Thursday, January 29, 2009

Côte d'Ivoire: 2.000 policiers vont être redéployés dans le nord ex-rebelle

Deux mille policiers loyalistes vont être réaffectés à partir de cette semaine dans le nord de la Côte d'Ivoire, sous contrôle de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d'Etat manqué de 2002, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Ces 2.000 policiers, issus des rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes), vont être réaffectés "à partir de maintenant" dans ces zones, a affirmé à l'AFP le directeur de cabinet du ministère de l'Intérieur, Etienne Véhi Tokpa, sans plus de précision.

Cette décision s'inscrit "dans le cadre du redéploiement de l'administration", a-t-il ajouté.

Les policiers, et plus généralement les fonctionnaires ivoiriens, avaient fui les localités du nord de la Côte d'Ivoire tombées aux mains de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002, à la suite du coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo.

Le camp présidentiel et les FN ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix prévoyant la réunification du pays.

Censé intervenir "au plus tard le 15 janvier", selon l'accord complémentaire signé fin décembre 2008, le retour effectif des fonctionnaires, notamment des magistrats et auxiliaires de justice, est actuellement en cours.

Source: AFP

Monday, January 26, 2009

Les chefs militaires de la CEDEAO en visite en Guinée-Bissau

Les chefs d'états-majors de la défense (CDS) de cinq pays membres de la CEDEAO sont arrivés à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau, pour une mission conjointe CEDEAO/Union africaine/ONU d'évaluation des besoins de ce pays en matière de réformes en matière de sécurité, a appris la PANA mardi.

La délégation des cinq CDS du Bénin, du Cap-Vert, de la Gambie, du Nigeria et du Sénégal est dirigée par le chef d'état-major de l'armée nigériane, le général de Corps aérien Paul Dike.

Une source de la CEDEAO a déclaré mardi à la PANA que la mission conjointe, qui est arrivée à Bissau lundi, y restera jusqu'au 24 janvier, pour une mission d'évaluation qui formera la base de ses recommandations pour l'octroi d'une assistance internationale en vue de la mise en place des réformes tant attendues du secteur de la sécurité.

Les analystes politiques et militaires ont estimé que ce petit pays d'Afrique de l'Ouest a besoin d'une réforme urgente de son armée pour se débarrasser des vétérans de sa guerre d'indépendance, qui forment le noyau de son armée.

"Si la Guinée-Bissau ne trouve pas un moyen de se débarrasser des vétérans de la guerre civile, le pays continuera à se vautrer dans la crise", a fait remarquer un analyste à la PANA.

Le conflit armée et la guerre de libération de 1963 à 1974 menés par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), ont permi au pays de prendre son indépendance du Portugal mais son armée est composée de soldats restés figés dans le temps, qui ne peuvent parler ni portugais ni anglais.

Les divisions au sein de l'armée ont donné lieu à des coups d'Etat et à des contre coups d'Etat depuis 1980, date à laquelle le président actuel, Joao Bernardo Vieira, a pris lui-même le pouvoir à la faveur d'un putsch.

Après les élections législatives de novembre 2008, des soldats mutins ont tenté de tuer le président Vieria en pillonnant sa résidence.

Ils ont été repoussés par les troupes loyalistes après trois heures de bataille qui ont laissé sa résidence criblée de balles et fait un mort parmi ses collaborateurs.

"Cette tentative d'assassinat a rendu plus impérieuse la restructuration de l'armée et le renvoi de tous ceux qui n'appartiennent pas à l'armée", selon cet analyste.

Source: PANA

Friday, January 16, 2009

Afrique Centrale: Séminaire sous-régional sur la RSS

Un séminaire sous-régional axé sur la réforme des secteurs de la sécurité en Afrique centrale s'est ouvert, hier mardi 13 janvier à l'hôtel Memling de Kinshasa. Organisé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), en partenariat avec l'Union européenne, ces assisses qui s'étendent du 13 au 15 janvier sont présidées par le vice-Premier ministre en charge de la Sécurité et Défense, Me Mutombo Bakafwa Nsenda.

