Quatre villages de la localité de Daoukro (Kongoti, Anoumabo, Koutoukounou et Benanou), ont abrité les mardi 10 et mercredi 11 février 2009, des manœuvres militaires relatives à la sécurisation des élections générales en Côte d’Ivoire. Cette opération fictive, baptisée « Bouclier 2009 », a nécessité le déploiement de 300 soldats de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), école délocalisée à Daoukro à la suite des évènements de septembre 2002.
Les séances de formation se sont déroulées sous la supervision du Colonel Gohourou Babri Hilaire, le porte-parole des FANCI, représentant pour la circonstance, le Chef d’état-major Philippe Mangou. A l’occasion d’une séance de travail qu’il a accordée à la presse, le Colonel Zamblé Koffi Eugène, commandant des troupes de l’ENSOA, a précisé que l’exercice tactique en question s’inscrit dans le cadre des « directives d’instructions opérationnelles et le plan d’action que son école a élaboré pour 2009 ». L’objectif, toujours selon le Colonel Zamblé, étant de former les cadres permanents et stagiaires en formation à Akouédo, et de les habituer à la chose des élections, en leur donnant en l’occurrence des moyens techniques et intellectuells, pour mieux constituer le bouclier électoral ». Les différents points d’apprentissage s’articulent autour de la préparation tactique, technique et médiatique. Ils forgeront l’âme du militaire professionnel, qui doit dans un contexte aussi sensible que les élections, agir avec souplesse, en prônant avant tout le dialogue, a indiqué le Chef de corps Zamblé. C’est pourquoi, il a tenu à rassurer la presse, associée à l’évènement, que « tout bruit d’arme à feu sera évité » tout au long de cette manœuvre ; même si celle de 2008 a coïncidé avec une mutinerie des soldats du Groupement Centre de Daoukro. « Nous faisons une formation continue en vue de corriger toutes les difficultés de nos hommes, ne serait-ce que pour réussir la sécurisation des élections.
A cette fin, nous collaborons avec tous les civils que nous avons l’obligation de protéger ainsi que le matériel civil lui-même », a conclu le chef de l’ENSOA. Des cas pratiques ont été expérimentés dans les différents bureaux de vote. Koutoukounou et Benanou, villages respectivement situés à environ 13 et 5 Km de la ville de Daoukro, ont particulièrement été le théâtre de vives tensions de la part de militants surexcités de partis politiques. Ces derniers ont été bien maîtrisés par les éléments chargés de la protection des lieux. Les deux sites ont fait l’objet de critiques pointues et de recommandations séance tenante, par les officiers de l’armée. Les réflexions ont porté sur la logistique, la réaction des soldats, le comportement des agents électoraux et autres observateurs. Les opérations se sont achevées autour de 15 heures, à la grande satisfaction du Colonel Babri Hilaire, qui s’est réjoui d’avoir été lui-même suffisamment instruit durant ces deux jours.
Source: L'Intelligent d'Abidjan
Les séances de formation se sont déroulées sous la supervision du Colonel Gohourou Babri Hilaire, le porte-parole des FANCI, représentant pour la circonstance, le Chef d’état-major Philippe Mangou. A l’occasion d’une séance de travail qu’il a accordée à la presse, le Colonel Zamblé Koffi Eugène, commandant des troupes de l’ENSOA, a précisé que l’exercice tactique en question s’inscrit dans le cadre des « directives d’instructions opérationnelles et le plan d’action que son école a élaboré pour 2009 ». L’objectif, toujours selon le Colonel Zamblé, étant de former les cadres permanents et stagiaires en formation à Akouédo, et de les habituer à la chose des élections, en leur donnant en l’occurrence des moyens techniques et intellectuells, pour mieux constituer le bouclier électoral ». Les différents points d’apprentissage s’articulent autour de la préparation tactique, technique et médiatique. Ils forgeront l’âme du militaire professionnel, qui doit dans un contexte aussi sensible que les élections, agir avec souplesse, en prônant avant tout le dialogue, a indiqué le Chef de corps Zamblé. C’est pourquoi, il a tenu à rassurer la presse, associée à l’évènement, que « tout bruit d’arme à feu sera évité » tout au long de cette manœuvre ; même si celle de 2008 a coïncidé avec une mutinerie des soldats du Groupement Centre de Daoukro. « Nous faisons une formation continue en vue de corriger toutes les difficultés de nos hommes, ne serait-ce que pour réussir la sécurisation des élections.
A cette fin, nous collaborons avec tous les civils que nous avons l’obligation de protéger ainsi que le matériel civil lui-même », a conclu le chef de l’ENSOA. Des cas pratiques ont été expérimentés dans les différents bureaux de vote. Koutoukounou et Benanou, villages respectivement situés à environ 13 et 5 Km de la ville de Daoukro, ont particulièrement été le théâtre de vives tensions de la part de militants surexcités de partis politiques. Ces derniers ont été bien maîtrisés par les éléments chargés de la protection des lieux. Les deux sites ont fait l’objet de critiques pointues et de recommandations séance tenante, par les officiers de l’armée. Les réflexions ont porté sur la logistique, la réaction des soldats, le comportement des agents électoraux et autres observateurs. Les opérations se sont achevées autour de 15 heures, à la grande satisfaction du Colonel Babri Hilaire, qui s’est réjoui d’avoir été lui-même suffisamment instruit durant ces deux jours.
Source: L'Intelligent d'Abidjan
No comments:
Post a Comment