Friday, May 29, 2009

SSR and Justice Reform in Francophone Africa

The United Nations Regional Centre for Peace and Disarmament in Africa (UNREC) and the African Security Sector Network (ASSN) with the support of the International Organization of the Francophonie (OIF) are organizing a seminar for experts on "the specificities and challenges of security and justice sector reform in Francophone Africa". The seminar will be held from 28 to 29 May 2009 at Hotel IBIS in Lomé.

About thirty experts from academia, parliamentarians, the judiciary, and defense and security forces will participate in this seminar. The main objective of this seminar is to promote democratic governance of the security sector and to encourage the emergence of an approach to Security Sector Reform that is more sensitive to the particularities of Francophone institutional and legal environments. This entails: identifying and developing specificities of security and justice system of Francophone Africa so as to foster an approach of SSR based on a thorough knowledge of the local context;

- identifying SSR programes that suit the Francophone institutional and legal systems;

identifying areas of reforms that could contribute to the democratic governance of security sector in accordance with the rule of law and human rights;

- Pushing for the observation of democratic practices undertaken by the delegation for Peace, Democracy and Human Right of the international organization of the Francophonie (DPDHR/IOR).

The main tangible outcome of this seminar will be the publication of an expert document on the institutional, organizational and procedural specificities of the security and justice apparatus in Francophone Africa.

Source: UNREC

Les pays francophones d'Afrique harmonisent leurs systèmes sécuritaires et judiciaires

Les pays francophones d'Afrique harmonisent leurs systèmes sécuritaires et judiciaires Une centaine d'experts universitaires, parlementaires, du corps judiciaires, et des forces de défense et de sécurité des pays francophones d'Afrique ont entamé jeudi un atelier de deux jours sur les spécificités et enjeux de la réforme des secteurs sécuritaires et judiciaires en Afrique francophone, a constaté l'Agence Xinhua.

L'atelier devra s'achever sur la publication d'un document de doctrine sur la spécificité institutionnelle, organisationnelle et procédurale des appareils de sécurité et de justice des pays francophones d'Afrique.

L'objectif majeur indiqué, c'est de favoriser l'émergence d'une approche de la réforme des systèmes de sécurité.

Les experts vont échanger pour mettre en évidence et valoriser les particularités des systèmes de sécurité et de justice des pays francophones d'Afrique, afin de favoriser une approche de réforme des systèmes de sécurités fondée sur une connaissance approfondie du contexte local.

Ils devront identifier les programmes de réforme des systèmes de sécurité les mieux adaptées aux environnements institutionnels et juridique francophone, et aussi déterminer les axes de réforme susceptibles de contribuer à la gouvernance démocratique des systèmes de sécurité.

«C'est un atelier pour dégager une approche harmonisée pour le système francophone en tenant compte des pratiques et des bonnes expériences des autres systèmes », a expliqué Jacqueline Sekh Diouf, directrice du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec).

Elle a estimé que les conclusions de cet atelier permettront de « mieux orienter » la réforme du secteur de sécurité en « meilleure synergies » avec les réformes du secteur de la Justice.

Le ministre togolais de la Coopération, de Développement et de l'Aménagement du territoire, M. Gilbert Bawara, a estimé que les conclusions de l'atelier vont aider le Togo à « enrichir les vastes réformes » engagées dans ce pays aujourd'hui.

Le ministre Bawara relève que la rencontre de Lomé permettra aux différents pays de renforcer leurs outils de consolidation de la paix et de la cohésion.

L'atelier est organisé par le réseau africain du secteur de sécurité, l'Organisation internationale de a francophonie (OIF), en collaboration avec le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec).

Source: Xinhua

Les pays francophones d'Afrique harmonisent leurs systèmes sécuritaires et judiciaires

Les pays francophones d'Afrique harmonisent leurs systèmes sécuritaires et judiciaires Une centaine d'experts universitaires, parlementaires, du corps judiciaires, et des forces de défense et de sécurité des pays francophones d'Afrique ont entamé jeudi un atelier de deux jours sur les spécificités et enjeux de la réforme des secteurs sécuritaires et judiciaires en Afrique francophone, a constaté l'Agence Xinhua.

L'atelier devra s'achever sur la publication d'un document de doctrine sur la spécificité institutionnelle, organisationnelle et procédurale des appareils de sécurité et de justice des pays francophones d'Afrique.

L'objectif majeur indiqué, c'est de favoriser l'émergence d'une approche de la réforme des systèmes de sécurité.

Les experts vont échanger pour mettre en évidence et valoriser les particularités des systèmes de sécurité et de justice des pays francophones d'Afrique, afin de favoriser une approche de réforme des systèmes de sécurités fondée sur une connaissance approfondie du contexte local.

Ils devront identifier les programmes de réforme des systèmes de sécurité les mieux adaptées aux environnements institutionnels et juridique francophone, et aussi déterminer les axes de réforme susceptibles de contribuer à la gouvernance démocratique des systèmes de sécurité.

«C'est un atelier pour dégager une approche harmonisée pour le système francophone en tenant compte des pratiques et des bonnes expériences des autres systèmes », a expliqué Jacqueline Sekh Diouf, directrice du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec).

Elle a estimé que les conclusions de cet atelier permettront de « mieux orienter » la réforme du secteur de sécurité en « meilleure synergies » avec les réformes du secteur de la Justice.

Le ministre togolais de la Coopération, de Développement et de l'Aménagement du territoire, M. Gilbert Bawara, a estimé que les conclusions de l'atelier vont aider le Togo à « enrichir les vastes réformes » engagées dans ce pays aujourd'hui.

Le ministre Bawara relève que la rencontre de Lomé permettra aux différents pays de renforcer leurs outils de consolidation de la paix et de la cohésion.

L'atelier est organisé par le réseau africain du secteur de sécurité, l'Organisation internationale de a francophonie (OIF), en collaboration avec le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec).

Source: Xinhua

Wednesday, May 27, 2009

Côte d'Ivoire: L'Etat reprend ses droits dans le Nord

Une cérémonie symbolique de passation de pouvoir, entre les commandants de l’ex-rébellion ivoirienne et les préfets, s’est déroulée mardi matin sur l’esplanade de la préfecture de la région, à Bouaké, dans le centre du pays. Ce transfert de pouvoir, reporté trois fois, concerne dix zones administrées par les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2002. C'est l’une des conditions pour la tenue de l’élection présidentielle prévue le 29 novembre prochain, dans le cadre de l’accord de paix signé fin 2008. Même s’il s’agit d’un acte avant tout symbolique, il n’en constitue pas moins un événement de taille dans le processus de réunification de la Côte d’Ivoire.