Le conseiller spécial du chef de l'Etat en matières de sécurité, le ministre de la Défense nationale, des membres du gouvernement, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, des parlementaires, des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques en poste en RDC ainsi que tant d'autres personnalités, ont pris part à la cérémonie d'ouverture de ce séminaire.

Trois moments importants ont dominés la cérémonie d'ouverture. Il s'agit de l'allocution du chef des opérations et représentant de la Commission européenne (UE), de l'adresse du secrétaire général adjoint de la CEEAC en charge du département de l'Intégration humaine et du discours du vice-Premier ministre chargé de la Sécurité et Défense.

Dans son allocution, le représentant de l'UE, M. Alessandro Palmero, a indiqué que son institution est un partenaire clé de l'Afrique en matière de paix et de sécurité. Avant de noter que ce partenariat a été confirmé par la stratégie conjointe adoptée par l'Union africaine et l'UE en décembre 2007. En outre, Alessandro Palmero a rappelé que depuis plusieurs années, l'UE fournit un appui conséquent à travers la facilité de la paix à la mission de paix en Centrafrique qui, depuis juillet 2007, est assurée par la CEEAC.

Pour lui, « la clé du véritable succès des réformes est sans doute dans la détermination et la constance de la volonté politique des uns et des autres au-delà des enjeux circonstanciels ». Le secrétaire général adjoint de la CEEAC a, pour sa part, dit que les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC ont convenu lors de leur 13ème Conférence en octobre 2007 de faire de la paix et de la sécurité, la première priorité de la communauté. Et de déclarer : « Il revient dès lors au secrétariat général de donner à l'institution tous les moyens d'assumer cet ambitieux mandat.

C'est pourquoi, nous avons conviés aujourd'hui à cette réflexion sur la réforme des secteurs de la sécurité, la première rencontre de ce type en Afrique centrale ». M. Antonio Egidio de Sousa Santos a remercié les autorités congolaises pour l'accueil et surtout pour avoir permis la tenue de ce séminaire dans de bonnes conditions.

Objectifs du séminaire

De prime abord, le vice-Premier ministre en charge de la Sécurité et Défense a remercié les uns et les autres pour avoir accepté de rehausser de leur présence cette cérémonie. Cela, avant de saluer particulièrement et souhaiter la bienvenue en RDC aux différentes délégations venues d'Europe et d'Afrique. Leur présence à ces assises « donne la preuve de l'intérêt que leurs pays respectifs attachent à cette manifestation », a indiqué Me Mutombo Bakafwa Nsenda.

Dans le même registre, le vice-Premier ministre a exprimé sa gratitude au Projet d'appui de l'Union européenne en matière de paix et de prévention des conflits (PAPS) pour son soutien financier et à la CEEAC qui a pris l'initiative d'organiser cette rencontre et fait honneur à la RDC en choisissant Kinshasa comme cadre des travaux.

A en croire Me Mutombo, le séminaire sous-régional sur la réforme des secteurs de la Sécurité en Afrique centrale poursuit quatre objectifs, à savoir : « Accroître la sensibilité des acteurs de ce secteur, dans la sous-région, à l'importance de la réforme du secteur de la Sécurité ; instaurer le dialogue entre les acteurs gouvernementaux, parlementaire et de la Société civile des pays de la CEEAC sur la problématique de la réforme des secteurs de la Sécurité et entre les acteurs sous-régionaux et internationaux afin de faciliter des approches communes et collaboratives ; tirer les leçons des expériences des pays de la CEEAC engagés dans la réforme des secteurs de la Sécurité en Afrique centrale ; déterminer le rôle que la CEEAC pourrait jouer dans la promotion de la réforme des secteurs de la Sécurité dans la sous-région et les moyens dont elle devrait se doter à cette fin ».

