Dans le cadre du renforcement des capacités des Forces Armées de la République Congo (FARDC) le commandement américain pour l'Afrique AFRICOM va appuyer le plan de reformes de la sécurité en République démocratique du Congo.
Dans une conférence de presse tenue à l'ambassade des Etats-Unis en RDC, l'adjoint au Commandant chargée des activités civiles et militaires de l'Africom, M. Anthony Holmes a déclaré lundi 14 décembre que Africom est impliquée dans la réforme de la sécurité et dans le processus de professionnalisation des FARDC. " Les Etats-Unis par le biais d'Africom vont appuyer la RDC dans la formation, à Kisangani d'un bataillon léger capable d'assurer l'intégrité du territoire du pays. Notre intention est de former 800 formateurs congolais qui se chargeront de former des cadres de l'Armée nationale congolaise.", a expliqué l'ambassadeur Anthony Holmes. Le diplomate américain a poursuivi en disant: Nous voulons surtout voir l'armée congolaise utiliser ses propres cadres pour former des hommes qui vont constituer cette armée congolaise professionnelle et qui va intégrer le concept des droits de l'homme, la protection des civils. Une armée républicaine qui va s'atteler à mettre fin à la culture de l'impunité. Ici en RDC, le grand défi c'est la sécurité". Il a révélé que le coût de la formation et de l'entrainement du bataillon léger de Kisangani et de la reconstruction des infrastructures est de 35 millions de dollars américains.
Le numéro deux d'Africom a également confirmé le soutien d'Africom aux FARDC dans le volet de la santé. "Nous sommes très heureux d'aider les FARDC dans la campagne de lutte contre le VIH Sida et dans la formation médicale. Je vous informe qu'en 2010, Africom va initier le programme Made Fly qui consiste à assister les FARDC au niveau de la santé. Tout ces projets sont le signe de la volonté du gouvernement américain de contribuer à la réforme du secteur de la sécurité et à la formation d'une armée restructurée et intégrée", a expliqué cet ancien ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso ( de 2002 à 2005).
La concertation
L'ambassadeur Anthony Holmes a souhaité que le gouvernement congolais organise une consultation avec tous les pays impliqués dans la reforme de la sécurité en RDC (l'Afrique du Sud, l'Union Européenne, l'Angola, la Belgique). "Le gouvernement congolais est la seule clé de la réussite des réformes de la sécurité et du bien être des Congolais. C'est à lui de convoquer ces consultations. Je voudrais souligner ici que les Etats-Unis respectent la souveraineté de la RDC. Nous sommes ici à l'invitation du gouvernement congolais pour l'aider à reformer le secteur de la sécurité ", dixit l'ambassadeur Anthony Holmes.
Par ailleurs, le diplomate américain a souligné que Africom n'a pas l'intention d'établir une présence permanente en République démocratique du Congo. "Notre intervention s'inscrit dans le cadre d'appui aux forces Armées de la République démocratique du Congo. Nous attendons avec impatience la continuation de la coopération militaire entre les Etats-Unis et la RDc. Nous sommes ici pour aider la RDc à relever ses défis parmi lesquels la formation d'une armée républicaine et professionnelle ", a-t-il fait savoir. Il a précisé que depuis la création d'Africom, il n'a jamais été question d'établir des bases militaires en Afrique, une opération qui coûterait chère pour l'Amérique. "Tout en gardant son siège à Stuttgart, Africom se propose de développer de programme de coopération et de renforcement des capacités avec les armées africaines dans divers domaines tels que la défense, la sécurité terrestre, aérienne, maritime, la lutte contre la drogue et les crimes organisés. La seule façon de maintenir l'équilibre mondial et régional c'est de créer un partenariat avec les pays africains ", a conclu l'ambassadeur Holmes.
(...)
Par Luc-Roger Mbala Bemba
Source: Groupe Observateur (15/12/2009)
Dans une conférence de presse tenue à l'ambassade des Etats-Unis en RDC, l'adjoint au Commandant chargée des activités civiles et militaires de l'Africom, M. Anthony Holmes a déclaré lundi 14 décembre que Africom est impliquée dans la réforme de la sécurité et dans le processus de professionnalisation des FARDC. " Les Etats-Unis par le biais d'Africom vont appuyer la RDC dans la formation, à Kisangani d'un bataillon léger capable d'assurer l'intégrité du territoire du pays. Notre intention est de former 800 formateurs congolais qui se chargeront de former des cadres de l'Armée nationale congolaise.", a expliqué l'ambassadeur Anthony Holmes. Le diplomate américain a poursuivi en disant: Nous voulons surtout voir l'armée congolaise utiliser ses propres cadres pour former des hommes qui vont constituer cette armée congolaise professionnelle et qui va intégrer le concept des droits de l'homme, la protection des civils. Une armée républicaine qui va s'atteler à mettre fin à la culture de l'impunité. Ici en RDC, le grand défi c'est la sécurité". Il a révélé que le coût de la formation et de l'entrainement du bataillon léger de Kisangani et de la reconstruction des infrastructures est de 35 millions de dollars américains.
Le numéro deux d'Africom a également confirmé le soutien d'Africom aux FARDC dans le volet de la santé. "Nous sommes très heureux d'aider les FARDC dans la campagne de lutte contre le VIH Sida et dans la formation médicale. Je vous informe qu'en 2010, Africom va initier le programme Made Fly qui consiste à assister les FARDC au niveau de la santé. Tout ces projets sont le signe de la volonté du gouvernement américain de contribuer à la réforme du secteur de la sécurité et à la formation d'une armée restructurée et intégrée", a expliqué cet ancien ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso ( de 2002 à 2005).
La concertation
L'ambassadeur Anthony Holmes a souhaité que le gouvernement congolais organise une consultation avec tous les pays impliqués dans la reforme de la sécurité en RDC (l'Afrique du Sud, l'Union Européenne, l'Angola, la Belgique). "Le gouvernement congolais est la seule clé de la réussite des réformes de la sécurité et du bien être des Congolais. C'est à lui de convoquer ces consultations. Je voudrais souligner ici que les Etats-Unis respectent la souveraineté de la RDC. Nous sommes ici à l'invitation du gouvernement congolais pour l'aider à reformer le secteur de la sécurité ", dixit l'ambassadeur Anthony Holmes.
Par ailleurs, le diplomate américain a souligné que Africom n'a pas l'intention d'établir une présence permanente en République démocratique du Congo. "Notre intervention s'inscrit dans le cadre d'appui aux forces Armées de la République démocratique du Congo. Nous attendons avec impatience la continuation de la coopération militaire entre les Etats-Unis et la RDc. Nous sommes ici pour aider la RDc à relever ses défis parmi lesquels la formation d'une armée républicaine et professionnelle ", a-t-il fait savoir. Il a précisé que depuis la création d'Africom, il n'a jamais été question d'établir des bases militaires en Afrique, une opération qui coûterait chère pour l'Amérique. "Tout en gardant son siège à Stuttgart, Africom se propose de développer de programme de coopération et de renforcement des capacités avec les armées africaines dans divers domaines tels que la défense, la sécurité terrestre, aérienne, maritime, la lutte contre la drogue et les crimes organisés. La seule façon de maintenir l'équilibre mondial et régional c'est de créer un partenariat avec les pays africains ", a conclu l'ambassadeur Holmes.
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Par Luc-Roger Mbala Bemba
Source: Groupe Observateur (15/12/2009)
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