Le Premier ministre Guillaume Soro est arrivé sur place en fin de matinée, accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Intérieur, Désiré Tagro. Présents également, de nombreux ambassadeurs dont le Français André Janier, le général Philippe Houbron, qui commande les forces de l’opération Licorne, ainsi qu’un général de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).

Mais c’est plutôt vers les sept « com-zones », les commandants des zones administrées par les ex-rebelles, que se sont tournés les regards. Au premier rang Chérif Ousmane, qui dirige la zone 3, celle de Bouaké à qui le général Philippe Mangou, chef d’état-major des Forces de défense et sécurité (FDS), a donné l’accolade, une scène de fraternisation qui constitue « un pas irréversible du processus de paix », a estimé le général Houbron. Après trois rendez-vous manqués – le 15 janvier, le 4 avril et le 20 mai dernier –, le passage de témoin entre « com-zones » et préfets a fini par tenir ses promesses.

« Cérémonie historique », ont dit le Premier ministre, Guillaume Soro, et le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Ce dernier a souligné que « pour la première fois depuis le 18 février 2002, veille de l’offensive des Forces nouvelles, un préfet revient en fonction à Bouaké ». Ce préfet, Konin Aka, a reçu de sa hiérarchie son ordre de mission en présence du général Bakayoko, commandant en chef des Forces nouvelles, et sous les yeux des « com-zones » qui assistaient à l’événement.

Ce passage de témoin était prévu par le quatrième accord complémentaire de l’accord politique de Ouagadougou. Il consacre le début effectif de la réunification du pays sans laquelle les élections ne peuvent se tenir. Un pas important qui vient donc d’être franchi ce mardi à Bouaké, une condition nécessaire du processus de sortie de crise certes, mais insuffisante.

Reste encore à mener l’opération d’indentification des Ivoiriens et de l’enrôlement des électeurs à son terme. Il faut également désarmer les milices, les ex-combattants des Forces nouvelles. Il en a été de nouveau question à Bouaké où le Premier ministre Guillaume Soro a évoqué la réduction, de dix à quatre, du nombre de zones militaires dans le Nord de la Côte d’Ivoire, le regroupement des ex-Forces armées des FN dans quatre villes. Et Guillaume Soro a rappelé sa volonté politique de mener à son terme le processus de sortie de crise.

Source: RFI

Côte d'Ivoire: Commissaire Seydou Ouattara, Porte-parole militaire des FAFN - "La sécurité est toujours l'affaire des com'zones"

Après cette cérémonie de passation de charges aux préfets, que deviennent les commandants de zone communément appelés com’zones?

Seydou Ouattara: Il faut dire que c’est une appellation, sinon ce sont des commandements qui sont rattachés à un Etat-major. Le commandement militaire vient d’une hiérarchie. On ne peut donc faire la liaison entre le commandant de zone et le préfet d’une manière quelconque. C’est toute une chaîne de commandement. En effet, c’est tout comme lorsque nous sommes en temps normal. Le préfet reste le préfet et le commandant de zone reste le commandant de zone.

Mais quelles seront alors les tâches du commandant de zone que le préfet ne fera pas ?

S.O: Le commandant de zone, en tant que militaire, va se confiner dans ses prérogatives militaires et se rattacher à son Etat-major. Le préfet, avec les pouvoirs administratifs qu’il a, fait des réquisitions à la police, la gendarmerie et l’armée qui, à leurs tours, exécutent. C’est donc comme si on me disait que le préfet vient s’installer et que la police ou la gendarmerie n’existera plus.

Est-ce à dire que le commandant de zone sera sous l’autorité du préfet ?

S.O: Dans quel sens ?

Q: Dans la hiérarchie des normes administratives.

S.O: Bien sûr, le préfet est le représentant du gouvernement sur le terrain. Donc en cette qualité, il est hiérarchiquement au-dessus.

La presse a beaucoup épilogué sur cette passation de charges. En clair, cette passation de charges ne signifie pas disparition des com’zones ?

S.O: Ah non ! Il ne s’agit pas de cela. C’est une fonction. Ce sont des commandants qui exercent une certaine fonction. Et c’est ainsi qu’ils sont appelés dans notre hiérarchie. Dire qu’ils vont disparaître comme çà, parce qu’il y a une passation de charges, ce n’est pas juste. Je ne sais pas d’où on tire cette information. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont là. Ils ont eu, à un certain moment de l’histoire de la guerre en Côte d’Ivoire, à exercer des pouvoirs administratifs. Et ce sont ces pouvoirs-là qui vont désormais être transférés aux préfets qui sont déployés sur le terrain.

Comment les Forces armées des Forces Nouvelles ont-elles accueillis, à Bouaké, l’arrivée de leurs frères d’armes des Forces de défense et de sécurité venus d’Abidjan?

S.O : Comme vous le dites, il s’agit des frères d’armes. Cela veut dire que nous avons été formés dans les mêmes écoles et nous nous connaissons bien. C’est donc dans la joie, la gaieté, la franchise et, surtout dans l’honnêteté que nous les recevons pour, ensemble, travailler à donner la sécurité à la population et aux Institutions.

Par Diawara Samou

Source: Le Patriote

Tuesday, May 26, 2009

Côte d'Ivoire: Les ex-rebelles ivoiriens remettent officiellement leur pouvoir aux préfets

Les commandants de l'ex-rébellion ivoirienne, qui contrôlent le nord du pays depuis fin 2002, ont remis officiellement mardi leur pouvoir aux préfets, lors d'une cérémonie dans leur fief de Bouaké (centre), a constaté une journaliste de l'AFP.

Ce transfert de pouvoir, indispensable à la tenue de l'élection présidentielle du 29 novembre prochain, participe de la réunification du pays prévue par le dernier accord de paix signé fin 2008.

"Les missions civiles d'administration du territoire sont à compter de la signature du présent acte exercées exclusivement par les autorités préfectorales", indique le document signé lors de cette cérémonie présidée par le Premier ministre Guillaume Soro, chef des ex-rebelles des Forces nouvelles (FN).

Les "missions de sécurité" sont désormais "exercées" par le Centre de commandement intégré (CCI), regroupant les états-majors des forces loyalistes et des FN, précise le texte paraphé par le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major de l'ex-rébellion, et le directeur général de l'administration territoriale Gaspard Sehi.

