Thursday, July 29, 2010

Guinée-Bissau: L'armée bissau-guinéenne s'engage à lutter contre l'insubordination

Le chef de l’état-major général des forces armées de la Guinée-Bissau, le général Antonio Indjai, a affirmé mardi à Bissau que ’tout militaire qui n’obeirait pas au pouvoir politique sera exclu des forces Armées’.

’Dorénavant, les militaires bissau-guinéens seront un exemple de discipline et de respect au pouvoir civil. Le militaire doit savoir qu’il n’est pas au- dessus du politique, il doit obéir totalement au pouvoir civil, celui qui ne respectera pas cela ne fera plus partie de nos rangs’, a-t-il déclaré.

Nous ne pouvons pas continuer à résoudre les problèmes l’arme à la main, Non ! Nous devons dialoguer entre nous et avec nos frères politiques; la confiance doit régner entre nous et les politiques’, a ajouté le général Injai sous les applaudissements des militaires et hommes politiques qui assistaient à une cérémonie marquant la célébration du 25ème anniversaire de la création du régiment des commandements.

Il a soutenu que les militaires bissau-guinéens devraient avoir le courage de poser leurs problèmes aux hommes politiques afin que ces derniers trouvent des solutions dans un climat de dialogue.

Source: PANA (26/07/2010)

Guinée: Reforme de l’armée - Konaté pose la première pierre des 200 logements de la police nationale

Le président de la République par intérim et président de la Transition, le général d’armée, Sékouba Konaté a procédé le jeudi 22 juillet à la pose de la première de la cité destinée à la police nationale sise à Coléah-Domino dans la commune de Matam.

C’était en présence du Premier ministre, Jean Marie Doré, des ministres d’Etat chargé de la Sécurité, le général de corps d’armée, Mamadou Toto Camara, des Affaires Etrangères, Bakary Fofana, du ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Tibou Kamara, celui des Télécommunications, Taliby Diallo. Ont également pris part à cette importante cérémonie, le chef d’état major général des Forces Armées guinéennes, le général de brigade, Nouhou Thiam et tout le gotha de la police nationale.

La pose de cette première pierre a été une occasion pour le ministre d’Etat en charge de la Sécurité et de la Protection Civile de rendre, dans son discours de bienvenue, un vibrant hommage au président de la transition pour ses efforts accomplis dans le cadre de la restructuration des forces de défense mais plus singulièrement de la sécurité qui n’avait jamais bénéficié d’ouvrage d’un si grand standing depuis 1958.

Selon le général, Mamadou Toto Camara, cette œuvre, la première du genre depuis l’indépendance de la Guinée va non seulement permettre d’améliorer les conditions de vie des forces de sécurité mais aussi va être, aux yeux de la police, l’expression d’une véritable rupture avec le passé qui avait, dit-il, fortement entamé les relations entre l’armée et la police.

Cet immense chef-d’œuvre architectural destiné à la police nationale qui va bientôt sortir des terres grâce à l’expertise confirmée de la société GuiCo-Pres.SA du célébrissime Kerfalla KPC Camara, comportera en tout 200 logements.

Par ailleurs, dans sa présentation technique du projet, Lansana Kaba du cabinet ‘’Carig’’, a indiqué que cette cité comprendra, en dehors des habitations, de nombreux services tels que des équipements sociaux collectifs (école, dispensaires, maternité spécialisée, jardin d’enfants…), des équipements marchands: pharmacie, pressing, boulangerie, commerce, restaurant-café de proximité… espaces de jeu de loisirs et de repos : terrain de sport, Park public, espace de jeu pour enfants de tout âge ; voirie et réseaux divers qui, note-t-il, seront traités en bitume ou en pavé.
Aux dires de l’ingénieur Lansana Kaba, le programme architectural se présentera de la façon suivante : 50 pour cent de logements de 3 pièces, c’est-à-dire 2 chambres et salon et 50 pour cent de logements de 4 pièces, c'est-à-dire 3 chambres et salon et les autres services annexes.

