Les soldats de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui ont manifesté à deux reprises en août à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire) pour réclamer des primes, suspendent leur mouvement de protestation, a annoncé lundi à l'AFP l'un de leurs porte-parole.
"On a suspendu notre mouvement pour le moment", a déclaré ce porte-parole, le caporal Diaby, expliquant qu'une lettre de doléances avait été transmise à leur chef, Guillaume Soro, également Premier ministre après l'accord de paix signé en mars 2007 avec le président Laurent Gbagbo. Cette lettre doit aussi être transmise au "facilitateur" du dialogue inter-ivoirien, le président burkinabè Blaise Compaoré, ainsi qu'à l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et à la force française Licorne. "On attend la réponse", a poursuivi le porte-parole rappelant que ses
frères d'armes réclamaient leurs "droits", c'est-à-dire le versement d'une prime de 5 millions de FCFA (7.500 euros) par personne.
Les 20 et 21 août, environ 300 soldats avaient bruyamment manifesté à Bouaké, bloquant le principal axe routier de la deuxième ville du pays. Lundi matin, le calme régnait à Bouaké où les habitants vaquaient à leurs occupations, a constaté un correspondant de l'AFP. "Nous, on n'est pas dans la politique. On n'est pas contre le Premier ministre, on n'est pas contre le président Gbagbo. On est tout simplement là pour revendiquer nos droits", a ajouté le caporal Diaby.
"Le plan de réinsertion, les micro-projets, ça ne nous intéresse pas", a-t-il ajouté en référence au programme de désarmement et de réinsertion (DDR) prévu par l'accord de paix et aux micro-projets de réinsertion proposés récemment par l'Onuci. Le programme DDR des FN prévoit l'intégration de 10.000 éléments dans les forces armées ivoiriennes et la démobilisation des 26.000 autres. Les programmes de réinsertion et le "service civique national" destinés aux démobilisés tardent toutefois à se mettre en place et l'Onuci a proposé la mise en place rapide de "1.000 micro-projets".
Source: AFP
"On a suspendu notre mouvement pour le moment", a déclaré ce porte-parole, le caporal Diaby, expliquant qu'une lettre de doléances avait été transmise à leur chef, Guillaume Soro, également Premier ministre après l'accord de paix signé en mars 2007 avec le président Laurent Gbagbo. Cette lettre doit aussi être transmise au "facilitateur" du dialogue inter-ivoirien, le président burkinabè Blaise Compaoré, ainsi qu'à l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et à la force française Licorne. "On attend la réponse", a poursuivi le porte-parole rappelant que ses
frères d'armes réclamaient leurs "droits", c'est-à-dire le versement d'une prime de 5 millions de FCFA (7.500 euros) par personne.
Les 20 et 21 août, environ 300 soldats avaient bruyamment manifesté à Bouaké, bloquant le principal axe routier de la deuxième ville du pays. Lundi matin, le calme régnait à Bouaké où les habitants vaquaient à leurs occupations, a constaté un correspondant de l'AFP. "Nous, on n'est pas dans la politique. On n'est pas contre le Premier ministre, on n'est pas contre le président Gbagbo. On est tout simplement là pour revendiquer nos droits", a ajouté le caporal Diaby.
"Le plan de réinsertion, les micro-projets, ça ne nous intéresse pas", a-t-il ajouté en référence au programme de désarmement et de réinsertion (DDR) prévu par l'accord de paix et aux micro-projets de réinsertion proposés récemment par l'Onuci. Le programme DDR des FN prévoit l'intégration de 10.000 éléments dans les forces armées ivoiriennes et la démobilisation des 26.000 autres. Les programmes de réinsertion et le "service civique national" destinés aux démobilisés tardent toutefois à se mettre en place et l'Onuci a proposé la mise en place rapide de "1.000 micro-projets".
Source: AFP
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