Le «conclave spécial» de trois jours, qui s’est tenu du 11 au 14 août dernier, simultanément à Korhogo et à Bouaké, selon une source proche de l’ex-rébellion, a invité les Forces nouvelles, dans toutes leurs composantes, à faire clairement le choix de la République.
Ce que le communiqué final qui a sanctionné ces deux rencontres n’a pas dit, c’est qu’à Korhogo où l’ordre du jour de la réunion a porté sur l’encasernement des éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), il a été surtout question de préparer les esprits à un retour définitif dans la République. Les mêmes arguments ont également été développés à Bouaké où il a été clairement expliqué aux différents chefs de guerre de faire le choix de la République de Côte d’Ivoire. «Il fallait préparer, à Korhogo, les esprits des éléments afin qu’ils s’inscrivent dans le processus de retour de la paix en Côte d’Ivoire en acceptant de retourner dans les casernes avant le premier tour de l’élection présidentielle prévu pour le 31 octobre prochain.
A Bouaké, il a été signifié aux chefs de guerre et aux éléments des Forces nouvelles qui refuseraient de déposer les armes qu’ils seront mis devant trois alternatives. Soit ils acceptent de rentrer dans la République. Ils seront alors affectés en fonction de leur niveau d’instruction et de leurs grades. Soit ils prennent le chemin de l’exil et on n’entendra plus parler d’eux ou bien ils choisissent la voie de la rébellion et ils seront traités comme des rebelles. La récréation est terminée», a indiqué notre source.
L`essentiel des résolutions consignées dans le communiqué final était, officiellement, une interpellation à l`endroit du gouvernement. Les Forces nouvelles lui demandaient d`être davantage concret en ce qui concerne l`effectivité des distinctions militaires. Mais aussi de respecter l`engagement pris de faire de la réunification du pays une réalité par la création d`une armée nouvelle et par l`intégration de leurs éléments susceptibles de l`animer. Des dispositions seraient donc actuellement en train d’être prises pour vérifier les diplômes qui ont été déposés au secrétariat général des Forces nouvelles par les éléments de l’ex-rébellion qui veulent postuler pour des fonctions administratives. «Au niveau du concours de la douane par exemple, quelque 1.500 diplômes ont été déposés. Après vérification, seulement 250 éléments des Forces nouvelles peuvent passer le concours. Il y a deux semaines, un officier supérieur des douanes est venu d’Abidjan pour leur donner des cours embryonnaires sur la douane. Nous avons choisi de rentrer dans la République et nous ne voulons pas le faire par la fraude. Ne serait-ce que sur des diplômes. C’est le ministre Dosso Moussa qui s’en est personnellement chargé. Mais notez surtout que nous ne calculons pas les humeurs des gens. Celui qui ne veut pas la République, il peut aller en exil ou continuer la rébellion. Mais il sera traité comme tel», a averti la source.
Par Robert Krassault
Source: Notre Voie (17/08/2010)
Ce que le communiqué final qui a sanctionné ces deux rencontres n’a pas dit, c’est qu’à Korhogo où l’ordre du jour de la réunion a porté sur l’encasernement des éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), il a été surtout question de préparer les esprits à un retour définitif dans la République. Les mêmes arguments ont également été développés à Bouaké où il a été clairement expliqué aux différents chefs de guerre de faire le choix de la République de Côte d’Ivoire. «Il fallait préparer, à Korhogo, les esprits des éléments afin qu’ils s’inscrivent dans le processus de retour de la paix en Côte d’Ivoire en acceptant de retourner dans les casernes avant le premier tour de l’élection présidentielle prévu pour le 31 octobre prochain.
A Bouaké, il a été signifié aux chefs de guerre et aux éléments des Forces nouvelles qui refuseraient de déposer les armes qu’ils seront mis devant trois alternatives. Soit ils acceptent de rentrer dans la République. Ils seront alors affectés en fonction de leur niveau d’instruction et de leurs grades. Soit ils prennent le chemin de l’exil et on n’entendra plus parler d’eux ou bien ils choisissent la voie de la rébellion et ils seront traités comme des rebelles. La récréation est terminée», a indiqué notre source.
L`essentiel des résolutions consignées dans le communiqué final était, officiellement, une interpellation à l`endroit du gouvernement. Les Forces nouvelles lui demandaient d`être davantage concret en ce qui concerne l`effectivité des distinctions militaires. Mais aussi de respecter l`engagement pris de faire de la réunification du pays une réalité par la création d`une armée nouvelle et par l`intégration de leurs éléments susceptibles de l`animer. Des dispositions seraient donc actuellement en train d’être prises pour vérifier les diplômes qui ont été déposés au secrétariat général des Forces nouvelles par les éléments de l’ex-rébellion qui veulent postuler pour des fonctions administratives. «Au niveau du concours de la douane par exemple, quelque 1.500 diplômes ont été déposés. Après vérification, seulement 250 éléments des Forces nouvelles peuvent passer le concours. Il y a deux semaines, un officier supérieur des douanes est venu d’Abidjan pour leur donner des cours embryonnaires sur la douane. Nous avons choisi de rentrer dans la République et nous ne voulons pas le faire par la fraude. Ne serait-ce que sur des diplômes. C’est le ministre Dosso Moussa qui s’en est personnellement chargé. Mais notez surtout que nous ne calculons pas les humeurs des gens. Celui qui ne veut pas la République, il peut aller en exil ou continuer la rébellion. Mais il sera traité comme tel», a averti la source.
Par Robert Krassault
Source: Notre Voie (17/08/2010)
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