Au demeurant, le vice-Premier ministre a fait remarquer que la réforme des secteurs de la Sécurité « est une nécessité ». Par conséquent, « sa mise en oeuvre tient compte des priorités et des objectifs poursuivis au regard des missions constitutionnelles et de l'état des lieux des secteurs concernés ». Et d'ajouter : « Cette réforme trouve son fondement dans les grandes options de notre Constitution, dans le Projet de société sur la base duquel le chef de l'Etat a sollicité et obtenu le suffrage de la population et enfin, de manière globale, en rapport avec les objectifs du millénaire, dans les stratégies mises en place par le gouvernement pour instaurer la bonne gouvernance, conforter l'Etat de droit et réduire la pauvreté ».

Source: Le potentiel

Monday, January 12, 2009

Angola: Le pays réitère ses efforts pour la modernisation de l'armée de l'air

Le gouvernement angolais a réitéré son engagement à moderniser l'armée de l'air nationale, selon un reportage de l'agence de presse officielle de l'Angola ANGOP.

Le Chef d'état-major des Forces armées angolaises (FAA), le général Francisco Pereira Furtado, a déclaré que le gouvernement aidera l'armée de l'air à changer "la situation morose" qui prévaut au sein de l'armée de l'air suite à une dégradation sociale, technique et matérielle due à des décennies de conflits armés et de désoeuvrement d'après-guerre.

S'exprimant au cours de la fermeture des conférences marquant le 33ème anniversaire de l'armée de l'air célébré le 21 janvier, le général quatre étoiles a estimé que l'armée de l'air a besoin d'une longue période d'expérience pour mener un diagnostic profond de sa situation et adopter des mesures pour un meilleur changement.

Il a ajouté qu'il est important pour l'armée de l'air du pays de suivre le développement des nouvelles technologies et suivre les procédures et les normes internationales de navigation aérienne.

L'armée de l'air de l'Angola a été créée le 21 janvier 1976 par le feu président angolais Antonio Agostinho Neto, le fondateur de la république d'Angola.

Source: Xinhua

Sunday, January 11, 2009

Guinée: Un avertissement lancé à la vieille garde

Lors de sa première allocution publique après les obsèques de Lansana Conté, le nouvel homme fort de Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara avait promis qu'il demanderait des comptes à ceux qui s'en sont mis « plein les poches ». La première illustration de ce programme est sans doute l'arrestation, cette semaine, d'une quinzaine de militaires et de trois civils naguère proches de l'ex-général Conté. Trois des militaires ont cependant été libéré ce vendredi, mais on ignore le sort réservé aux autres militaires et civils.

C’est une mise en garde à peine voilée que le nouvel homme fort de Conakry a lancé à la vieille garde de l’armée guinéenne. Le capitaine Dadis Camara a, lors d’un gigantesque rassemblement des forces de défense et de sécurité au camp Alpha Yaya Diallo, déclaré : « Je demande aux enfants et aux familles des généraux de leur donner des conseils afin qu’ils restent tranquilles ».

Cette déclaration préventive était un signe annonciateur de la libération de trois des plus hauts gradés de l’armée guinéenne que la junte a mis à la retraite d’office, dès sa prise du pouvoir. Il s’agit du général Diarra Camara, ancien chef d’état-major des armées, du vice-amiral Ali Daffé, ancien chef d’état-major de la marine nationale, et de son adjoint, le contre-amiral Fassiriman Traoré. Ces trois dignitaires de l’ancien régime à des degrés divers ont été élargis hier après 6 et 5 jours de détention.

« S’ils restent tranquilles, a dit le jeune capitaine Camarra, ils auront tous les honneurs ». Dans la même foulée, le président guinéen a rassuré la troupe en ces termes : « Je vais m’occuper de vous, je vais améliorer vos conditions de vie, je vous demande tout simplement de rester soudés derrière votre ministre de la Défense ». Ces propos illustrent sans ambiguïté la profonde crise entre la vieille garde et la jeune génération de l’armée guinéenne.

