Bouaké est en ébullition. Le risque de déflagration est réel. Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se concertent pour éviter l`effet collatéral. Depuis lundi, Bouaké, la capitale du Centre, est le théâtre de violentes manifestations d`éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN). Raison évoquée : non- respect par les autorités des Forces nouvelles de la parole donnée. A savoir l`octroi de la somme de 5 millions à chaque ex-combattant comme prime d`enrôlement dans l`ex-rébellion. Vrai ou faux ? On n’en sait rien pour l’instant. Ce que l`on sait en revanche avec certitude, c`est que ce mouvement d`humeur gagne en ampleur et menace dangereusement le processus de paix en cours. Fort de cette analyse, l`état-major des Armées, qui a pour souci de faire en sorte que ce fragile espoir du retour à la normale ne s`estompe pas, a décidé de prendre les mesures préventives. Dans cette optique, le Chef d`Etat-Major des Armées, le Général de Division, Philippe Mangou, a eu hier, à la garde républicaine, à Yamoussoukro, une réunion qui avait tout l`air d`un conseil de guerre. A cette rencontre, étaient présents, la quasi-totalité de la hiérarchie militaire, y compris le patron du Centre de Commandement intégré (CCI), Nicolas Kouakou. Suite
Saturday, August 23, 2008
Côte d'Ivoire: Conseil de “guerre” des FDS à Yamoussoukro
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