Plus d'un millier de personnes ont manifesté samedi à Conakry contre le pillage de boutiques du marché central de la capitale, dans la nuit de vendredi à samedi, par des hommes en "uniforme militaire", a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette attaque survient après la publication fin avril d'un rapport de l'organisation Human Rights Watch (HRW) affirmant que des soldats avaient dévalisé des commerçants et cambriolé des entreprises ces derniers mois à Conakry.
Les manifestants étaient entre 1.000 et 1.500 samedi, selon la gendarmerie.
Des jeunes ont caillassé les locaux de la gendarmerie, brisant des vitres de véhicules stationnés autour, après cette attaque menée par des hommes armés qui ont cassé des cadenas et emporté des coffre-forts, selon des commerçants interrogés par l'AFP.
"Entre civils et militaires, il n'y a plus de confiance car vous nous tuez à petit feu", ont scandé les manifestants.
Le calme est ensuite revenu après l'arrivée de renforts militaires.
Le ministre chargé de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi, arrivé sur les lieux, a promis de "retrouver les voleurs, qu'ils soient civils ou militaires, et de les traduire devant la justice afin qu'ils soient sévèrement châtiés".
Dans son rapport publié fin avril, HRW disait que des groupes comptant parfois jusqu'à 20 soldats avaient attaqué des bureaux, des magasins, des cliniques et des maisons à Conakry, depuis la prise du pouvoir par l'armée fin décembre.
Une junte a pris le pouvoir en Guinée le 23 décembre, peu après l'annonce du décès du général-président Lansana Conté, qui régnait sans partage sur le pays depuis 24 ans.
Cette attaque survient après la publication fin avril d'un rapport de l'organisation Human Rights Watch (HRW) affirmant que des soldats avaient dévalisé des commerçants et cambriolé des entreprises ces derniers mois à Conakry.
Les manifestants étaient entre 1.000 et 1.500 samedi, selon la gendarmerie.
Des jeunes ont caillassé les locaux de la gendarmerie, brisant des vitres de véhicules stationnés autour, après cette attaque menée par des hommes armés qui ont cassé des cadenas et emporté des coffre-forts, selon des commerçants interrogés par l'AFP.
"Entre civils et militaires, il n'y a plus de confiance car vous nous tuez à petit feu", ont scandé les manifestants.
Le calme est ensuite revenu après l'arrivée de renforts militaires.
Le ministre chargé de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi, arrivé sur les lieux, a promis de "retrouver les voleurs, qu'ils soient civils ou militaires, et de les traduire devant la justice afin qu'ils soient sévèrement châtiés".
Dans son rapport publié fin avril, HRW disait que des groupes comptant parfois jusqu'à 20 soldats avaient attaqué des bureaux, des magasins, des cliniques et des maisons à Conakry, depuis la prise du pouvoir par l'armée fin décembre.
Une junte a pris le pouvoir en Guinée le 23 décembre, peu après l'annonce du décès du général-président Lansana Conté, qui régnait sans partage sur le pays depuis 24 ans.
Source: AFP
No comments:
Post a Comment