… sont à la base de la mauvaise prestation des militaires des FARDC sur le terrain… Pour permettre à l’armée congolaise de jouer pleinement son rôle, celui de protéger l’intégrité du territoire national, il s’avère indispensable de procéder à sa profonde réforme. Pour y arriver, il faut mettre sur pied une armée non seulement républicaine, mais aussi bien équipée. Ce qui nécessite la mise en place des brigades bien soutenues, bien entraînées et bien commandées. D’où la nécessité d’une sélection rigoureuse, comme suggéré par le ministère de la Défense nationale dans le Plan directeur global élaboré en 2007.
Tous les pays du monde recourent aux forces militaires lorsqu’ils sont en guerre contre une armée étrangère. Bonne en soi, cette politique est surtout bénéfique quand le pays concerné possède sa propre armée bien structurée et bien formée. Ne dit-on pas qu’on est mieux servi que par soi-même! D’où l’urgence et la nécessiter de procéder à la réforme de l’armée nationale congolaise.
Source: Le Potentiel
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