Source: AFP

Monday, May 25, 2009

Côte d'Ivoire: Redéploiement des forces de défense et de sécurité/ Gbagbo: "après, il n'y aura plus de risque"

Le Président Gbagbo a rappelé la nécessité de la restauration de l’autorité de l’état face à l’administration et aux étudiants de l’Ucao.

Le Président Laurent Gbagbo a défini les critères de la paix, samedi, à l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). Où il a reçu le prix de la paix et de la solidarité.

Pour lui, la paix se bâtit sur la République et la démocratie. La démocratie étant le pouvoir du peuple, tandis que la République appartient au peuple. Cependant, la République repose, selon lui, sur deux règles. La première : l’armée. Citant César, l’empereur romain, il a indiqué : «Pas de République sans légion». Car les pays en paix sont ceux qui ont une grande armée. Le Chef de l’Etat a donné l’exemple de la Chine qui a les armes nucléaires et les conventionnelles. De même que les Américains, qui ont en plus l’arme chimique et bactériologique. La seconde condition capitale, est que le pouvoir militaire doit être soumis au pouvoir civil. Et c’est à cette condition qu’on en arrive, selon lui, à la démocratie. Malheureusement, pendant longtemps, les Africains n’ont pas compris cela. D’où les nombreux coups d’Etat militaires. Alors que «la destinée des armes n’est pas de donner le pouvoir… mais de protéger la République». Le pays qui ne l’a pas compris est, selon lui, livré au désordre, à la pagaille. «C’est dans ce sens que nous construisons la paix». Construire des légions pour protéger la paix, c’est le sens du déploiement actuel des Forces de défense et de sécurité. «Quand nous aurons achevé de redéployer toutes les forces à travers tout le pays, il n’y aura plus de risques. Il n’existe pas de pays sans armée. Sans armes». Le Président de la République a profité de l’occasion pour dire que ses prédécesseurs ont eu tort de ne pas construire une grande armée. «C’est parce qu’ils ont fait ce choix que le pays a été surpris le 19 septembre, et l’armée a dû reculer. Je n’ai jamais vu un pays au monde développer son économie sans une grande armée». Il a par ailleurs dénoncé l’attitude de la France qui a refusé d’assurer l’intégrité du pays malgré les accords de défense… Et révélé, en s’appuyant sur ses neuf années d’expérience au pouvoir, qu’un pays n’est respecté que lorsqu’il sait se défendre.

Par Marie-Adèle Djidjé

Source: Fraternité Matin

Sunday, May 24, 2009

Burundi: Des policiers tirent sur des scouts

Le zèle d’un fonctionnaire et la méprise d’une unité de police font un mort et plusieurs blessés parmi des scouts réunis, le 21 mai, à Kayogoro dans le sud du pays. Les élèves scouts qui faisaient leurs vœux dans un bois avaient été surpris par des policiers qui ont ouvert le feu. Les forces de l’ordre auraient pris les scouts pour un groupe de rebelles préparant un mauvais coup.

Jeudi, à Kayogoro à quelque deux cents kilomètres au sud de Bujumbura, une trentaine de lycéens, tous des scouts, sont rassemblés dans une petite forêt proche de leur école où ils préparent la cérémonie de Promesse, une sorte de rite initiatique de leur mouvement.

Tout à coup, le véhicule de l’administrateur de Kayogoro arrive en trombe. Des policiers sautent à terre et se mettent à tirer dans le tas. Bilan : trois blessés dont un qui va succomber à ses blessures vendredi soir.

Dans un premier temps, le porte-parole de la police burundaise, Pierre Chanel Ntarabaganyi, donne une toute autre version des faits : « la police s’est approchée d’un groupe de gens qui les voit à quelques centaines de mètres et qui leur tire dessus ».

Mais le Burundi est sous le choc. Le drame de Kayogoro fait la une de tous les médias. La société civile et l’Eglise catholique montent au créneau pour tenter de rétablir la vérité, une version confirmée par le gouverneur de la province de Makamba en personne, Térence Ntahiraja : « La police, est arrivée sur le terrain, immédiatement elle a tiré et il y a eu trois blessés et les autres gamins ont couru. Nous avons constaté que ce sont des personnes qui ne font pas de mal mais seulement des scouts ».

Depuis la police est revenue sur ses déclarations de vendredi : « ce que j’ai rapporté, c’est ce qui m’avait été dit par le procureur provincial de Makamba. Nous avons vu que les policiers ont trempé dans ce dossier ».

Malgré ces déclarations, les policiers responsables de ce drame sont toujours en liberté.

Source: RFI

RDC: L'ONU dresse un constat d'échec des forces armées contre les FDLR

Viols, pillages, enrôlement d'enfants-soldats, le rapport d'experts des Nations unies sur l'est de la République démocratique du Congo est accablant. Ce groupe d'expert mis en place par l'ONU, en 2003, a passé plusieurs semaines dans la région du Nord et Sud-Kivu. Son rapport d'étape vient d'être transmis au Conseil de sécurité des Nations unies. RFI en a obtenu une copie. Et première chose qui apparaît dans ce rapport, c'est que l'opération conjointe des forces armées de RDC et du Rwanda contre les FDLR a été un échec.

Premier constat des experts : l'opération militaire conjointe entre le Congo et le Rwanda n'a pas réussi à briser la structure de commandement des FDLR (les Forces démocratiques de libération du Rwanda) , les rebelles hutus rwandais. « L'opération, écrivent-ils, a souffert de sa brièveté, de problèmes logistiques et du détournement frauduleux des fonds opérationnels ».

Les FDLR réoccupent aujourd'hui beaucoup de leurs positions, notamment les zones d'extraction minières qu'ils contrôlaient précédemment. De nombreux commerçants, selon le rapport, continuent d'acheter de la cassitérite, de l'or dans les zones tenues par les FDLR.

Population terrorisée

Sur la question de l'intégration des groupes armés dans les forces congolaises, les experts onusiens estiment qu'elle a été mal planifiée et réalisée trop rapidement. Ils affirment par exemple, que beaucoup d'armes n'ont pas été rendues par les ex-rebelles du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) ou par les diverses milices Maï-Maï. Il existerait donc des caches qui incluraient même des stocks d'armement lourd dont certains serait sous le contrôle d'anciens officiers du CNDP.

