Saturday, August 30, 2008

Guinea-Bissau: Security sector reform must go ahead

Recent political instability including the early August dissolution of government could delay long-awaited plans to reform Guinea-Bissau’s swollen security sector which could impact the country’s long-term security says the president of the national defence institute Baciro Dja.

Nine police units, the army, air force, navy and judiciary, are to be reformed over the next few years as part of an ambitious government exercise underpinned by the European Union and headed by a Spanish army general, Juan Esteban Verastegui.

"Installing a new government could demotivate the [security sector reform] process. If we say we'll reform and then nothing happens that will be very dangerous,” said Dja. Continue

Wednesday, August 27, 2008

Côte d'Ivoire: vent de rumeur au sein de la grande muette

Après les rumeurs sur la mort de Wattao, d’autres ont encore envahi le tout Abidjan. Hier, la capitale bruissait d’informations selon lesquelles, le chef d’Etat major des Forces de défense et de sécurité, le général de Division Philippe Mangou auriat été arrêté à l’aéroport international Félix Houphouët-boigny de Port-Bouet, alors qu’il tentait de quitter le pays en possession d’une importante somme d’argent évaluée à plusieurs milliards de F CFA. Celle-ci représenterait les primes des soldats. Les services de sécurité de l’aéroport auraient trouvé ce déplacement et cette somme tellement suspects qu’ils auraient décidé de ne pas laisser le CEMA quitter le territoire. Ils choisissent donc de le garder en ‘’résidence surveillée’’.

Pour rappel, tout est parti des bruits de bottes dans les casernes. Des soldats réclament, depuis quelques jours, leurs fameux ‘’haut les cœurs’’ qu’ils n’ont pas perçus depuis quelques temps. Et selon eux, cet argent serait entre les mains de leur patron. D’où les mouvements qu’ils ont entrepris dans les casernes. Vrai ou faux ?

En réalité, les soldats ont du mal à accepter l’harmonisation des primes proposé par Mangou qui a fait le tour des casernes pour demander aux soldats qui étaient au front de bien vouloir accepter les mêmes primes que ceux restés en base arrière.

Une source au sein des FDS que nous avons jointe hier, a démenti cette information. Non sans avoir reconnu que la rumeur avait pris les camps militaires depuis lundi. Notre source ajoute que hier, dans la matinée, Mangou «est venu parader avec le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan au Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM) ». Suite

Tuesday, August 26, 2008

Côte d'Ivoire: Soubressauts au sein des Forces Nouvelles

La hiérarchie militaire des Forces armées des Forces nouvelles s’est prononcée sur les troubles organisés, la semaine dernière, par les ex-combattants démobilisés. Le vendredi 22 août 2008 s’est tenu un Conseil militaire extraordinaire consacré à l’analyse de la crise des démobilisés actuels de Bouaké. Ce Conseil militaire présidé par le général Bakayoko, chef d’état-major des Fafn, a enregistré la participation du général Gueu Michel, chef de cabinet militaire du Premier ministre, des cinq (05) grands Commande-ments et des Commandants de Zones des dix (10) Régions militaires respectives.

A l’entame de la réunion, le chef d’état-major a informé le Conseil, des troubles survenus à Bouaké les lundi 18 et jeudi 21 août 2008, suite à la descente dans la rue de certains démobilisés qui réclament le paiement de cinq millions (5.000.000) de francs à chacun. Tout en s’étonnant d’une telle revendication pour le moins injustifiée, le chef d’état-major a fait noter au Conseil, que le versement de cinq millions (5.000.000) de francs à vingt six mille (26.000) démobilisés représenterait la somme de cent trente milliards (130.000.000.000) de francs, dont l’Etat de Côte d’Ivoire dans la conjoncture actuelle, ne pourrait disposer. Le chef d’état-major a rappelé l’apport non moins important du Service civique et du Pnrrc, outre les civilités que sont les mille (1.000) micro-projets de l’Onuci et le programme de réinsertion de la Banque mondiale.

Le chef d’état-major a également rappelé l’idéal de notre engagement au prix de notre vie qui est avant tout l’obtention de la carte nationale d’identité, la réaffirmation de la dignité des citoyens ivoiriens, leur droit à vivre sur le territoire ivoirien, des élections démocratiques, libres, transparentes, ouvertes à tous et la sécurité pour tous. Les combattants dignes de ce nom, ont jusque-là mené cette lutte pour donner à la Côte d’Ivoire la chance d’être une nation forte. Il n’a jamais été question pour ces dignes combattants des Forces armées des Forces nouvelles, de mettre au devant de leurs préoccupations, la question pécuniaire et matérielle. Suite

Monday, August 25, 2008

Côte d`Ivoire: les ex-combattants suspendent leur mouvement de protestation

Les soldats de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui ont manifesté à deux reprises en août à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire) pour réclamer des primes, suspendent leur mouvement de protestation, a annoncé lundi à l'AFP l'un de leurs porte-parole.

