Le Président Gbagbo a rappelé la nécessité de la restauration de l’autorité de l’état face à l’administration et aux étudiants de l’Ucao.
Le Président Laurent Gbagbo a défini les critères de la paix, samedi, à l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). Où il a reçu le prix de la paix et de la solidarité.
Pour lui, la paix se bâtit sur la République et la démocratie. La démocratie étant le pouvoir du peuple, tandis que la République appartient au peuple. Cependant, la République repose, selon lui, sur deux règles. La première : l’armée. Citant César, l’empereur romain, il a indiqué : «Pas de République sans légion». Car les pays en paix sont ceux qui ont une grande armée. Le Chef de l’Etat a donné l’exemple de la Chine qui a les armes nucléaires et les conventionnelles. De même que les Américains, qui ont en plus l’arme chimique et bactériologique. La seconde condition capitale, est que le pouvoir militaire doit être soumis au pouvoir civil. Et c’est à cette condition qu’on en arrive, selon lui, à la démocratie. Malheureusement, pendant longtemps, les Africains n’ont pas compris cela. D’où les nombreux coups d’Etat militaires. Alors que «la destinée des armes n’est pas de donner le pouvoir… mais de protéger la République». Le pays qui ne l’a pas compris est, selon lui, livré au désordre, à la pagaille. «C’est dans ce sens que nous construisons la paix». Construire des légions pour protéger la paix, c’est le sens du déploiement actuel des Forces de défense et de sécurité. «Quand nous aurons achevé de redéployer toutes les forces à travers tout le pays, il n’y aura plus de risques. Il n’existe pas de pays sans armée. Sans armes». Le Président de la République a profité de l’occasion pour dire que ses prédécesseurs ont eu tort de ne pas construire une grande armée. «C’est parce qu’ils ont fait ce choix que le pays a été surpris le 19 septembre, et l’armée a dû reculer. Je n’ai jamais vu un pays au monde développer son économie sans une grande armée». Il a par ailleurs dénoncé l’attitude de la France qui a refusé d’assurer l’intégrité du pays malgré les accords de défense… Et révélé, en s’appuyant sur ses neuf années d’expérience au pouvoir, qu’un pays n’est respecté que lorsqu’il sait se défendre.
Par Marie-Adèle Djidjé
Source: Fraternité Matin
Le Président Laurent Gbagbo a défini les critères de la paix, samedi, à l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). Où il a reçu le prix de la paix et de la solidarité.
Pour lui, la paix se bâtit sur la République et la démocratie. La démocratie étant le pouvoir du peuple, tandis que la République appartient au peuple. Cependant, la République repose, selon lui, sur deux règles. La première : l’armée. Citant César, l’empereur romain, il a indiqué : «Pas de République sans légion». Car les pays en paix sont ceux qui ont une grande armée. Le Chef de l’Etat a donné l’exemple de la Chine qui a les armes nucléaires et les conventionnelles. De même que les Américains, qui ont en plus l’arme chimique et bactériologique. La seconde condition capitale, est que le pouvoir militaire doit être soumis au pouvoir civil. Et c’est à cette condition qu’on en arrive, selon lui, à la démocratie. Malheureusement, pendant longtemps, les Africains n’ont pas compris cela. D’où les nombreux coups d’Etat militaires. Alors que «la destinée des armes n’est pas de donner le pouvoir… mais de protéger la République». Le pays qui ne l’a pas compris est, selon lui, livré au désordre, à la pagaille. «C’est dans ce sens que nous construisons la paix». Construire des légions pour protéger la paix, c’est le sens du déploiement actuel des Forces de défense et de sécurité. «Quand nous aurons achevé de redéployer toutes les forces à travers tout le pays, il n’y aura plus de risques. Il n’existe pas de pays sans armée. Sans armes». Le Président de la République a profité de l’occasion pour dire que ses prédécesseurs ont eu tort de ne pas construire une grande armée. «C’est parce qu’ils ont fait ce choix que le pays a été surpris le 19 septembre, et l’armée a dû reculer. Je n’ai jamais vu un pays au monde développer son économie sans une grande armée». Il a par ailleurs dénoncé l’attitude de la France qui a refusé d’assurer l’intégrité du pays malgré les accords de défense… Et révélé, en s’appuyant sur ses neuf années d’expérience au pouvoir, qu’un pays n’est respecté que lorsqu’il sait se défendre.
Par Marie-Adèle Djidjé
Source: Fraternité Matin
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