Au chapitre des violations des droits de l’homme, les experts n'épargnent personne. Militaires, anciens rebelles intégrés dans le commandement des FARDC (Forces armées de la RDC) commettent des crimes. Le viol des femmes, le recrutement d'enfants-soldats n'ont pas cessé au Nord et Sud-Kivu. Extorsions, pillages systématiques, incendies des maisons ont rendu la population exsangue et terrorisée. Les civils congolais subissent la vengeance des FDLR pourchassés sans pouvoir compter sur la protection de leurs propres forces armées qui les maltraitent aussi.

Source: RFI

Monday, May 18, 2009

Côte d'Ivoire: Déploiement sur le territoire national - Un géant aux pieds d'argile CCI

Lors du lancement de l`opération de déploiement des Fds-ci et des FaFn commis à la sécurisation du processus de sortie de crise, le colonel major Kouakou Nicolas, commandant du Cci a lancé un cri de cœur. Il a souhaité que les gouvernants dégagent les moyens indispensables à une si importante mission. Une phrase qui en dit long sur les contraintes auxquelles la force mixte clé de voûte du processus de sortie de crise, est confronté au quotidien.

Le déploiement des 8.000 hommes du Centre de commandement intégré (Cci) suit son petit bonhomme de chemin. « Nous rencontrons des problèmes, surtout au plan logistique », affirme une source bien informée, pour expliquer la lenteur du processus.

Il est vrai que transporter 8.000 personnes et les déployer sur toute l`étendue du territoire nationale n`est pas une mince affaire. A défaut des cargos militaires, le Cci loue des cars. A cela s`ajoutent les difficultés d`hébergement, surtout dans les zones CNO. « Les 200 Fds-ci envoyés à Bouaké sont logés au camp du 3ème bataillon dont les commodités ne sont pas les meilleures », indique un élément de cette force mixte.

Peut-être faudra-t-il alors solliciter l`aide des élus, des conseils généraux et des mairies. Ils pourraient mettre les centres culturels et autres foyers à la disposition des unités mixtes, ne serait-ce que pour un moment. En attendant, pense notre source, l`Onuci pourrait aider le Cci avec des tentes et des lits picot. A sa connaissance, c`est le principal acquis du ministre de la Défense, Amani N`Guessan, après sa rencontre, la semaine dernière, avec Young Jin Choï, le représentant spécial du secrétaire général de l`Onu en Côte d`Ivoire.

Autre difficulté pour le Cci, les tenues. Le Cci avait demandé des tenues spéciales pour ses unités. Mais, les problèmes financiers ont fait que les chefs ont choisi que les Fds portent les mêmes tenues. Si cela ne gène pas trop la gendarmerie nationale, il n`en n`est pas de même pour les policiers qui viennent de changer de look. « Chaque policier n`a reçu qu`une seule tenue. Il leur faudra une seconde pour être un peu à l`aise », soutient un agent. Il ajoute que les éléments des FaFn rencontrent plus de difficultés. « Vous les avez vus avec leurs tenues bigarrées le jour de leur cession officielle au Cci. Il est indispensable que leurs tenues soient les mêmes que celles de leurs frères d`armes policiers et gendarmes Fds-ci. Cela leur permettra de travailler sans complexe avec les autres, surtout ceux qui sont affectés dans les zones gouvernementales », pense un officier. Là encore, les difficultés financières se font sentir. Une seule tenue complète (habit et rangers) revient à 60.000 Fcfa par élément. Ce qui donne, pour les 8.000 éléments, près de 500 millions de Fcfa si l`on ne donne qu`une seule tenue ! Sur le plan logistique, il y a, enfin, les problèmes de communication et même celui de la dotation en arme de poing. Le ministre de l`Intérieur, Désiré Tagro, a souhaité, sans succès pour le moment, la levée partielle de l`embargo qui frappe le pays. «Il y a aussi les contraintes psychologiques. Si la confiance est presque revenue au sommet, entre les deux forces ex-belligérantes, il n`en est pas de même, en tous cas pas totalement, entre les hommes de troupe », soutient un autre interlocuteur. C`est un peu, explique-t-il, ce qui est arrivé lors du départ pour Bouaké de la deuxième vague des Fds. « Nos chefs (du Cci, Ndlr), étaient informés de l`arrivée de ces soldats de Daloa. La veille, dans la soirée, l`état-major FaFn leur a demandé de surseoir au mouvement vu que cela doit se faire concomitamment et avec le même nombre d`éléments. Alors qu`eux n`étaient pas visiblement prêts », raconte un élément. Selon lui, le patron du Cci, averti aussi tardivement, ne pouvait que s`adresser aux différents chefs (police et gendarmerie) à Abidjan, après, bien entendu, s`en être référé au Cema des Fds-ci, le général Mangou Philippe. Daloa n`a visiblement pas reçu l`ordre à temps.

Quoi qu`il en soit, conclut notre source, « le processus est irréversible et les militaires des deux camps y sont engagés. Avec la double bénédiction du chef de l`Etat et du Premier ministre. Vous verrez qu`après la prochaine réunion du Cpc à Ouagadougou, des décisions seront prises pour booster le Cci et lui permettre de mener cette mission jusqu`à son terme », rassure-t-il. De quoi mettre du baume au cœur des colonels Kouakou Nicolas et Karim Ouattara, respectivement commandant et commandant-adjoint du Cci.

Ousmane Diallo

Source: Nord-Sud

Côte d'Ivoire: Centre de commandement intégré (CCI) - Difficile décollage !

Le Centre de commandement intégré(CCI), continue de chercher ses marques. Au fur et à mesure que l’on s’achemine vers des phases décisives du processus de sortie de crise, cette structure de cogestion (FDS-CI et FDS-FN), créée par l’Accord politique de Ouagadougou donne des migraines quant à son opérationnalisation sur le terrain conformément aux missions à elle dévolues. Pour dire vrai, on assiste à du surplace, après plus d’un an d’existence du CCI. Les questions militaires restent entières.

Démantèlement des milices: un serpent de mer

Conformément à l’Accord politique de Ouagadougou, le CCI est chargé notamment de mettre en œuvre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion, de sécuriser le processus de sortie de crise, d’unifier les forces armées ivoiriennes. Ce n’est pas tout, cette même structure a également pour mission, de procéder au processus de démantèlement des milices. Cette opération entamée depuis le Premier Ministre Seydou Diarra, en passant Charles Konan Banny est devenue un serpent de mer après avoir suscité beaucoup d’espoir avec l’avènement du CCI .Mais que de rendez-vous manqués ? Dans un communiqué conjoint en date du 16 mai, le CCI et le Programme national de réinsertion, de réhabilitation communautaire(PNRRC) dans un communiqué, annonce le début de l’opération de démobilisation des milices du sud, ce lundi 18 mai. Les groupes d’autodéfense dans le district d’Abidjan, conformément à un programme établi sont invités au 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouedo pour leur profilage et leur démantèlement effectif. L’opération s’achève avec le Groupement des patriotes pour la paix (Gpp).