"On a suspendu notre mouvement pour le moment", a déclaré ce porte-parole, le caporal Diaby, expliquant qu'une lettre de doléances avait été transmise à leur chef, Guillaume Soro, également Premier ministre après l'accord de paix signé en mars 2007 avec le président Laurent Gbagbo. Cette lettre doit aussi être transmise au "facilitateur" du dialogue inter-ivoirien, le président burkinabè Blaise Compaoré, ainsi qu'à l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et à la force française Licorne. "On attend la réponse", a poursuivi le porte-parole rappelant que ses
frères d'armes réclamaient leurs "droits", c'est-à-dire le versement d'une prime de 5 millions de FCFA (7.500 euros) par personne.

Les 20 et 21 août, environ 300 soldats avaient bruyamment manifesté à Bouaké, bloquant le principal axe routier de la deuxième ville du pays. Lundi matin, le calme régnait à Bouaké où les habitants vaquaient à leurs occupations, a constaté un correspondant de l'AFP. "Nous, on n'est pas dans la politique. On n'est pas contre le Premier ministre, on n'est pas contre le président Gbagbo. On est tout simplement là pour revendiquer nos droits", a ajouté le caporal Diaby.

"Le plan de réinsertion, les micro-projets, ça ne nous intéresse pas",
a-t-il ajouté en référence au programme de désarmement et de réinsertion (DDR) prévu par l'accord de paix et aux micro-projets de réinsertion proposés récemment par l'Onuci. Le programme DDR des FN prévoit l'intégration de 10.000 éléments dans les forces armées ivoiriennes et la démobilisation des 26.000 autres. Les programmes de réinsertion et le "service civique national" destinés aux démobilisés tardent toutefois à se mettre en place et l'Onuci a proposé la mise en place rapide de "1.000 micro-projets".

Source: AFP

Nigeria: Nigerian President Appoints New Military Chiefs

Nigeria's President Umaru Yar' Adua has replaced the chief of defense staff and heads of the army, navy and air force. Gilbert da Costa has more for VOA in this report from Abuja.

Presidential spokesman Segun Adeniyi, who made the announcement, gave no reasons for the changes. "President Umaru YarAdua has approved the appointment of Air Marshall Paul Dike as the new chief of defense staff. Air Marshall Dike is to take over from General Andrew Azazi who is retiring from service. President Yar' Adua has also approved the appointment of Major General Major-General A.B. Dambazau as the chief of army staff," said Adeniyi. Continue

Saturday, August 23, 2008

Côte d'Ivoire: Les insurgés lancent un ultimatum de 48 h au PM Soro

Pour le troisième jour consécutif, les ex-rebelles révoltés de Bouaké ont encore manifesté sur la voie publique. Alors que le colonel Bamba Sinima appelait au calme, un groupe de manifestants conduits par l'ex-caporal Diaby a lancé un ultimatum à Guillaume Soro. Selon un témoin joint par téléphone hier, les insurgés ont promis de “faire de Bouaké une ville morte”, si leurs exigences n'étaient pas satisfaites dans 48 heures». Nos sources indiquent que les manifestants ont lancé cet ultimatum au corridor nord (Pont bascule) qu'ils ont fermé pendant une quinzaine de minutes, avant de se disperser. Celles-ci précisent que l'ex-caporal Diaby et ses camarades continuent de réclamer la somme de 5 millions pour chaque ex-combattant. «Cette fois, les manifestants n'étaient pas très nombreux, mais ils étaient très déterminés et menaçants. Pour eux, le versement de cette somme à chaque ex-combattant n'est pas négociable», a rapporté notre source.