Source: RFI

Crise au Nord du Mali: Quand Fagaga bluffe l'armée malienne

On croyait que le terroriste Hassan Fagaga allait cette fois-ci tenir parole quand il a distillé l’information selon laquelle, lui et trois cent autres bandits armés allaient revenir sur terre, en réintégrant les rangs de l’armée nationale. Erreur pour tout le monde, et même Kadhafi, car, jusque là, l’homme sans foi ni loi, campe toujours sur sa position portant atteinte à la souveraineté nationale, comme par exemple la mise à sa disposition d’une caserne spéciale, le contrôle de l’aéroport de la ville de Kidal…

En encerclant les hommes de Bahanga dans les grottes de Teghargar le 1er janvier dernier, l’armée voulait en finir une bonne fois pour toutes avec cette situation qui n’a que trop duré. Sous la conduite du chef de commandement des opérations militaires de Kidal, le colonel El Hadji Gamou, la troupe loyaliste s’apprêtait à mettre la main sur Bahanga, quand toujours le même message révoltant lui est parvenu, l’invitant à ne pas passer à l’acte.


De qui vient donc ce message problématique qui indigne nos soldats qui pâtissent sous le soleil de plomb de l’Adrar des Ifoghas ? Le mystère persiste à ce niveau, car, comme nous l’avons souligné dans une de nos parutions, il y a un de malaise présentement au sein de la Grande muette sur la manière dont les ordres sont parfois donnés. Ils sont nombreux les militaires, et même des populations, qui soutiennent que la persistance de cette rébellion est en partie liée à la gestion qui en est faite.

Pendant que les bandits armés sont en train de faire des carnages sur leur passage, les soldats loyalistes sont obligés d’attendre le feu vert de Bamako, au moment où l’opportunité leur est donnée d’en finir avec la situation. Tel a été encore le cas en ce jour de 1er janvier 2009, quand les hommes de Gamou ont pour la énième fois encerclé les bandits armés, et s’apprêtaient à les mettre hors d’état de nuire, quand ils ont reçu un message leur interdisant de ne passer à l’acte. Par ce fait, ce qui allait être la grande démonstration pour nos forces armées s’est soldée que par un simple accrochage, au cours duquel, il est important de le souligner, les bandits armés ont subi de lourdes pertes.


Beaucoup d’assaillants ont trouvé la mort, sans que l’armée ne soit satisfaite, car, son objectif était de neutraliser le terroriste Bahanga en personne, et son acolyte Hassan Fagaga. De cette opération, notre armée s’est en sortie avec quelques blessés légers, mais a réussi à récupérer beaucoup de véhicules enlevés au cours des différentes attaques.

Des sources bien introduites nous rapportent que c’est à partir de cette démonstration des potentialités de frappe, dont ont fait preuve les éléments de Gamou, qui a amené Hassan Fagaga et 300 autres assaillants rescapés à exprimer leur volonté de regagner le bercail, car convaincus que le jour où on donnera le feu vert, ils seront tous massacrés. Ces assaillants repentis avaient informé le Guide de la révolution de la grande Jamahiriya arabe libyenne, Mouammar Kadhafi, qui pour a fait dans des circonstances un peu confuses une visite inopinée dans nos murs le week-end dernier, où dès son arrivée à l’aéroport, il s’est empressé d’évoquer le sujet comme s’il était venu informer les Maliens à cet effet.

« Vaut mieux planter des arbres que de poser des mines », avait-il dit, avant d’ajouter que 300 assaillants ont décidé de rejoindre la patrie. La nouvelle a été accueillie côté malien avec scepticisme car, ils sont nombreux ceux qui ne veulent même plus entendre parler de ces narcotrafiquants, qui ont tué tant de Maliens. Mais nos autorités qui courent désespérément derrière une paix du reste impossible ont vite cru à cette déclaration aux allures d’impuissance de ces assaillants, et ont donc envoyé à Kidal une forte délégation conduite par le ministre signataire des accords d’Alger et général de son état, Kafougouna Koné, pour la cérémonie d’accueil qui se voulait grandiose.


