Sunday, June 28, 2009

RDC: Le rôle parlementaire sur la réforme sécuritaire en Rdc s’avère très indispensable selon le député Bahati Lukwebo

Le processus de la reforme sécuritaire doit être transparent dans son intégralité pour que tous les acteurs aient à leur disposition les informations dont ils ont besoin pour faire leur travail.

En collaboration avec le Programme d’appui à la recevabilité du secteur de la sécurité et réforme de la Police, le réseau africain pour le secteur de sécurité (RASS) a organisé, le lundi 22 juin, au Collège Boboto, un atelier sur « l’expérience de la réforme du secteur de la sécurité en Afrique ».

Plusieurs personnes y ont pris part. Il s’agit des membres de la Police nationale, des FARDC, des ministères de l’Intérieur, de la Défense nationale, de la Justice, des parlementaires membres de la commission Défense et sécurité, des activistes de la Société civile, ainsi que les représentants de la communauté internationale, dont les bailleurs de fonds.

Des sous thèmes ont été développés au cours de cette rencontre par d’éminentes personnalités venues des Etats-Unis et de la Grande- Bretagne. Le but de cet atelier était d’analyser l’ensemble de problèmes du secteur sécuritaire en Afrique en général et en RDC, en particulier et élaborer des solutions politiquement et culturellement ancrées dans le contexte local.

Abordé au sortir de l’atelier pour expliquer la portée de cet atelier, l’honorable député Modeste Bahati Lukwebo a déclaré que rien ne peut se faire sans la sécurité. Raison pour laquelle, a-t-il laissé entendre, que sont associés à ces assises, aussi bien la police que les parlementaires et autres agents rattachés à la sécurité. C’est une façon pour la Rdc, a-t-il soutenu, de bénéficier également des expériences des autres pays en cette matière.

Qu’à cela ne tienne, a-t-il ajouté, la Rdc dispose également des compétences sur la sécurité, qu’elle préfère partager avec d’autres pays. Cela pour la simple raison qu’elle a été soumise pendant un bon moment à une série de guerres. Or qui dit guerre renvoie à la sécurité. C’est ce qui a fait que le pays acquière une certaine expérience dans ce secteur.

A en croire le député Bahati, le pays a connu des importants changements politiques avec le processus démocratique intervenu vers les années 90, lequel processus sanctionné par des remous à la base justement de l’insécurité.
Pour le professeur Boubacar N’Diaye, Coordinateur pour la Francophonie du Réseau africain du secteur de la sécurité, une constatation majeure s’impose en RDC et comme partout en Afrique : la réforme du secteur de la sécurité ne pourra aboutir sans que le volet du contrôle parlementaire en soit une pièce maîtresse.

En d’autres termes, a-t-il précisé, « sans un pouvoir parlementaire qui joue son rôle législatif et de contrôle des actions de l’exécutif, il n’y a pas de démocratie véritable, et sans contrôle parlementaire effectif et compétent de la politique de sécurité et des activités de l’appareil sécuritaire, il n’y a pas de réforme véritable du secteur de la sécurité ».

Le Parlement et la société civile

L’orateur qui a indiqué que toute réforme du secteur de la sécurité dans les pays post autoritaires, devra prendre en considération cette réalité et impliquer la société civile. D’où l’importance du processus de budgétisation du secteur de la sécurité, a enchaîné Mme Nicole Bal, du « Center for International Policy » de Washington.

Elle a souligné que le processus doit être transparent dans son intégralité pour que tous les acteurs aient à leur disposition les informations dont ils ont besoin pour faire leur travail. D’où la nécessité de la transparence, de la responsabilité devant les autorités civiles élues ou encore du caractère exhaustif de la couverture budgétaire.

De son côté, Dr Funmi Olonisakin de Londres a évoqué le cas du Sierra Leone et du Liberia, deux pays post- conflit, où les acteurs externes et internes sont entrés en conflit lorsque ces derniers ont une vision de la sécurité qu’ils souhaitent pour leur pays. Tirant des leçons en RDC, le Réseau africain pour la réforme du secteur de la sécurité (RSS) a estimé que la vision sécuritaire devrait refléter les besoins ainsi que l’aspiration de son peuple.