Ce qui a permis, a-t-il expliqué, d’avoir 14 bâtiments R 3 en logements de 4 pièces et 6 bâtiments de R 3 en logements de 3 pièces. Soit au total 200 logements. A cela s’ajoutent un bâtiment R 2 destinée à l’école primaire et des cases modernes destinées au jardin d’enfants…

Par Amara Moro Camara

Source: Guineenews.org (24/07/2010)

Wednesday, July 7, 2010

Côte d'Ivoire: Grosse colère à la police nationale - Plus de 300 agents réclament leurs salaires

La grogne au sein de la police nationale continue et s’intensifie. En effet, les hommes du Général Brédou M’Bia, Directeur Général de la police nationale sont confrontés à plusieurs difficultés dont le non paiement de salaires pour les uns et pour d’autres, la question des baux et primes alimentaires impayés etc... Contrairement à ceux qui ont saisi le tribunal militaire pour porter leurs griefs, d’autres ont choisi de les mettre au grand jour afin d’attirer l’attention de l’opinion nationale et principalement du Chef de l’Etat sur leur galère. Parmi les grognons figurent en bonne place les 322 policiers de la promotion 2005-2006. De quoi s’agit-il ? Ces derniers, pour avoir revendiqué le paiement de la prime alimentaire de 50.000 Fcfa appelé « haut les cœurs » avaient été suspendus fin novembre dernier pour dix (10) mois avec suspension de salaire. Le vendredi 14 août 2009, la suspension a été levée et les sous-officiers de police ont été priés de regagner leurs différents postes à travers un télégramme signé du Général Brédou M’Bia. Malheureusement, alors que ces éléments pensaient être sortis du calvaire, ils vont se rendre compte de subir un traitement différent de celui des sous-officiers de leur promotion. Ils disent ne pas comprendre que pendant que leurs camarades sont payés à l’indice 660, eux continuent d’être traités sur la base de l’indice 450. Pis, alors qu’avant d’être suspendus ils percevaient des primes alimentaires (et cela était bien marqué sur le bulletin de salaire), ces agents de police disent être étonnés que depuis la levée de leur suspension, ils ne perçoivent plus ces primes alimentaires.

La raison de la colère des agents

Comment en est-on arrivé là, alors qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur signé le 29 avril 2008 stipule en ces articles 1 et 2 que: « …Les sous-officiers de police de la promotion 2005-2006 et qui ont terminé leur année de titularisation d’un an, sont nommés dans le corps des sous-officiers de police en qualité de sergent de police 1er échelon (indice 660) pour compter du 19 janvier 2008. La dépense est imputable au budget général, chapitre 251 4101 01… ». Cependant, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que des policiers ne puissent pas bénéficier de cette manne financière ? Pour ces agents, il n’y a aucun doute, cet argent a été détourné ? A la question de savoir qui est l’auteur de cette malversation, ils n’osent le dire avec exactitude. « Nous avions pensé au début à une erreur de comptabilité. Alors, nous avons été priés de déposer nos bulletins de salaire au service de la solde de la police. C’était en mars dernier. Mais jusqu’à aujourd’hui, rien n’a changé. Nous demandons au Chef de l’Etat, de voir notre situation. Nous ne voulons mener aucune action pour qu’on dise encore que nous sommes des récidivistes. Nous demandons seulement que notre rappel soit fait et que nous continuions à percevoir nos primes alimentaires. » Nous ont confié un groupe de policiers se réclamant de la promotion 2005-2006. Notamment, ces 322 policiers ayant subi une suspension de 10 mois.

Les menaces des policiers

Face à ces bruits de bottes dans les différentes unités de police, les responsables semblent être muets. Les agents de police qui nous ont joints disent ne plus savoir à quel saint se vouer. Ils cherchent en vain une oreille attentive à leur problème sans succès. « On nous fait subir ce tort parce qu’on estime qu’à n’importe quel moment, ils peuvent brandir des radiations. Mais nous sommes fatigués et nous ne supporterons pas cette situation pendant longtemps » ont-ils confié très en colère. La police nationale est depuis quelques jours confrontée à des grincements de dent des agents qui dénoncent le manque d’intérêt des autorités de ce pays et de leurs supérieurs hiérarchiques face à leur situation. Le non-paiement de baux administratifs, de prime alimentaire et de salaires pour certains agents sont autant de problèmes que vivent les policiers de Côte d’Ivoire qui comptent se faire entendre si les autorités continuent d’observer un mutisme face à leur problème.