Mais c’est une fois dans la Capitale des Ifoghas, que la délégation va se rendre compte du coup de bluff des assaillants. En effet, accompagnée de l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, en sa qualité de médiateur, Abdelkrim Gherab, la délégation officielle, une fois sur place a été vite mise au courant des conditions que les assaillants ont encore posées à leur retour dans la ville de Kidal pour l’opération de désarmement, de cantonnement. Ces conditions ont pour noms la mise à leur disposition de l’aéroport de Kidal où ils veulent installer leur base rien que pour la promotion de leur trafic de drogue et d’armes ; de certaines voies d’accès à la ville de Kidal comme du côté de Ten-Essako ; de leur laisser avec leurs armes et l’octroi d’une caserne uniquement à eux seuls ; le renvoi des hommes de Gamou dans les casernes ; l’octroi d’un magasin d’armes et d’un BRDM, etc.


Dans un premier temps ces exigences compromettantes auraient été acceptées par la partie gouvernementale, avant que le chef d’état-major général, le général Gabriel Poudiougou et le colonel Gamou s’y opposent fermement. De sources bien introduites indiquent que ce dernier aurait menacé d’entrer lui aussi en rébellion si l’Etat venait à accepter les caprices des bandits armés, en perte de repères et de crédibilité auprès du médiateur algérien.


L’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Abdelkrim Gherab, a souffert le martyre quand il a été commis d’aller porter ce niet de notre Etat aux bandits campés à quelques 15 kilomètres de Kidal. Et puisque le niet catégorique de nos autorités ne peut rien arranger à la situation, il va sans dire que le blocage est toujours là.


A la place d’un dialogue pour la paix, c’est un dialogue de sourd qui prévaut encore à Kidal, au grand dam de ceux qui ont horreur de cette situation interminable. En tout état de cause, on peut constater que dans leurs nouvelles exigences, les Fagaga et consorts ne font que nous renvoyer à la case départ, c’est-à-dire leur laisser les couloirs libres pour le trafic de drogue, armes et autres produits de contrebande.

Source: L'indicateur renouveau

Mali: Intégration des rebelles dans l'armée : Les dessous d'un blocage

Lundi 5 Janvier 2009, atterrissait dans les brousses de Kidal un avion spécial de type « Kaza ». Ils ne sont pas nombreux les avions à atterrir par là. En plus du fait que c’est une zone de rébellion, malgré une forte mobilisation de l’armée nationale dans la région, les avions adaptés à ce genre de terrain sont recherchés. Raison pour laquelle, il a fallu attendre que l’Algérie apporte au nom de la médiation qu’elle exerce dans la crise du nord, cet avion approprié pour un vol de trois heures au plus, pour rallier Kidal.

A bord du « Kaza » algérien se trouvait la délégation officielle malienne, à la tête de laquelle se trouvait le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, Kafougouna Koné. Aux côtés de ce Général de l’Armée malienne, prenaient place l’Ambassadeur de l’Algérie au Mali Abdelkrim Gheraieb, le conseiller consulaire du Mali à Djeddah, Iyad Ag Aghaly et des membres du Comité de suivi de l’accord d’Alger du 4 juillet 2006. Tous s’étaient rendus dans la capitale des Ifoghas pour être témoins, mais aussi des acteurs du retour des frères qui s’étaient rebellés contre leur pays, en prenant les armes contre l’armée nationale. Mais cet événement tournera court, car les rebelles avec à leur tête, le Lieutenant- Colonel Hassane Fagaga et Bâ Moussa Ag Mossa, ne viendront plus à Kidal. Ils retourneront dans leurs bases, dans les montagnes où l’armée malienne n’a pas accès.