C’est pourquoi, l’on devrait prendre en compte la formation du personnel sécuritaire, leur rétribution ainsi que leurs relations avec les institutions qui assurent la surveillance, notamment le Parlement et la société civile. Enfin, Dr Niagale Bagayoko-Penone a souligné que les processus proposés par le RSS constituent un volet fondamental de la consolidation de la paix dans les environnements post-conflits, notamment en RDC, la RCA et le Burundi.

Source: Le Potentiel

RDC: La Grande-Bretagne alloue un montant de 80 millions de £ à la RDC pour appuyer la réforme du secteur congolais de sécurité

Le programme de réforme du secteur congolais de sécurité va bénéficier d’un appui financier de l’ordre de 80 millions de Livres Sterling que la Grande-Bretagne s’est engagée à apporter au gouvernement de la République démocratique du Congo.

Dans le cadre de son engagement à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), la Grande Bretagne tient à aider à éradiquer la pauvreté en Afri­que. L’un des facteurs clés pour la réalisation de cet objectif, est d’assurer la paix aux Etats en conflit. Un appui efficace à la réforme du secteur de la sécu­rité est une composante impor­tante de cette démarche.

Pour ce faire, l’ambassade de la Grande Bretagne a tenu un point de presse hier pour infor­mer les journalistes de l’aide chiffrée à 80 millions de Livres sterling qu’elle alloue à la Rd Congo.

Cette aide échelonnée sur 5 ans est destinée à amé­liorer la prestation de services au sein de la Police congolaise, à accroître la redevabilité des secteurs de la défense, de la police et de la justice à travers des mécanismes de sur­veillance renforcés, l’assistance technique et la formation.

Ce vaste programme vise à promouvoir notamment la Sé­curité des personnes le renforcement des institutions en vue d’en améliorer la prestation de services au sein du secteur de la sécurité, le renforcement des capacités du Parlement de la République à remplir ses fonctions de préparation de la légis­lation et du contrôle; l’engagement efficace de la Société civile dans l’amélioration de la performance au sein du secteur de la sécurité et enfin, le renfor­cement des capacités de la police à protéger les personnes et leurs biens.

Il sera donc élaboré con­jointement avec les parties pre­nantes congolaises et les par­tenaires internationaux. C’est un projet qui envisage donc trois programmes majeurs. Le pro­gramme de redevabilité externe vise à renforcer la participation des institutions des telles que le Parlement et la Société civile dans la reforme du secteur de la sécurité et de la justice. Comme partenaires, nous avons les commissions parlementai­res, la Société civile, les universités et les médias.

Le pro­gramme de redevabilité interne a comme objectif global de tra­vailler avec les institutions du secteur de la sécurité en vue de les appuyer dans l’amélioration des services rendus au public. Les ministères de l’intérieur, de la justice, de la défense, la po­lice ainsi que la Présidence de la République sont partenaires.

Un autre programme est celui de réforme de la Police qui veut aider cette institution à four­nir des services de bonne qua­lité, et d’assurer à la population la sécurité et l’Etat de droit. Le programme vise aussi à appuyer la Police à améliorer ses relations avec la population. Les partenaires du programme sont le ministère de l’intérieur, la So­ciété civile et bien entendue la Pnc.

C’est un projet très important d’autant plus que l’insécurité constitue, sans nulle doute, une contrainte au développe­ment et à l’investissement, à tel point qu’un développement utile ne peut-être conçu sans la sé­curité ni la justice.

Par Lepetit Baende

Source: L’Avenir

Zimbabwe: Les forces armées accusées de crimes pour le contrôle de mines de diamants

L’ONG Human Rights Watch accuse les forces armées du Zimbabwe d’avoir torturé en 2008 des villageois pour prendre le contrôle de mines de diamants dans l’est du pays et d’avoir mis en esclavage des habitants de la région de Marangue pour extraire ces diamants. L’ONG a dévoilé un rapport de 62 pages sur le sujet lors d’une conférence de presse en Afrique du Sud.

En octobre 2008, des militaires à bord d’hélicoptères ont tiré à l’aide de mitraillettes AK47 sur des villageois occupés à chercher des diamants dans les mines de Marangue.