Les Forces nouvelles ont toujours exigé le démantèlement des milices avant le regroupement de ses combattants. Ce dernier processus lui aussi connaît des fortunes diverses. Les ex-rebelles, eux, évoquent des problèmes logistiques qui empêchent cette opération d’aller à son terme. On tâtonne, on raccommode. Les six brigades mixtes (Zéalé, N’gattadolikro, Bonoufla, Bangolo, Famièkro et Kokpingué) mise en route, ont fonctionné cahin caha, avec le minimum .Les soldats ont dû prendre la rue par moments pour espérer obtenir quelques mesures de subsistance. Aujourd’hui, ces agents totalisent encore un an d’indemnité spéciale soit un milliard de fcfa et trois mois d’arriérés de prime alimentaire (environ 140 millions FCFA). Les fournisseurs, eux aussi, commencent à faire mine grise. L’Etat leur doit deux milliards fcfa.

Quel CCI au sud ?

Le CCI n’a jamais eu les moyens de sa politique. Comme le confirme l’opération médiatique de lancement de redéploiement de 8000 agents supplémentaires à la disposition de ce commandement mixte. Après le départ des premiers contingents, le ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan, est maintenant allé frapper aux portes du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Young-Jin Choi, afin d’obtenir de l’aide pour ce redéploiement. Le ministre de la sécurité, Désiré Tagro, enfourche la trompette de la plaidoirie à son collègue de la Défense, en réclamant une levée partielle de l’embargo sur les armes pour que ces 8000 agents puissent bénéficier d’armement et autres. Remue-menage pour une structure lancée depuis plus d’un an. Mauvaise foi ou amateurisme ? Les analystes se perdent en conjectures.
Ce redéploiement n’est pas perçu de la même façon par les deux ex-belligérants. En effet, pour les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, à travers leur Chef d’état-major, le général de division Philippe Mangou, il s’agit de regagner des positions perdues après le 19 septembre 2002. Quant les ex-rebelles eux s’inscrivent dans l’Apo parlent de cohabitation dans les commissariats et les brigades de Gendarmerie dans le cadre de la sécurisation du processus électoral. Si cette réalité se dessine dans les zones Centre Nord Ouest, à Abidjan qui couvre les régions de l’Agnéby, des Lagunes et du Sud Comoé, avec en perspective, 1300 hommes. A la pratique, le CCI se trouve muselée. Le démembrement de son commandement, n’existe pas. Les 83 éléments des FDS-FN logés à la cité policière d’Adjamé, se tournent les pouces. De temps en temps, la Préfecture de police d’Abidjan(PAA), embarque quelques uns pour des patrouilles. Le hic est que le PAA ne répond pas du CCI. Dans l’entendement des FDS-CI, pas question de mettre en place des brigades et des commissariats, ces fonctions étant déjà assurées par la Gendarmerie et la Police nationale. Dans un tel schéma, en cas de trouble dans ces régions concernées, le CCI sera inopérationel. Une sérieuse inquiétude.

Coulibaly Brahima

Source: Le Patriote

Wednesday, May 13, 2009

Côte d'Ivoire: Déploiement du CCI - Amani N'Guessan sollicite l'appui de l'ONUCI

Le ministre de la Défense, Michel Amani Nguessan, a sollicité, lundi, l’appui de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), en vue du redéploiement de 8000 policiers et gendarmes sur toute l’étendue du territoire ivoirien. C’était lors d’une rencontre avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Young-Jin Choi. «J’ai trouvé une oreille attentive. Je sors de cet entretien très satisfait car le Représentant spécial m’a donné des assurances quant à la capacité de soutien de ce processus», a déclaré le ministre N’guessan à la presse. Et d’expliquer qu’il est confronté à des difficultés dans l’application de la phase ultime de l’Accord politique de Ouagadougou notamment dans son quatrième avenant dit Ouaga IV devant conduire à la réunification du pays par le déploiement du Centre de commandement intégré (CCI). «Je dois avouer que si de part et d’autre, que ce soit du camp présidentiel que de celui des Forces nouvelles, l’accord est parfait, il y a tout de même que nous avons des problèmes d’accompagnement matériel et financier». Selon lui, il revient au ministère de la Défense, dont il a la charge, de procéder à l’exécution effective de cette décision politique, signée par le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro. Tout en saluant l’engagement des Nations Unies aux côtés de la Côte d’Ivoire, le ministre de la Défense a précisé qu’il revient maintenant à la partie ivoirienne de préciser ses besoins en la matière.

Avec le redéploiement des 8000 policiers et gendarmes, lancé le 5 mai, tout devrait normalement aller et le processus dont les différents aspects se déroulent concomitamment ne devrait plus connaître de lenteurs, a-t-il espéré.

C’est dans le même cadre que s’inscrivent les échanges qu’ont eus l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire et M. Choi, juste après le départ du ministre Amani.

«C’est un pas positif. Il devra être suivi par d’autres pas. Nous encourageons les Ivoiriens et le Centre de commandement intégré (CCI), à continuer dans cette voie», a indiqué André Janier. Il a ajouté que son pays serait entièrement disposé à accompagner la Côte d’Ivoire dans cette opération si celle-ci en formulait la demande. D’autres sujets tels les mille micro-projets de l’ONUCI ont également intéressé le diplomate français.

Source: ONUCI

Sunday, May 10, 2009

Guinée: manifestation contre les pillages par les militaires

Plus d'un millier de personnes ont manifesté samedi à Conakry contre le pillage de boutiques du marché central de la capitale, dans la nuit de vendredi à samedi, par des hommes en "uniforme militaire", a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette attaque survient après la publication fin avril d'un rapport de l'organisation Human Rights Watch (HRW) affirmant que des soldats avaient dévalisé des commerçants et cambriolé des entreprises ces derniers mois à Conakry.

Les manifestants étaient entre 1.000 et 1.500 samedi, selon la gendarmerie.