Source: Le Quotidien du samedi 23 août 2008

Côte d'Ivoire: Conseil de “guerre” des FDS à Yamoussoukro

Bouaké est en ébullition. Le risque de déflagration est réel. Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se concertent pour éviter l`effet collatéral. Depuis lundi, Bouaké, la capitale du Centre, est le théâtre de violentes manifestations d`éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN). Raison évoquée : non- respect par les autorités des Forces nouvelles de la parole donnée. A savoir l`octroi de la somme de 5 millions à chaque ex-combattant comme prime d`enrôlement dans l`ex-rébellion. Vrai ou faux ? On n’en sait rien pour l’instant. Ce que l`on sait en revanche avec certitude, c`est que ce mouvement d`humeur gagne en ampleur et menace dangereusement le processus de paix en cours. Fort de cette analyse, l`état-major des Armées, qui a pour souci de faire en sorte que ce fragile espoir du retour à la normale ne s`estompe pas, a décidé de prendre les mesures préventives. Dans cette optique, le Chef d`Etat-Major des Armées, le Général de Division, Philippe Mangou, a eu hier, à la garde républicaine, à Yamoussoukro, une réunion qui avait tout l`air d`un conseil de guerre. A cette rencontre, étaient présents, la quasi-totalité de la hiérarchie militaire, y compris le patron du Centre de Commandement intégré (CCI), Nicolas Kouakou. Suite

Friday, August 22, 2008

Algérie: L'armée pourvoyeuse de Chefs d'Etat ?

Au moment où la Mauritanie semble renouer avec le cycle révolu des coups de force et suite à la «passe d'armes» dans la presse nationale, entre des citoyens Algériens**, notamment autour du thème concernant l'Armée, j'expose dans cette modeste contribution, une analyse des rapports de l'Armée-singulièrement de sa haute hiérarchie- au Pouvoir avec en filigrane la question de savoir si celle-ci est bien la matrice pourvoyeuse des chefs d'Etat algériens et, conséquemment, dans quelle mesure il serait possible de prétendre qu'elle s'en tient et se tiendra à une stricte «neutralité» lors de la prochaine élection présidentielle d'avril 2009 ? A plusieurs, nous pourrions sans doute aboutir à l'élaboration d'une théorie générale du pouvoir afin de caractérisation du système politique algérien qui a sérieusement besoin d'évolution. A cet égard, si l'apolitisme semble être l'une des principales caractéristiques des armées européennes occidentales (celles des régimes à démocratie populaire avaient conservé des prérogatives non négligeables, nonobstant la prééminence affichée des partis uniques d'alors), tel n'est pas le cas dans les pays dits du tiers-monde où l'institution militaire demeure une force politique souvent mêlée aux tâches de développement économique dans une triple perspective : fournir à l'Armée des occupations pour éviter d'avoir une armée désoeuvrée qui se livrerait à des intrigues politiques, l'intégrer dans la nation en l'associant à l'effort de développement national et amortir son coût exorbitant (souvent, les armées du tiers-monde sont qualifiées de budgétivores)***. Suite

Guinée-Bissau: Réforme militaire en Guinée-Bissau, 30 officiers partent en retraite

La cérémonie marquant le départ en retraite de 30 officiers a eu lieu mercredi dans les locaux du club militaire de Bissau, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité demandée par la communauté internationale et notamment par l'Union européenne, a-t-on constaté à Bissau.

Ce début de départ en retraite d'hommes en uniforme s'est déroulé sous le regard émouvant de nombreux invités, en présence du ministre de la Défense Marciano Silva Barbeiro, du chef d'état- major de l'armée le général Tagm Na Wai des représentants de l'ONU et de l'Union européenne ainsi que de plusieurs membres du corps diplomatique accrédités en Guinée Bissau.

L'effectif des forces armées bissau-guinéennes varie de 7.000 à 9.000 hommes affectés dans les 24 casernes que compte le pays. La réforme en cours doit tocuher 2.000 à 2.500 personnes. Suite

Wednesday, August 20, 2008

Côte d'Ivoire: Soulèvement des ex-combattants

Rien ne va au sein des Forces nouvelles. Une autre histoire de prime impayée vient de secouer la haute direction du mouvement. Rien ne sort de rien. Ex nihilo nihil. C’est un signe de dégradation des rapports de cohabitation au sein des Forces nouvelles. Une sorte de rupture de la cohésion. Le dire n`est pas donner dans l`intox. S`attaquer au secrétariat du mouvement, au motif que des primes ne seraient pas payées par la haute direction, n`est ni plus ni moins qu`un acte de déstabilisation du mouvement. Le lundi 18 août dernier, à Bouaké, Guillaume Soro et son équipe ont connu une humiliation.

