En marge de la cérémonie de réouverture de la cuisine du 3e Bataillon, qui a eu lieu hier en présence du général Soumaila Bakayoko, le commandant de la zone 3 des Forces nouvelles, a levé le coin du voile sur les motivations qui sous-tendent sa politique de professionnalisation de ses troupes. A en croire Chérif Ousmane, la formation des éléments, la réhabilitation des infrastructures militaires entamées depuis peu par son commandement ne doivent pas être perçues comme des actions opposées au processus de paix. Pour lui, cette professionnalisation de ses hommes répond plutôt au souci d’assister convenablement les populations sur le plan sécuritaire. «On est soldat parce que nous devrons faire ce qui est le métier de soldat. Ces activités, souvent quand nous les menons, sont interprétées comme une entrave au processus de paix. Je le dis encore et j’insiste là-dessus, les Forces nouvelles ont besoin d’être organisées, les Forces nouvelles ont besoin de bâtir une armée. Et je pense que le processus même nous amène vers cette réorganisation (…) Nous pensons que plus on avance, plus les Forces nouvelles doivent donner une image à la population qui les a soutenues depuis le début. Pas une image qu’il faut craindre, mais une image qui rassure», conforte le Com Zone. Il poursuit pour dire que la dotation des dortoirs du site d’encasernement en lits, la remise à neuve de la chambre froide, des quatre grandes marmites, et des fours de la cuisine par son commandement s’inscrivent dans ce sens. Auparavant, le chef d’état-major des FN, le général Soumaila Bakayoko, avait fait part de sa satisfaction vis-à-vis de son Com Zone. Car, pour lui, cette réhabilitation fait le lit de l’encasernement. « On constate que la cuisine va participer au moment venu au regroupement du 3e Groupement d’instruction (Gi). Sans attendre qu’on soit au jour-J, le commandant de zone a commencé et a devancé. Il a commencé pour avoir une longueur d’avance », s’est réjoui Soumaila Bakayoko.
Par Marcel Konan
Source: L'expression (209/06/2010)
Par Marcel Konan
Source: L'expression (209/06/2010)
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