Des jeunes ont caillassé les locaux de la gendarmerie, brisant des vitres de véhicules stationnés autour, après cette attaque menée par des hommes armés qui ont cassé des cadenas et emporté des coffre-forts, selon des commerçants interrogés par l'AFP.

"Entre civils et militaires, il n'y a plus de confiance car vous nous tuez à petit feu", ont scandé les manifestants.

Le calme est ensuite revenu après l'arrivée de renforts militaires.

Le ministre chargé de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi, arrivé sur les lieux, a promis de "retrouver les voleurs, qu'ils soient civils ou militaires, et de les traduire devant la justice afin qu'ils soient sévèrement châtiés".

Dans son rapport publié fin avril, HRW disait que des groupes comptant parfois jusqu'à 20 soldats avaient attaqué des bureaux, des magasins, des cliniques et des maisons à Conakry, depuis la prise du pouvoir par l'armée fin décembre.

Une junte a pris le pouvoir en Guinée le 23 décembre, peu après l'annonce du décès du général-président Lansana Conté, qui régnait sans partage sur le pays depuis 24 ans.
Source: AFP

Saturday, May 9, 2009

Reforming Africa’s security forces; For armies and police that protect citizens, not abuse them

“Liberia is building a new army and we are very strict regarding its standards,” says Lieutenant Eric Dennis, who teaches international humanitarian law to recruits. In a country where previous armies — government and rebel alike — committed widespread atrocities, he hopes to help build a new institution that “will never tarnish the image of our army and our country. We want an army of professional soldiers.”

Recruitment for the new army began only in 2006, and its 2,000 troops — some 100 of whom are women — are still being trained. Liberians are cautiously optimistic. A February 2008 opinion survey found that 55 per cent of Liberians polled expressed confidence in the army. That was less than the level of confidence in the national government and election system, but more than for the country’s banks or courts.

A few thousand kilometres away, in the Democratic Republic of the Congo (DRC), creating a new military is proving to be a more troubled process. Although UN peacekeepers and European advisers have sought to professionalize the force, there still have been incidents, especially in the troubled eastern provinces, of looting, rape and other abuses by troops.

“We soldiers are a reflection of the people, and therefore we must conduct ourselves so that the people see themselves in their army,” Lieutenant Colonel Georges Mukole told a group of Congolese officers. But that image, he admitted, is still “being fashioned.”

From South Africa to Burundi and Côte d’Ivoire, a number of other countries in Africa are also seeking to restructure and professionalize their armies, police and intelligence services. The process is fraught with difficulties, but is increasingly seen as vital for the continent’s long-term peace and stability. Continue

By Ernest Harsch

Côte d'Ivoire: Déploiement des troupes mixtes FDS et FAFN/Amani N`guessan aux soldats: “Les conditions de votre mission ne seront pas faciles…”

Le déploiement des forces mixtes (FDS et FAFN) a démarré hier au centre de commandement intégré (CCI) de Yamoussoukro. En présence des ministres Amani N`guessan de la Défense , Désiré Tagro de l`Intérieure, du représentant spécial du Facilitateur, M Ilboudou et les généraux des deux états majorsDeux cents, c`est le nombre d`éléments avec lesquels le Centre de Commandement Intégré a démarré la phase active du déploiement des troupes dans les villes de l`intérieur du pays. Pour cette première étape Abidjan- Bouaké, les hommes en arme ont affiché la volonté d`aller à la paix. Dans un environnement très enthousiasmé, meublé par les embrassades et accolades. Même si l`engouement suscité par les soldats d`aller à la paix reste ferme, l`inquiétude demeure cependant chez le tuteur, le ministre Amani N`guessan. Qui d`ailleurs en prenant la parole a reconnu quelques difficultés et entraves à l`opération. "Depuis le 19 septembre 2002, la Côte d`Ivoire connaît la plus grave crise de son histoire. La paix, fondement du développement national est devenue introuvable.
L`évènement qui nous rassemble aujourd`hui est le fruit d`une conscience éprouvée. La paix, construction sociale, vaut mieux que la paix providentielle. Qu`est ce que cela signifie, deux armées dans un même pays ? Deux chefs d`état majors dans un même pays ? Messieurs Mangou Philippe et Bakayoko Soumïla, voulez- vous nous dire le gain de cette lutte fratricide pour vous-mêmes et pour les populations que vous êtes censés protéger ? Ça suffit. Si c`est cela que vous êtes venus franchement dire aux habitants de cette terre d`éburnie, allons y sans condition. La paix maintenant sans condition, sans préalable. Le salut de la Côte d`Ivoire se trouve dans le rejet absolu de la violence comme moyen de règlement des conflits sociaux. Que personne ne travaille à contrario. Les Ivoiriens vous regardent. Leur souffrance est à la limite du tolérable. Libérez- les sans condition en créant les conditions idéales pour les élections propres en Côte d`Ivoire. Offrez à la Côte d`Ivoire la fin totale de la belligérance par le désarmement des cœurs et des bras. Les conditions de l`exercice de votre mission ne seront pas faciles. Je vous exhorte donc au dernier sacrifice pour sauver la mère patrie … ", a martelé le ministre Amani N`guessan aux deux généraux des deux états majors. Le CEMA des Forces armées des forces nouvelles le général Soumïla Bakayoko, à l`auditoire a affirmé ceci ; "Votre tâche est noble et vous devez être fiers. Au-delà de la sécurité et de la tranquillité que vous vous engagez à offrir à nos populations, vous montrez que les deux forces, non seulement ont donné dos à la belligérance, mais mieux qu`elles sont capables de travailler ensemble et sont sur la voie de constituer ensemble les nouvelles forces de Défense et de Sécurité de la Côte d`Ivoire.
Nous sommes venus pour vous remettre au CCI. Vous êtes aux ordres du CCI. Vous devez vous considérer comme membres d`une seule et unique Force. Ayez à cœur votre seule mission, celle d`assurer la sécurité des biens et personnes, apporter la tranquillité à nos populations et garantir la sécurisation des élections. Les difficultés sont réelles (logistiques, environnementales), mais trouver en vous les ressources nécessaires pour les surmonter. Quant à nous, nous mettrons tout en œuvre pour les affaiblir. C`est pourquoi je demande au chef du CCI d`être à l`écoute permanente de ses hommes. Et de leur rappeler à tout instant la mission qui est la leur. Il faudrait maintenir avec le commandement des forces dont les éléments sont mis à votre disposition les rapports les meilleurs pour la réussite de votre propre mission. " Idem pour le général Mangou Philippe qui, par ailleurs, a fait remarquer à l`opinion nationale et internationale qu`il ne devrait normalement pas avoir de problèmes dans l`accomplissement de la mission assignée aux soldats. "A Abidjan et à Bouaké, nous avons eu à parler et à prodiguer des conseils à nos hommes afin d`accomplir leur mission comme il se doit sur le terrain. Si nous sommes ici au CCI, c`est pour matérialiser cela" a-t-il conclu.
Par Jean Paul Loukou