Une de plus. Une centaine ``d`éléments incontrôlés`` ont pris d`assaut le secrétariat des Forces nouvelles. L`argument avancé pour justifier la révolte, est toujours le même. La récurrente question de prime impayée. Cinq millions de Fcfa (5000000 de Fcfa) représentant la récompense pour le combat mené contre le régime de Laurent Gbagbo. De fil en aiguille, les insurgés en arrivent à remettre en cause l`architecture de l`Accord politique de Ouaga. Suite

Côte d'Ivoire: des ex-combattants saccagent le siège de leur QG

La ville de Bouaké a été secouée par une double manifestation de soldats et d’étudiants.

Les 1.000 microprojets de l’Onuci octroyés le week-end dernier aux ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles et les primes d’allocation forfaitaire de 90.000 F ne rencontrent plus l’adhésion de leurs bénéficiaires. Estimés à environ 100, ils ont manifesté, hier, dans les rues de Bouaké. En lieu et place, ils réclament la somme de 5.000.000 Fcfa chacun qui, selon eux, leur aurait été promise dès le début de la crise par leurs recruteurs. Les soldats qui disent être abandonnés par leurs premiers responsables pour qui ils ont donné leur poitrine pour les défendre ont pris possession des locaux du secrétariat général. Ils ont fait voler en éclat les vitres des services de communication, du courrier et de la logistique. Les choses se sont déroulées très vite, vers 10 heures. Les ex-combattants sont allés déloger ceux de leurs camarades en formation au Centre de formation pour la réinsertion (Cfr) de Bouaké, financé par la Coopération allemande Gtz-Is. Ensemble, ils ont traversé le centre-ville et ont convergé vers le secrétariat général des Forces nouvelles. Suite

Côte d'Ivoire: Disparitions d'armes régulières

Le camp militaire de la garde républicaine de Yamoussoukro, capitale de la Côte d'Ivoire, perd régulièrement des armes récemment, a-t-on appris de sources militaires qui ont gardé l'anonymat.

A en croire celles-ci, des individus ont pénétré la semaine dernière dans l'armurerie de ce camp militaire à l'aide d'une échelle et ont emporté huit kalachnikov.

"Cela fait plusieurs fois que nous faisons la remarque de disparition d'armes. Des kalachnikov, des grenades et roquettes ont disparu dans ces conditions bizarres", ont affirmé les mêmes sources, qui se demandaient si ce fait est lié à la grogne des soldats.

Les soldats exigent un complément de salaire promis mais non payé et dénoncent de mauvaises conditions de vie.

Source: Xinhua

Saturday, August 9, 2008

Mauritanie: Interview d'un des auteurs du putsch

Mohamed Ould Abdelaziz, l'un des principaux auteurs du coup d'état récemment survenu en Mauritanie évoque dans une interview les raisons qui ont poussé, selon lui, à ce putsch:

Pourquoi avez-vous pris le pouvoir ?

Nous n’avons pas voulu le prendre, nous y avons été contraints. La situation économique est terrible. Les institutions sont bloquées. L’ex-président a essayé de monter les parlementaires les uns contre les autres. Par son dernier acte - le limogeage, par décret, des commandants des quatre corps de l’armée, ndlr -, il a voulu diviser l’armée, la dernière institution à fonctionner normalement. En réalité, c’est Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui a tenté de faire un coup d’Etat contre la démocratie. Nous, nous n’avons fait que sauver la Mauritanie.


La sauver de quoi ? Le président que vous venez de renverser a été légitimement élu et les libertés individuelles n’ont jamais été aussi grandes. Suite

Guinea Bissau: Failed Coup attempt

Guinea Bissau says it has foiled an attempt by the head of the country's navy to overthrow President Joao Bernardo Vieira. An army spokesman said Rear Admiral Americo Bubo Na Tchuto was arrested after telephoning senior officers to ask for help in ousting Mr Vieira.The alleged coup comes amid political turmoil in Guinea Bissau. Continue

Mauritania: new junta promises free elections "soon as possible"

A day after overthrowing the government in a coup, Mauritania's new military junta announced Thursday it plans to hold free and transparent elections "as soon as possible."

The junta leaders did not announce a date for the elections nor did they specify a reason for toppling the 15-month-old government of President Sidi Cheikh Ould Abdallahi, the first freely elected president in this desert nation in over two decades. Continue

Mauritania: Coup by the Army

Army officers upset with government overtures toward Islamic hard-liners staged a coup in Mauritania on Wednesday, overthrowing the first government to be freely elected in this sprawling desert nation in more than 20 years.

