Au moment où la Mauritanie semble renouer avec le cycle révolu des coups de force et suite à la «passe d'armes» dans la presse nationale, entre des citoyens Algériens**, notamment autour du thème concernant l'Armée, j'expose dans cette modeste contribution, une analyse des rapports de l'Armée-singulièrement de sa haute hiérarchie- au Pouvoir avec en filigrane la question de savoir si celle-ci est bien la matrice pourvoyeuse des chefs d'Etat algériens et, conséquemment, dans quelle mesure il serait possible de prétendre qu'elle s'en tient et se tiendra à une stricte «neutralité» lors de la prochaine élection présidentielle d'avril 2009 ? A plusieurs, nous pourrions sans doute aboutir à l'élaboration d'une théorie générale du pouvoir afin de caractérisation du système politique algérien qui a sérieusement besoin d'évolution. A cet égard, si l'apolitisme semble être l'une des principales caractéristiques des armées européennes occidentales (celles des régimes à démocratie populaire avaient conservé des prérogatives non négligeables, nonobstant la prééminence affichée des partis uniques d'alors), tel n'est pas le cas dans les pays dits du tiers-monde où l'institution militaire demeure une force politique souvent mêlée aux tâches de développement économique dans une triple perspective : fournir à l'Armée des occupations pour éviter d'avoir une armée désoeuvrée qui se livrerait à des intrigues politiques, l'intégrer dans la nation en l'associant à l'effort de développement national et amortir son coût exorbitant (souvent, les armées du tiers-monde sont qualifiées de budgétivores)***. Suite
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