Friday, May 8, 2009

Côte d'Ivoire: Redéploiement des 1ers contingents supplémentaires au CCI - Ce qui ne va pas

Si ça ne coince pas, ça en a tout l’air. Les 100 éléments mis à la disposition du Centre de commandement intégré (CCI) par chacun des ex-belligérants (FDS-FN et FDS-CI) attendent toujours à Yamoussoukro, de porter les macarons de cette structure de commandement mixte. Le détachement des FDS-FN y a déposé ses valises, le mercredi, soit 24h après les FDS-CI. Chaque état-major a donné un caractère solennel au départ de ses hommes. Au nord comme au sud, le ministre de la Défense, Amani N’guessan Michel, a tenu à être présent. Mais en réalité, malgré les discours officiels, les deux états-majors n’ont pas la même perception du déploiement des 8000 agents supplémentaires, recommandés par l’Accord politique de Ouagadougou IV (Apo IV). Bien qu’on soit évasif dans l’entourage des deux généraux, selon nos sources, pour les FDS-CI, tous les hommes devraient être redéployés mécaniquement à Bouaké et ceux des FDS-FN à Abidjan. Dans la capitale économique, d’autres éléments vont faire le commandement mixte avec les soldats de Guillaume Soro. Or, pour les FDS-FN, la combinaison devrait être faite à partir des contingents. Les choses ne tournant pas rond, les généraux Soumaïla Bakayoko et Philippe Mangou se retrouvent au siège du CCI aujourd’hui pour lever les « petits derniers obstacles ». Une fois cette étape terminée, les contingents vont prendre le chemin de leur destination respective.
Coulibaly Brahima
Source: Le Patriote

Guinea-Bissau: Security Reforms Needed in Guinea Bissau

Regional diplomats say reforming Guinea Bissau's security sector is crucial to stabilizing the country as it heads toward elections to replace the country's president, who was assassinated two months ago.
More than a dozen candidates are expected to contest next month's elections to succeed long-time President Joao Bernardo Vieira. He was murdered in his home in March, hours after a bomb blast killed his main political rival, army chief of staff General Batista Tagme Na Waie.
In hopes of breaking a history of army mutinies and coups, the International Contact Group on Guinea Bissau is calling for wide-spread reforms to the nation's defense and security sectors.
Representatives from 28 nations met in Cape Verde to discuss those changes. The group includes the Economic Community of West African States, the United Nations, and the Community of Portuguese-Speaking Countries, along with members of the government in Bissau.
The Contact Group is calling for the establishment of military pension funds to encourage those who have reached retirement age to leave the army.
It wants the rehabilitation of military barracks and a census of security forces to better understand just how many people are under arms in Guinea Bissau. That will allow the new government to both demobilize current soldiers and recruit new cadets to better reflect the country's ethnic balance in an army long dominated by the majority Balanta.
Professor Fafali Kudawo says security sector reform is crucial in a country that he says is both overly dependent on the external community and careless about the welfare of its own people.
"This very weak state has to be reformed. To reform the state, you have to see the civil service, and then principally the defense and security sector. This is the key because the defense sector is seen as the main obstacle to stability in this country," he said.
Kudawo says that is because most of the armed forces fought against Portuguese colonialism.
"Every veteran of the liberation struggle considers himself as an owner of a part of this country. And the historical legitimacy drawn from that independence war is considered superior to a political legitimacy gained through a ballot," Kudawo said.
The Contact Group is calling for the creation of an academy to train civil security forces in the protection of democratic institutions and the people who run them. The threat of political violence and the proliferation of small arms in Guinea Bissau is of particular concern in the run-up to June's election.
"With what we are going to go through, especially the upcoming elections, it is certain that small-arms issue is going to resurface," said Takwa Zebulone Sulfon, program director for the West Africa Network for Peace Building and monitors the flow of small arms through Guinea Bissau.
"When people prepare to go for elections, and they fear that somebody can point a gun on their head if you do not do this or that, the process itself risks being undermined," said Zebulone.
Guinea Bissau has become a major transit point for South American drugs headed to Europe. To confront that threat, the Contact Group wants stronger internal controls to block military complicity in drug trafficking. It is calling for a broader regional approach to stopping illegal drugs and international support to ensure the prompt payment of security agents' salaries.
Sulfon says there is a strong correlation between security sector reform, organized crime, and drug smugglers who traffic in small arms as part of the larger underground market.
"When a system is collapsing or when you are building out of years of war, there is a tendency for people to always have hidden agendas which you can not understand, and also the tendency for the drug barons who have been invading West Africa from Latin America to take advantage of the failing systems to reposition themselves," he said.
He says international and regional involvement in defense and security sector reforms in Guinea Bissau should not be about placing blame for past violence.
"How do we work together with Guinea Bissau in a more comprehensive manner to deal with the governance issues? The issues of sustainability of the population itself," he said. "It is from there that people will try to say, 'Look, I do not need an arm. I need more of an education. I need more of a sustainable job. I need more of how to work and transform my country. And arms will not solve anybody's problems.'"
The Contact Group is calling for reforms in Guinea Bissau's justice sector to support changes in defense and security. It is recommending a stronger attorney general, the rehabilitation of existing courts and tribunals, and the construction of new prisons.
Sulfon says past promises of funding to support such changes have not been met.
"These promises are not backed by concrete action on the ground. And we are very, very worried that if we are to work from a preventive prospective, we must do more in Guinea Bissau. And the time is now," said Sulfon.
Without security sector reform, Sulfon says instability in Guinea Bissau could spread to neighboring Guinea Conakry, where soldiers took power in a coup last December, and to neighboring Senegal, where there is a long-simmering insurgency in the southern Casamance region.
By Scott Stearns
Source: VOA

Wednesday, May 6, 2009

Côte d'Ivoire: Amani N’Guessan, ministre de la Défense: “Le temps de la paix est venu” - Des Fds en route pour Bouaké