Ces rebelles de l’Alliance du 23 mai pour le changement avaient manifesté leur volonté de revenir dans l’armée, après plusieurs années de rébellion pour certains d’entre eux. Ainsi, les groupes armés de plus de 300 éléments ont bivouaqué pendant trois jours, à cinq kilomètres de Kidal, attendant d’être réintégrés dans l’armée. Ce processus de paix avait été salué par tous, et le Colonel Kadhafi en visite au Mali, le week end dernier (du 3 au 5 janvier) en a fait ses choux gras dans la déclaration qu’il a faite à la presse, « les rebelles vont quitter les montagnes pour venir dans l’armée ».

C’est lorsqu’il a été question pour les rebelles de rejoindre la ville de Kidal que le problème s’est posé. Une question qui peut paraître au prime abord comme un simple détail loin d’être l’essentiel, a finalement été la cause du clash. Hassane Fagaga et Ba Moussa, à la tête des 300 combattants ayant opté pour l’intégration dans l’armée ignoraient que le Commandement de l’armée malienne leur demanderait de rendre leurs armes avant de rentrer dans la ville de Kidal. L’armée a voulu donc que le passage au Check- point (poste militaire) à l’entrée de Kidal soit fait haut-les-mains, pour ses éléments rebelles.

Mais tel n’était pas l’avis des groupes armés qui ont estimé qu’ayant librement adhéré au processus de paix et ayant décidé d’intégrer l’armée, ils pouvaient venir avec leurs armes à Kidal et procéder ensuite au cantonnement. Les rebelles ont refusé de traverser le poste militaire à l’entrée de Kidal, les bras ballants comme s’ils avaient été capturés, alors qu’il n’en est rien. De leur côté, les militaires ont-ils vu humiliant que de laisser les rebelles entrer à Kidal les armes bravement dans les mains ? Ou bien ont-ils cru qu’une fois dans la ville, les rebelles allaient ouvrir le feu et essayer de contrôler la ville ? Cela est peu probable compte tenu du fait que la ville de Kidal est sous contrôle des hommes du Colonel Gamou.

Selon des sources bien informées, il y a en sourdine des problèmes d’appartenance ethnique. Les Ifoghas auraient exigé que le Colonel Gamou qui est Imrad quitte le commandement, d’où un problème ethnique qui se greffe à celui du check point à l’entrée de Kidal. Ce problème n’ayant pas eu une solution, malgré l’implication du Médiateur, le retour des rebelles dans l’armée a été reporté sine die. La rébellion une fois de plus vient d’infliger une ultime humiliation à notre vaillante armée en venant bivouaqué trois jours durant à la porte de Kidal, à portée de main ; ils sont repartis tranquillement sans que l’armée puisse faire quoi que se soit contre les assaillants d’Abeibara, d’Aguel-Hoc, de Diabali et Ansongo etc…

De quelle humiliation parle-t-on donc que l’arrivée des rebelles avec leurs armes, provoquerait ? En tout cas c’est à une vraie guerre psychologique que militaires et rebelles se sont livrés, sans laisser aucune chance à la médiation de colmater les brèches dans l’immédiat. Mais le facilitateur qu’est Abdelkrim Gheraieb ne lâchera pas prise. Certainement comme à son habitude, la médiation continuera sans désemparer. La délégation officielle partie de Bamako le lundi 5 janvier 2009 devait donc retourner bredouille le mercredi 7 janvier.

Mais pas avant de tenir la réunion d’évaluation de l’accord d’Alger, sous la présidence de Kafougouna Koné et du facilitateur Abdelkrim Gheraieb. Ainsi, il a été décidé de réactiver dans l’immédiat des structures d’animation de l’accord d’Alger. Le comité de suivi a été convoqué à cet effet. Tout sera mis en œuvre pour le retour dans l’immédiat des militaires de l’Alliance du 23 mai pour le changement(ADC) ayant quitté les unités spéciales avec les armes et le matériel de dotation, et la reconstitution de la première Unité Spéciale dès le retour des éléments militaires de l’ADC.