Opération « non retour »

214 personnes ont trouvé la mort au cours de l’opération militaire baptisée « non retour ». C’est tout du moins le constat dressé par l’enquêteur de Human Rights Watch, au terme d’une centaine d’entretiens dans cette région de l’est du Zimbabwe.

« Les revenus des diamants ne sont pas mis à contribution pour reconstruire le pays » affirme Kenneth Roth directeur exécutif de Human Rights Watch. Pour lui, « Il n’y avait pas d’argent pour payer les soldats et la ZANU-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique) avait peur d’une rébellion, donc pour acheter leur loyauté ils ont fait une sorte de rotation parmi des militaires afin qu’ils puissent gagner de l’argent en exploitant les mines de Marangue ».

Le cas de Marangue témoigne des failles du « processus de Kimberley » selon l’organisation humanitaire. Le « processus de Kimberley », qui a fait l’objet d’une conférence en Namibie cette semaine, a pour but d’assainir le marché du diamant. Il ne couvre pas les abus commis en l’absence de conflits armés et se limite aux abus perpétrés par des groupes rebelles. Or, l’ONG Human Rights Watch pointe justement « les abus à Marange commis par des forces obéissant à des membres du gouvernement zimbabwéen ».

Source: RFI

RDC: La sécurité congolaise revisitée par des experts à la faveur de la Conférence sur la réforme de ce secteur en Afrique

Le réseau africain pour le secteur de sécurité (Rass) a offert une judicieuse opportunité en organisant une conférence sur « L’expérience de la réforme du secteur de la sécurité en Afrique» à l’intention des institutions congolaises, politiques et membres de la société civile.

Parlementaires, officiers de la police nationale congolaise, membres de la société civile, experts… tous ont répondu présent à l’ouverture des travaux de la conférence sur « L’expérience de la réforme du secteur de la sécurité en Afrique ». Organisés par le réseau africain pour le secteur de sécurité (Rass), ces travaux se sont déroulés le lundi 22 juin 2009 au centre culturel Boboto de Kinshasa.

Ce programme vise à renforcer la participation des institutions démocratiques clés telles que le parlement et la société civile dans la réforme du secteur de la sécurité et de la justice. Il est aussi question de travailler avec les institutions de ce secteur en vue de les appuyer dans l’amélioration des services rendus au public. Le souci des participants étant celui d’aider la police à fournir un service de qualité à la population civile.

Au cours de cette conférence, plusieurs sujets ont été abordés par les intervenants. Le problème du rôle du pouvoir parlementaire dans la réforme du secteur de la sécurité ; la responsabilité externe et processus de budgétisation dans le secteur de la sécurité ; l’expérience de réforme du secteur de la sécurité dans les états post-conflit ; la réforme des systèmes de sécurité dans l’espace francophone : leçons apprises, ont fait objet des débats.

Pour les organisateurs, le pouvoir législatif a un rôle important à jouer dans cette réforme du secteur sécuritaire. Dans ce sens, a précisé le coordinateur pour la francophonie du Rass, professeur Boubacar N’Diaye, « la réforme du secteur de la sécurité en Rdc ne pourra aboutir sans que le volet du contrôle parlementaire en soit une pièce maîtresse. En d’autres termes, sans un pouvoir parlementaire qui joue pleinement son rôle législatif et de contrôle des actions de l’exécutif, il n’y a pas de démocratie véritable, et sans contrôle parlementaire effectif et compétence de la politique de sécurité et des activités de l’appareil sécuritaire, pas de réforme véritable du secteur de la sécurité. C’est donc sur la base peu disputable de cette constatation que peut commencer la réflexion sur les voies et moyens de mener à bien les réformes nécessaires du secteur de la sécurité dans une Afrique post autoritaire (qu’il y ait eu conflit armé ou pas), y compris en RDC ».

L’on ne peut assurer la sécurité à un peuple ou un Etat sans argent. Dans cette perspective, Mme Nicole Ball du Center for international policy a souligné l’importance de la responsabilité externe pour le processus de budgétisation du secteur de la sécurité. Pour cet expert, « lorsqu’une société choisit de fournir les services de sécurité et de justice par le biais de mécanismes gouvernementaux, elle choisit aussi de financer ces services sur le budget de l’Etat ».