Par Lance Touré

Source: Le Mandat (07/07/2010)

Guinea-Bissau: Mutineer General Indjai made army chief

Guinea-Bissau's president has inaugurated mutineer General Antonio Indjai as army chief, despite protests from international donors.

Gen Indjai led a mutiny in April, ousting the head of the army, who is still in custody, and briefly detaining the prime minister.

The US has questioned the government's control of the armed forces and has now broken off military aid.

Last week, it asked for suspected drug lords in the military to be removed.

In recent years the tiny West African nation has become a major transit hub for cocaine smuggled from Latin America to Europe and has suffered much political unrest as a result.

It has more than 80 largely uninhabited islands off its coast which are handy smuggling points for traffickers.

President Malam Bacai Sanha defended his decision to appoint Gen Indjai, who was army vice chief of staff before the mutiny.

"We took a sovereign decision to name Gen Indjai as the head of the army, because Guinea-Bissau is a sovereign country. I am speaking as the democratically elected president," AFP news agency quotes Mr Sanha as saying.

In April, days after the mutiny, Guinea-Bissau's air force head Ibraima Papa Camara and former navy chief Jose Americo Bubo Na Tchuto were named by the US as "drug kingpins", and had their US-based assets frozen.

Correspondents say Mr Na Tchuto, who is still hugely influential behind the scenes, was at the inauguration ceremony.

He was freed by some soldiers during the April mutiny from a UN building in the capital, Bissau, where he had taken refuge since December last year.

He had returned to the country after spending a year in exile in The Gambia following a coup attempt he was accused of leading in 2008.

Last month, the European Union suspended its mission to help with reforms of Guinea-Bissau's military until the government clarified what had happened in the mutiny.

A heads of state meeting of the regional West African grouping Ecowas, which starts on Thursday in Cape Verde, is expected to discuss the crisis in Guinea-Bissau.

Cape Verde's foreign minister told the BBC's Portuguese Service that Brazil's President Luiz Inacio Lula da Silva would attend an Ecowas gathering on Saturday and fly to Guinea-Bissau the following day.

Source: BBC (30/06/2010)

Guinée: Sékouba Konaté promu général de corps d'armée

Le président guinéen par intérim, le général de brigade Sékouba Konaté, a été élevé au rang de général de corps d'armée pour "services rendus à la Nation", a constaté l'envoyé spécial de l'Agence de Presse sénégalaise.

Les représentants des différents corps de l'Armée étaient réunis mercredi au camp Alpha Yaya Diallo de Conakry pour honorer celui qui a conduit la transition vers une présidentielle présentée comme la plus démocratique depuis l'indépendance du pays en 1958.

Les Guinées ont voté dimanche dernier pour élire un nouveau président de la République. 24 candidats étaient lice. Les résultats provisoires du premier tour sont attendus vendredi.

Le général Konaté a été félicité pour avoir su gérer, sans troubles, la période de transition vers l'élection présidentielle à laquelle aucun militaire ne s'est présenté.

"Les militaires guinéens ont démontré à la face du monde que les patriotes sont plus nombreux que les brebis galeuses au sein de la grande muette", a -t-il dit, rappelant "les dérives" du 28 septembre (plusieurs dizaines de morts) pour s'en désoler.

"Maintenant militaires et civils cohabiteront tranquillement au grand bénéfice de la Guinée", a promis le général Sékouba Konaté qui a exhorté ses compatriotes civils à faire preuve de "beaucoup de responsabilité pour ne pas mener la barque à des dérives autoritaires".

Le nouveau général de corps d'armée a rappelé aux militaires tout le travail entamé pour les caserner. "Si tous les chantiers arrivent à terme, le militaire guinéen sera à l'abri de besoins primaires comme le logement", a-t-il soutenu.

Grâce à la communauté internationale, a-t-il poursuivi, les militaires guinéens côtoieront désormais les autres frères d'armes de la sous-région dans le cadre des misions de maintien de la paix.

"La Guinée est dorénavant dans le concert des nations démocratiques grâce à l'action des militaires. Nous avons démontré que nous disons ce que nous faisons et nous faisons ce que nous disons", a lancé le général Konaté pour qui "la qualité d'un bon militaire est le respect de la parole donnée".

Par Carim Camara

Source: APS (01/07/2010)