Les trois parties (gouvernement malien, l’Algérie et l’ADC) ont exprimé « leur engagement à préserver la quiétude qui règne sur le terrain et à poursuivre l’application pleine et entière de l’accord d’Alger ». Les participants ont rendu hommage à Abdelaziz Bouteflika pour les efforts inlassables en faveur de la restauration de la paix et de la sécurité et au développement de la région de Kidal. L’Ambassadeur Abdelkrim Gheraieb poursuivra sa mission de facilitation pour amener les rebelles à rentrer au bercail.

Source: Le Républicain

Un séminaire sous-régional de la CEEAC sur la réforme de la sécurité en Afrique centrale

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) organise du 13 au 15 janvier 2009 à Kinshasa, un séminaire sous-régional consacré à la réforme des secteurs de sécurité en Afrique centrale, a appris APA samedi de source sure.

Ces assises, selon le bureau de la CEEAC à Kinshasa, sont placées sous l’égide de la RDCongo qui assure la présidence en exercice de la CEEAC, en partenariat avec l’Union européenne (UE).

L’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo/Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République Centrafricaine, le Sao Tomé et Principe, le Tchad et la RDCongo vont scruter sur l’importance de la réforme des secteurs de sécurité, sur l’établissement du dialogue entre les acteurs gouvernementaux, parlementaires et de la société civile des pays membres de la CEEAC et les acteurs internationaux impliqués en vue de faciliter les approches communes.

Il s’agit également d’identifier le rôle que pourrait jouer la CEEAC dans la promotion de la sécurité dans la sous-région et les moyens dont elle devrait se doter à cette fin.

La tenue de ce forum à Kinshasa coïncide avec le conflit armé qui déchire la frontière Est de la RDCongo, offrant ainsi l’opportunité aux participants de proposer des solutions concrètes à cette épineuse question de sécurité dans les pays de la sous-région de l’Afrique centrale.

Source: APA

Saturday, January 10, 2009

Guinée-Bissau: La Chine fait don d'équipements à l'armée bissau-guinéenne

L'ambassadeur de Chine en Guinée-Bissau, Yan Banghua, a procédé mardi 30 décembre 2008 à la livraison de quinze conteneurs contenant, entre autres matériels, des véhicules et des équipements informatiques au governement bissau-guinéen, a- t-on constaté à Bissau.

Lors de la cérémonie de remise de ce lot de matériels, le ministre bissau-guinéen de la Défense nationale, Marciano Silva Barbeiro, a affirmé que ce don fait suite à la signature d'un accord au début de l'année entre son ministère et l'ambassade de Chine en Guinée-Bissau, en faveur du ministère de la Défense et en particulier de l'armée.

Il a également précisé qu'il s'agit d'un "appui technique" d'environ 1,2 million de dollars au ministère de la Défense nationale et aux forces armées bissau-guinéennes, sur une période de trois ans.

Pour l'ambassadeur de Chine en Guinée-Bissau, ce don chinois au gouvernement bissau-guinéen vise notamment à renforcer les relations d'amitié et de coopération entre les deux pays.

"Cette aide gratuite au ministère de la Défense de la Guinée- Bissau contribuera à l'amélioration de ses conditions de travail", a-t-il indiqué, ajoutant que le gouvernement chinois poursuivra son assistance à la Guinée-Bissau dans la mesure du possible, au profit du peuple bissau-guinéen.

Source: Xinhua

Saturday, January 3, 2009

Côte d'Ivoire: Les hauts responsables de la police ivoirienne participent à un atelier d’ONUCI

Les plus hauts responsables de la police et de la gendarmerie ivoiriennes ont participé du 26 au 30 décembre 2008, à un atelier d’orientation stratégique et prospective organisé par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à Grand Bassam.