Ainsi, pour garantir que la société reçoive les services qu’elle veut, tous les acteurs concernés doivent être pleinement engagés dans le processus de budgétisation. Cependant, la bonne procédure consiste à ce que la législature débatte de ce budget et l’approuve, et qu’un mécanisme de responsabilité externe, par le biais de l’auditeur général ou de la législature, contrôle l’ensemble du processus. Les budgets doivent donc êtres préparés en fonction d’une liste de stratégies et des plans prioritaires. Si non, la sécurité restera une utopie.

Par Marthe Bosuandole/La Républiqu
e

Source: La République

Tuesday, June 23, 2009

Liberia: Transforming Our National Security Institutions

The idea that just anyone with no prior security experience can successfully transform Liberia’s post war security sector efforts is a mirage.

The recent appointment of a Mart Amblard as police chief, and along with his counterpart who replaced him at NSA is suggestive that those with the noble task of ensuring that our security sector attracts more experienced people to transform it are not looking harder enough.

No need to discuss the general lack of good will on the part of these selectors to attract qualitative and well intentioned people to head our security units. For instance, our new cop has absolutely no prior security experience apart from his very short tenure with the National Security Agency (NSA) before taking advantage of an accelerated short-term scholarship opportunity with the University of Minnesota. Before then, he was a salesperson dealing mainly in gas canisters.

Like him, one Terrence Doe, a key person at NSA responsible for economic crimes, and a close friend of the NSA boss, Fombah Sirleaf, was indicted for murder by a US district court and spent some time behind bars. He fled the United States while on probation. Not only is he a flunky with little or no formal education who can no longer returned to the US, he has no knowledge what so ever in security.

The same can be said of our Ministry of National Security (MNS) designate, Victor Helb, an expert in hotel management. His tenure with the Special Security Service as a key presidential chef is not sufficient to place him as head of a viable security entity.

It must be emphasized that the basis for appointing people to head our security apparatus should not be on friendship, but on competence too. And if our focus is to weed out unprofessionalism and those with shady characters from our security forces, those with shady backgrounds should not be allowed access into the system through other means.

No one can say that the Liberian bank for experienced security veterans is broke. On the contrary, it has an excess of well meaning Liberian security ex-officials with enormous experience who can effectively transform our security sector to meet the country’s postwar challenges.

Already these unusual appointments has brought in people who spent the productive part of the day at the likes of Zoecan, a bar and restaurant that attracts mostly seniors, to a police boss who was more concerned with the protection of her job than the Liberian people and state.

Liberia is a country where the lapse of its security responsibilities in the past largely occasioned a cross border training which later fueled the Taylor’s insurgency war machinery. Such was a lapse in which the best brains were brushed aside for unqualified tribal family friends of the former Doe regime.

We sat by while goons and empty heads were sent abroad to pursue expensive trainings, only to return with a certificate of participation for poor performance. Too many irregularities went on in the past, the semblance which we are slowly creeping into our security sector today.

This is a country for all Liberians. Our interest should mainly be on how to secure it when the United Nations leaves. This paper focuses on how to transform and reintegrate our national security sector.

I believe that the transformation of the Liberian national security sector should gear toward nurturing a future force that will provide tailored deterrence of both state and non state threats. The way forward should be to enhance and extend the transformation of key institutions like the army, police, NSA, MNS, immigration, NBI, etc.

Improve our security institutions to plan and respond to post-conflict and failed state situations which largely contributed to the collapse of our Liberian nation. I still believe that the intention of the Liberia Reconstruction and Development Committee (LRDC) was a brilliant idea. In my opinion, this institution should have been left to operate independently and not brought under the ministry of planning.

You need an institution like the LRDC that will coordinate and integrate relevant Liberian government resources in conducting reconstruction and stabilization operations. The LRDC did show some good will in the implementation of the Poverty Reduction Strategy (PRS). Although we are behind the implementation schedule, more efforts must be focused on building the security and law enforcement structures, which are often the prerequisite for restoring order and ensuring success.

There is public euphoria and a national indifference that some of our security institutions are no longer relevant in meeting our post war challenges. I strongly believe that all of our prewar institutions are not only relevant, but that post war security sector reform efforts must also accommodate all of them. Take the Ministry of National Security for instance...