The coup in Africa’s newest oil producer took place after the president and prime minister fired the country’s top four military officials, reportedly for supporting lawmakers who had accused the president of corruption and disagreed with how he was reaching out to Islamic hard-liners. Continue

Côte d'Ivoire: le Président rappelle la nécessité pour le pays de disposer d'une armée pleinement réunifiée et républicaine

A l'occasion de la commémoration du 48ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, son Président, Laurent Gbagbo, dans son adresse à la nation a rappelé l'importance de la loi, de l'état de droit dans le fonctionnement de la République et d'évoquer la nécessité de la défense et de la sécurité de l'Etat. Quelques extraits:

"La Côte d’Ivoire est une République. C’est le choix opéré à l’indépendance. De tous les régimes, nous avons choisi de vivre en République, c'est-à-dire sous un régime où le pouvoir n’appartient ni à une famille, ni à une région encore moins à un individu. Il est l’expression de la souveraineté d’un peuple et c’est au nom de ce peuple que le pouvoir est exercé. C’est pourquoi la clé de voûte de l’Etat en République, c’est la loi et l’égalité de tous devant la loi.

D’où l’importance de la Constitution, la loi fondamentale. En prenant la défense de notre Constitution, comme axe principal de la résistance du peuple de Côte d’Ivoire durant la crise, il s’agissait pour moi, pour vous tous, de sauver d’abord la République. Et nous avons gagné ensemble cette bataille. C’est à partir de là qu’il a été possible de construire une solution à la crise, sur la base de ce que nous sommes, et non selon les vues des autres.

C’est également la Constitution qui donne son sens à l’Etat et définit les règles de son fonctionnement. Lorsqu’on parle de l’Etat, on désigne, bien sûr, l’autorité qui incarne la souveraineté sur le territoire national et vis-à-vis de l’extérieur. Mais je voudrais insister ce soir sur les fonctions et obligations de l’Etat vis-à-vis du pays et de ses habitants. Il s’agit, en premier lieu, des fonctions régaliennes de l’Etat qui sont connues de tous: la défense du territoire, l’exercice de la justice, et le maintien de l’ordre public.

La Côte d’Ivoire doit pouvoir assurer la défense de son territoire et, pour cela, nous avons besoin d’une armée pleinement réunifiée et républicaine. Mais la sécurité de notre pays ne dépend pas uniquement de la force de son armée. Elle dépend aussi et surtout de notre volonté de rechercher sans relâche la paix avec nos voisins ; la Paix en Afrique de l’Ouest, la paix sur le continent. Dans un monde de plus en plus interdépendant, la coopération en matière de sécurité entre les pays de même niveau et avec les grandes puissances, pour faire face aux nouveaux types de conflits et de menaces collectives est aussi un impératif de paix. La Côte d’Ivoire entend jouer pleinement son rôle dans cette coopération.

Concernant l’exercice de la justice, je rappelle que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit. Nous devons veiller à ce que les droits de nos concitoyens, mais aussi les droits de tous ceux qui nous font l’amitié de vivre et de travailler dans notre pays soient sauvegardés et défendus équitablement. C’est à cette condition que nous mériterons notre propre estime et le respect des autres.

Quant à l’autre fonction de l’Etat, relative à la sûreté publique, il faut savoir que l’ordre ne dépend pas uniquement du recours aux forces de l’ordre. Il résulte de la volonté de vivre en communauté. Il repose sur le respect, en toutes choses, des limites au-delà desquelles l’on risque de compromettre cette vie en communauté. Je voudrais saluer à cet égard, l’esprit de civisme des mouvements et associations de la société civile, des syndicats et de l’ensemble des Ivoiriens, dans l’expression de leurs revendications les plus légitimes, comme ils ont toujours su le faire en cette période de crise."

Ghana: Security Sector Governance and Management Course at the Ghana Armed Forces Staff College

Chief of Staff and Minister for Presidential Affairs, Mr. Kojo Mpiani, says Ghana has started to feel the impact of increased oil prices and has suggested that adjustments be made in the national budget to pay for crude oil and meet other contingencies.

He added that the discovery of oil will bring in its wake new challenges which have serious security implications. Not only will businesses re-locate to the Western region and other parts of the country to be able to provide goods and services for the operation of the oil industry, but a lot of people will flock into the country, especially from the West African sub region as a result of the oil.

Mr. Mpiani said this at the opening of the 5th Security Sector Governance and Management Course at the Ghana Armed Forces Staff College. The course would last for three weeks. He stated that as a country we need to properly brace ourselves to confront these challenges since the country can reap maximum results from the oil discovery. Continue