Le ministre de la Défense a assisté, à l’état-major, au départ du premier contingent de Fds pour Bouaké.
Une centaine de policiers et gendarmes des Forces de défense et de sécurité ont embarqué, hier à l’état-major des armées au Plateau, pour Bouaké, quartier général des Forces nouvelles (Fn). Un retour des forces régulières de Côte d’Ivoire, en zone centre, nord et ouest (Cno) qui a été marqué par une cérémonie solennelle. «La cérémonie de ce jour, qui marque le redéploiement de la gendarmerie et de la police nationales au centre, au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, représente un pas décisif dans la sortie de crise que les Ivoiriens ont eux-mêmes élaborée», s’est félicité le ministre de la Défense, Amani N’Guessan Michel. Du reste, il a rappelé au premier contingent des Fds sur le départ, que la belligérance est bel et bien derrière la Côte d’Ivoire. Aussi les a-t-il invités à conformer leur état d’esprit à ce nouveau contexte et à le faire ressortir dans leurs rapports avec leurs «frères» des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn). «Chers officiers et sous-officiers de la gendarmerie et de la police, dans les zones où vos missions vous conduisent, certaines populations ont été durement éprouvées par la crise. Faites en sorte que votre professionnalisme et votre esprit de sacrifice soient pour elles un gage de sécurité, de réconfort et de confiance retrouvée», a recommandé Amani N’Guessan Michel. «Allez, le pas léger, construire la paix qui ouvre le chemin à la reconstruction et au développement», a-t-il ajouté. Et de s’exclamer: «Le temps de la paix est venu, savourons-le!». En outre, le ministre a exhorté les Fds et les Fafn «à une franche collaboration partout où leurs missions les conduiront».
Le chef d’état-major des armées (Cema), le général de division Philippe Mangou, lui, a expliqué que le redéploiement de ses hommes dans la zone Cno vise la réunification de la Côte d’Ivoire, la sécurisation des localités, des personnes et des biens et celle des élections générales. Pour le Cema, le départ des premiers policiers et gendarmes Fds manifeste leur bonne foi à la communauté nationale et internationale. «Je vous exhorte à travailler avec eux (Ndlr. les Forces armées des Forces nouvelles.) dans un parfait esprit de camaraderie, dans le respect des uns et des autres et à bannir de votre langage et de vos faits, les gestes et les paroles qui blessent», a ordonné le général Mangou à ses hommes. Le Représentant spécial du facilitateur, Bouréima Badini, interrogé par des journalistes, lui, a salué l’événement. «C’est un grand symbole, un tournant décisif pour l’Apo, notamment son volet militaire»s’est-il félicité. «Nous sommes émus et très heureux que ce jour arrive. C’est donc un grand jour pour nous», a-t-il confié.
La cérémonie s’est déroulée, entre autres, en présence du ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, du commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade, Tiapé Kassaraté, du commandant de la Licorne, le général Philippe Houbron, du directeur général de la police, le contrôleur général Brindou M’Bya, du directeur général de la douane, le colonel-major Alphonse Mangly, du commandant du Centre de commandant intégré (Cci), le colonel-major Nicolas Kouakou et du commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi. Le commandant des Casques bleus y était représenté.
C’est à bord de six cargos que les policiers et gendarmes ont quitté l’état-major des armées pour Bouaké.
Par Pascal Soro

Côte d'Ivoire: Redéploiement de 8000 agents au CCI/ Mangou à ses hommes - “Bannissez de votre langage, les paroles qui blessent !”

Mise en scène ou volonté réelle de donner au Centre de commandement intégré (CCI), les moyens d’assurer convenablement la sécurisation du processus électoral ? Il est trop tôt pour y répondre. Après une valse d’hésitations, des séries de concertations, d’attaques et de contre-attaques, hier, les ex-rebelles et les soldats restés fidèles à Laurent Gbagbo ont franchi un autre pas dans la mise en application de l’Accord politique complémentaire de Ouagadougou. A Abidjan, sur la place d’armes de l’état-major des Armées (camp Gallieni-Plateau), les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI), en présence des ministres de la Défense, Amani N’guessan, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Désiré Tagro et des grands commandements, deux sections de la Police nationale et deux sections de la Gendarmerie nationale (soit une centaine d’agents) ont été présentées au public pour marquer le début de cette opération de redéploiement de 4000 agents(2000 policiers et 2000 gendarmes), dans les zones centre, nord et ouest.
« Dans quelques heures, vous allez fouler le sol de Bouaké pour vous retrouver aux côtés de vos frères d’armes des Forces Nouvelles. Je vous exhorte à travailler avec eux dans un parfait esprit de camaraderie, dans le respect des uns et des autres et à bannir de votre langage et de vos faits, les gestes et les paroles qui blessent. Ayez surtout à l’esprit que vous êtes les fils d’un même pays qui allez accomplir des missions communes à savoir : la sécurisation des localités, la sécurisation des personnes et des biens et la sécurisation du processus électoral », a recommandé le général de division, Chef d’état-major des Armées, Philippe Mangou, à ses hommes. Ensuite, il leur a souhaité une « excellente mission ».
Le ministre de la Défense, Amani N’guessan, pour sa part, a fait remarquer que l’APO a ouvert deux grands défis pour les Ivoiriens: le défi de dépasser les contradictions et le défi de mettre fin à la crise. Comme le Cema, il a prodigé de sages conseils aux membres du premier contingent.
Pour sa mission, le contingent a reçu des brassards de couleur blanche estampillés: FDS-CI. Selon Philippe Mangou, ce trait distinctif permettra aux populations de savoir que les deux forces travaillent ensemble.
« C’est un grand symbole, un tournant décisif pour l’Accord politique de Ouagadougou, notamment dans son volet militaire. Nous sommes très émus et heureux que ce jour arrive. Aujourd’hui (hier mardi 5 mai, Ndlr) est un grand jour pour nous », a confié pour sa part à la presse, le représentant du facilitateur, Badini Boureima. Après un défilé des troupes, sous les ordres du commandant de bataillon, Coulibaly Ali, commandant en second du Bataillon de commandement et de soutien, les heureux élus de ce premier contingent ont été embarqués en direction de Yamoussoukro. Ils transiteront par le siège du CCI avant d’atterrir à Bouaké.
Dans un communiqué, des Forces Nouvelles annoncent que leur premier contingent quitte Bouaké ce mercredi sous le coup de 10 h en direction d’Abidjan en marquant la nécessaire escale de Yamoussoukro.
Par Coulibaly Brahima
Source: Le Patriote