Firstly the standard for overhauling the Ministry of National Security (MNS) in Liberia should be based on qualitative criteria, and not on number of security personnel trained. This also means that MNS may have to use improved efforts to unveil economic crime statistics and the conduct of unfair treatment surveys among the population of Liberia. It will also require a radical shift in mindset from quantity to quality of human resources to include the development of personal appraisal systems.

But as a matter of utmost priority, MNS should hasten to form a composite part of the team of professional institutions that is formulating Liberia’s comprehensive national security strategy and policy in line with the wider governance reform agenda. If done, it will provide a legitimate policy framework within which to get MNS fully operational as a covert unit that will be deployed at various national establishments and points of entry to fight economic crimes.

My main aim is to address ways to improve the efforts made so far by MNS with the process of security sector reform, and to recommend short and long term strategies to enhance the system. Firstly, the MNS is not one of the exclusive institutions provided for in both the IPRS and PRS as in the case of the police, immigration and the armed forces of Liberia. However, though effective security structure under civilian and democratic control may not guarantee economic development, under the IPRS, it is set as a precondition within the four pillars of reform, enhancing national security, revitalization of economic growth, strengthening governance and rule of law, and rehabilitating infrastructure and delivering basic services.

Quite significantly, national security happens to be the first pillar, exclusively from reinforcing governance and the rule of law. It should be noted that post conflict security sector reform also takes into account the comprehensive review and restructuring of intelligence services in a way that preserves and promote the safety and security of the state and its citizenry. However, despite the overarching amount spent so far on the police, army, and perhaps the immigration, Liberia still lacks a national security strategy, a promulgated defense policy, and a more robust security sector oversight and management mechanisms almost three years of this administration.

It is important to always reflect on the principal intelligence role of the MNS, established on September 6, 1979 to coordinate the entire array of security services. MNS is also tasked to prepare intelligence and security briefs for the President, monitor and give guidance to the operational activities of the various security services, primarily Presidential security operations and counterintelligence and counterespionage operations of the security services. MNS also has the mandate to coordinate the activities of all security services and is also tasked to prepare and implement rules and regulations pertaining to personnel, finance, logistics, training operations, and organizations necessary for the efficient operation of our security forces.

On funding and sustainability of the MNS, UNMIL and the US government are tasked with the responsibility to restructure the security apparatus of the country. Article VII of the CPA and UN Security Council Resolution 1509 of September 19, 2003 clearly say that UNMIL shall support the transformation of the security sector. Currently, UNMIL and the US government have mainly taken interest on the AFL and LNP. The US government is making good on its promise made at the donor conference held on behalf of Liberia but has only focused its efforts to the AFL. It needs to prioritize other sectors of the security apparatus also. Doing so will complement the role of the AFL in a country whose population has almost doubled prewar size? The overhead cost for covert operations are very expensive and no amount of national or supplemental budgeting can sustain it.

MNS should also adapt a right financing attitude if it must sustain its operations. Inevitably right financing is also the modus of the SSR in that it takes into account measures like working through the national budget as the primary tool of the government on security reform; minimize proliferation of parallel security service delivery through NGOs/UN; establish sustainable security, law and order and justice institutions through functional reviews; prioritize civil service reforms within civilian security entities like MNS alongside anti-corruption measures; prioritize and sequence investments that foster national, human and asset security; establish budgeted service delivery targets at both national and sub-national levels; establish expenditure-tracking systems increasingly focused on monitoring security outcomes; develop sustainable SSR service delivery models to guarantee basic and essential services.

Adopting “Right-Financing” policies for the security sector is vital to sustainable state-building. From the period of the Comprehensive Peace Agreement (CPA) of Accra, through peace support operations where a semblance of national security and law and order are restored, decisions taken by UNMIL and other international security advisory services seem to be forcing the government into mortgaging the future of security. Right-financing calls for (i) external assistance to be coordinated and consolidated within the national budget (ii) a formal security sector reform program to be adopted (iii) a common needs assessment and prioritization involving both the incumbent state and external actors to be pursued (iv) clear decisions of force sizes and pay and grading structures within the fiscal envelope of government (v) the financing of security policies should be aligned with long-term budget realities (vi) security forces should support revenue generation (vii) clear security benchmarks and targets should be incorporated into the annual budget process (vii) the fundamental principles of public financial management are equally applicable to the private sector.

