Le conseiller spécial du chef de l'Etat en matières de sécurité, le ministre de la Défense nationale, des membres du gouvernement, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, des parlementaires, des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques en poste en RDC ainsi que tant d'autres personnalités, ont pris part à la cérémonie d'ouverture de ce séminaire.
Trois moments importants ont dominés la cérémonie d'ouverture. Il s'agit de l'allocution du chef des opérations et représentant de la Commission européenne (UE), de l'adresse du secrétaire général adjoint de la CEEAC en charge du département de l'Intégration humaine et du discours du vice-Premier ministre chargé de la Sécurité et Défense.
Dans son allocution, le représentant de l'UE, M. Alessandro Palmero, a indiqué que son institution est un partenaire clé de l'Afrique en matière de paix et de sécurité. Avant de noter que ce partenariat a été confirmé par la stratégie conjointe adoptée par l'Union africaine et l'UE en décembre 2007. En outre, Alessandro Palmero a rappelé que depuis plusieurs années, l'UE fournit un appui conséquent à travers la facilité de la paix à la mission de paix en Centrafrique qui, depuis juillet 2007, est assurée par la CEEAC.
Pour lui, « la clé du véritable succès des réformes est sans doute dans la détermination et la constance de la volonté politique des uns et des autres au-delà des enjeux circonstanciels ». Le secrétaire général adjoint de la CEEAC a, pour sa part, dit que les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC ont convenu lors de leur 13ème Conférence en octobre 2007 de faire de la paix et de la sécurité, la première priorité de la communauté. Et de déclarer : « Il revient dès lors au secrétariat général de donner à l'institution tous les moyens d'assumer cet ambitieux mandat.
C'est pourquoi, nous avons conviés aujourd'hui à cette réflexion sur la réforme des secteurs de la sécurité, la première rencontre de ce type en Afrique centrale ». M. Antonio Egidio de Sousa Santos a remercié les autorités congolaises pour l'accueil et surtout pour avoir permis la tenue de ce séminaire dans de bonnes conditions.
Objectifs du séminaire
De prime abord, le vice-Premier ministre en charge de la Sécurité et Défense a remercié les uns et les autres pour avoir accepté de rehausser de leur présence cette cérémonie. Cela, avant de saluer particulièrement et souhaiter la bienvenue en RDC aux différentes délégations venues d'Europe et d'Afrique. Leur présence à ces assises « donne la preuve de l'intérêt que leurs pays respectifs attachent à cette manifestation », a indiqué Me Mutombo Bakafwa Nsenda.
Dans le même registre, le vice-Premier ministre a exprimé sa gratitude au Projet d'appui de l'Union européenne en matière de paix et de prévention des conflits (PAPS) pour son soutien financier et à la CEEAC qui a pris l'initiative d'organiser cette rencontre et fait honneur à la RDC en choisissant Kinshasa comme cadre des travaux.
A en croire Me Mutombo, le séminaire sous-régional sur la réforme des secteurs de la Sécurité en Afrique centrale poursuit quatre objectifs, à savoir : « Accroître la sensibilité des acteurs de ce secteur, dans la sous-région, à l'importance de la réforme du secteur de la Sécurité ; instaurer le dialogue entre les acteurs gouvernementaux, parlementaire et de la Société civile des pays de la CEEAC sur la problématique de la réforme des secteurs de la Sécurité et entre les acteurs sous-régionaux et internationaux afin de faciliter des approches communes et collaboratives ; tirer les leçons des expériences des pays de la CEEAC engagés dans la réforme des secteurs de la Sécurité en Afrique centrale ; déterminer le rôle que la CEEAC pourrait jouer dans la promotion de la réforme des secteurs de la Sécurité dans la sous-région et les moyens dont elle devrait se doter à cette fin ».
Au demeurant, le vice-Premier ministre a fait remarquer que la réforme des secteurs de la Sécurité « est une nécessité ». Par conséquent, « sa mise en oeuvre tient compte des priorités et des objectifs poursuivis au regard des missions constitutionnelles et de l'état des lieux des secteurs concernés ». Et d'ajouter : « Cette réforme trouve son fondement dans les grandes options de notre Constitution, dans le Projet de société sur la base duquel le chef de l'Etat a sollicité et obtenu le suffrage de la population et enfin, de manière globale, en rapport avec les objectifs du millénaire, dans les stratégies mises en place par le gouvernement pour instaurer la bonne gouvernance, conforter l'Etat de droit et réduire la pauvreté ».
Source: Le potentiel
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