L’atelier s’est tenu au Centre régional de formation à la lutte contre la drogue en présence du Directeur général de la police, le Commissaire divisionnaire major Brindou M’bia, du Chef par intérim de la police des Nations Unies (UNPOL), Pierre André Campiche, et du Chef de l’Unité Genre de l’ONUCI, Eva Dalak.

Selon M. Campiche, l’atelier a permis aux 40 participants de débattre essentiellement de l’orientation du travail de la police locale dans les cinq prochaines années. Après un état des lieux de la situation, les réflexions ont porté sur ce qui pourrait être amélioré. Ainsi, les participants ont relevé un manque important du matériel roulant et informatique, tout en soulignant le besoin de formation pratique pour s’adapter aux nouvelles techniques. Ils ont décidé notamment de développer le code éthique de la police afin d’entretenir de meilleures relations avec la population et contribuer à atténuer le sentiment d’insécurité.

Le chef par intérim de l’UNPOL s’est félicité de cette initiative, qui constitue « une étape importante dans le cadre de la réforme du secteur, mentionné dans l’Accord politique de Ouagadougou » et il a indiqué que « toute police se remet perpétuellement en question du fait de l’évolution de la société ».

Madame Eva Dalak a, de son côté, fait un exposé sur l’intégration des femmes dans la police. En Côte d’Ivoire, les femmes représentent un peu plus de 10% de l’effectif total du corps policier.
A ce jour, la section Reforme et Restructuration de la police de l’ONUCI a identifié 35 projets à l’intention de la police, dont une dizaine a déjà trouvé des financements.

Source: ONUCI

Friday, January 2, 2009

Angola: Engagement des FAA dans la réhabilitation des infrastructures militaires

Les Forces Armées Angolaises (FAA) à la province de Cunene s'engageront en 2009, dans la réhabilitation des différentes infrastructures militairers et l'amélioration des conditions sociales des troupes.

C'est ce qu'a déclaré mercredi, le commandant des Forces Armées Angolaises à Cunene, Jerónimo Mateus Kaymbe, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des voeux de fin d'année à ses effectifs.

La formation militaire, l'éradication de l'analphatisme au sein de la corporation , ainsi que la réalisation des actions destinées à lutter contre le VIH/Sida seront les défis des FAA en 2009, a-t-il affirmé.

Il a finalement salué l'engagement des troupes dans les actions de déminages de différentes zones de la province contribuant ainsi à la réussite du programme de reconstruction nationale en cours au pays.

Source: Angop

Angola: Equipement en moyens techniques sophistiqués, priorité de la FAN

Le chef d'Etat-major de la Force Aérienne Nationale (FAN), Francisco Lopes Gonçalves Afonso, a considéré mercredi, l'équipement en moyens techniques sophistiqués, comme priorités de cette branche des Forces armées angolaises (FAA), en 2009.

Intervenant à la cérémonie de présentation de voeux de fin d'année, ce chef militaire a souligné la nécessité de l'armée de l'air angolaise de s'équiper avec des moyens techniques modernes et de former ses cadres pour qu'ils soient capables de manier les moyens sophistiqués, en vue de la défense de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale.

Reconnaissant des améliorations significatives en 2008, surtout les conditions sociales et de travail des ses soldats, Francisco Afonso a dit que la FAN doit également améliorer la coopération avec les autres branches des Forces Armées Angolaises (FAA).

Le chef d'Etat-Major de la FAN a dit être nécessaire de continuer à encourager les militaires à la prise de conscience et responsabilité de leurs actes, tout en préservant les valeurs culturelles.

Il a également fait état des campagnes d'éducation morale et civique réalisées par la Force Aérienne en 2008, au cours desquelles les soldats s'étaient engagés de continuer à déployer des efforts pour accomplir les recommandations supérieures.

Source: Angop