The right-financing approach also calls for sound public administration reforms to be adopted alongside enhancement of civilian structures of the defense sector, to improve transparency and accountability. Right Financing calls for responsible financing decisions to be taken, in terms of fiscal sustainability, but also in terms of the prioritization and sequencing of external support. The aim is to strengthen the state building process to improve security service and to enhance private sector growth.

To conclude, whatever budget policy approach GOL wishes to adopt, MNS should always have a sizable share in it. Doing so will not only compliment our nation’s uniform personnel, but will strengthen our national security machinery.

By Ret Colonel Edmond R. Gray

Friday, June 19, 2009

Kenya: To What Extent is the Government of Kenya Committed to Police Reforms?

When the UN Special Rapporteur Philip Alston initially reported that there are extrajudicial killings in Kenya orchestrated by the police, he may have shocked the world but not citizens and residents of Kenya. On the contrary, Kenyans must have been shocked when the government denied the existence of illegal police executions and rubbished the Alston report as untrue and shoddy work.

In the course of time however, the government has now eventually conceded that indeed extrajudicial killings have occurred in the country and promised to protect human rights and those defending it. Interestingly, this concession did not happen until the report was presented by Alston at a United Nations 11th Session of the UN Human Rights Council held in Geneva recently.

A delegation representing the coalition government made up of the Party of National Unity (PNU) and the Orange Democratic Movement (ODM) gave the government’s point of view at the Geneva conference. Perhaps this concession by the coalition government might be an indicator that finally there is commitment to reforms, particularly in the police force.

The Kenya Police Force has now been put on the spot and a wide aray of stakeholders have been pressing for reforms. Among other allegations, police have been accused of being unable to fight spiraling crime especially relating to the crack down on organized criminal groups such as the dreaded outlawed mungiki sect and sungu-sungu. Instead, the police are accused of dealing with such organized criminal groups through excessive force and extra-judicial killings.

The notorious mungiki has its origin as a traditional religious sect but over the past decade and a half, the sect has transformed itself into a Kenyan version of the mafia involved in murder, dismembering the bodies of their victims, extortion, abduction and racketeering, just to mention a few atrocities committed against innocent Kenyans.

Continue

Source: ISS

Tuesday, June 16, 2009

Côte d'Ivoire: Discussions sur le déploiement d'unités mixtes

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a participé mardi à des discussions sur le déploiement d'unités mixtes, composées d'anciens rebelles et de forces gouvernementales, pour assurer la sécurité dans le cadre du processus électoral en cours.

Il s'agissait de la première réunion militaire hebdomadaire visant à créer un cadre de discussion pour le suivi de l'Accord 4 de l'Accord politique de Ouagadougou, a indiqué mercredi la porte-parole du Secrétaire général lors du point de presse quotidien au siège des Nations Unies à New York.

Le chef de la police des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Pierre André Campiche, et le commandant adjoint de la Force, Benjamin Freeman Kuzi, ont participé à cette réunion tenue au bureau du représentant spécial du Facilitateur en Côte d'Ivoire, Bouréima Badini.

S'exprimant à la fin de la rencontre, M. Campiche a expliqué que l'ONUCI était venue pour recevoir les requêtes et aider les acteurs politiques et militaires ivoiriens pour une application effective de l'Accord politique de Ouagadougou.

Selon le chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), le général Soumaila Bakayoko, la réunion a permis de faire le point sur le déploiement des unités mixtes dans le cadre de la sécurisation du processus électoral en cours.

« Nous avons également évoqué les problèmes que les militaires rencontrent sur le terrain par rapport à l'exécution de leur mission notamment des difficultés d'ordre logistique », a-t-il indiqué au sortir de la rencontre qui a rassemblé les ministres ivoiriens de la défense, Michel Amani N'Guessan et celui de l'intérieur, Désiré Tagro.

Les deux ministres se sont félicités de cette rencontre entre militaires et civils engagés dans le processus en tant qu'acteurs principaux, et dont l'objectif est entre autres de « répertorier ensemble les problèmes et leur apporter une solution ». « Nous sommes en plein dans la partie militaire de l'Accord politique de Ouagadougou notamment l'Accord 4 », a indiqué M. Tagro

M. Amani N'Guessan a pour sa part noté la nécessité de mieux coordonner les actions. « L'accord politique est un accord, il faut maintenant et de façon technique, voir les problèmes financiers, les problèmes de cadre d'accueil des redéployés, la mission même de l'opération et un certain nombre de points techniques », a-t-il souligné, annonçant par ailleurs qu'à ce jour 500 éléments des FDS étaient déployés à Bouaké et 101 éléments FAFN à Abidjan.

Source: ONU

Friday, June 5, 2009

Guinea-Bissau: Bissau army kills 'coup-plotters'

The security forces in Guinea-Bissau have shot dead at least four people, including two senior politicians they accused of plotting a coup.

Baciro Dabo, a minister and candidate in this month's presidential elections, was killed at his home.

The authorities say he resisted arrest but his allies said he was asleep with his wife when he was shot.

Former Defence Minister Helder Proenca and two of his guards were also killed in the unstable West African country.

There are unconfirmed reports that former Prime Minister Faustino Fudut Imbali was also killed. His wife says he was taken away by the military, which accuses him of being involved in the alleged coup plot.

The 28 June election was called after President Joao Bernardo Vieira was killed by soldiers in March.

The BBC's Will Ross says that election may now be postponed.

He says the army looks set to continue to play a destabilising role in a country which has been plagued by coups since independence in 1975.

In recent years, Guinea-Bissau has also become a key transit point for trafficking cocaine from Latin America to Europe.

Prosecution fears?

A statement from the state intelligence services said several other politicians - all members of the ruling PAIGC party - were detained.

"This was about nipping a coup attempt in the bud. Among the authors of this coup some came quietly while others tried to resist, that is why they were killed," it said.

"We have material proof that this coup attempt was aimed at physically eliminating the head of the armed forces, overthrowing the interim head of state and dissolving the national assembly."

Journalist Jean Gomis told the BBC's Network Africa programme that Mr Dabo, the minister of territorial administration, was a close ally of former President Vieira.

He says that high-ranking members of the military may have feared that Mr Dabo could prosecute those responsible for killing the president if he won the elections.

Mr Dabo, 50, was a senior member of the PAIGC but was contesting the election as an independent.

He was one of 13 presidential candidates.

Mr Vieira was hacked to death with machetes on 2 March by soldiers who blamed him for a bomb which had killed the army chief of staff hours earlier.

No-one has been prosecuted over the killing.

Source: BBC


Monday, June 1, 2009

Madagascar: Les militaires essaient de remettre de l’ordre dans les rangs

Les négociations pour une sortie de crise concertée sont bloquées depuis le début de la semaine. Mais, mercredi et jeudi, une étape importante a été franchie dans l'objectif de la réconciliation nationale: les assises militaires ont permis de raffermir les liens au sein de l'armée et de remettre un peu d'ordre dans les rangs.

A écouter quelques participants, la réconciliation « à la malgache » n’a pas l’air compliquée: deux jours de discussions dans un centre de conférences et on passe l’éponge sur des années de conflit larvé. C’est le tour de force qu’a réussi l’armée qui a annoncé, à la clôture des débats, que l’unité en son sein était « restaurée ».

Pourtant, lors de la crise de 2002, des affrontements avaient eu lieu entre militaires. Et, en mars dernier, le basculement d’une partie de l’armée a provoqué la chute du président Marc Ravalomanana.

Jeudi 28 mai, la quasi-totalité des haut-gradés, des anciens ministres de la Défense ou chefs d’état-major étaient présents, de même que certains qui avaient été emprisonnés. Ils se sont engagés, toutes tendances confondues, à dépolitiser l’action de l’armée de Madagascar, dont le rôle doit être uniquement la protection de la nation et non plus les intérêts de uns ou des autres.

Reste à savoir ce qu'il en sera dans la pratique. Les problèmes de l’institution semblent trop larges pour avoir été réglés en quelques heures de discussions, notamment à cause d’une hiérarchie complètement désorganisée, puisque le ministre de tutelle et le chef d’état-major ne sont que des colonels.

Source: RFI