Friday, May 30, 2008

CAR launched an Historic Security Sector Reform Process

The government of the Central African Republic (CAR) launched an historic four-day-seminar on security sector reform on Monday 14 April 2008, demonstrating the country’s willingness to move beyond its tumultuous past and advance the development objectives set out in its Poverty Reduction Strategy Paper.

Initiated by the government with UNDP support, this seminar aims to be the largest of its kind in Africa and will review the country’s security sector challenges, discuss concrete measures for reform and establish short- and medium-term implementation timelines. Continue

Security Sector Reform Seminar: Day 1

Security Sector Reform Seminar: Day 2

Security Sector Reform Seminar: Day 3

Security Sector Reform Seminar: Day 4

Zimbabwe’s Security Sector

Zimbabwe’s economic crisis is so dire that the official inflation rate now exceeds 100,000 percent and at least one-quarter of the population has fled the country. As the economy has deteriorated, President Robert Mugabe has given security groups, including the intelligence service and the military, control over many political institutions. Experts say these groups could play a decisive role in March 29 elections and are watching closely for signs of their political allegiances.

Splits within and between these groups have become more pronounced in recent months, and some observers suggest a significant portion of the security sector—particularly in the lower ranks—no longer supports Mugabe. Analysts are divided on whether security groups will assist or thwart a transition to a post-Mugabe government. Continue

African Military and Police Human Rights Violations (Amnesty International, 2008)

Amnesty International recently released its 2008 Report on the State of the World's Human Rights. In the Africa section of the Report it is stated that:

"Police and other law enforcement officers were rarely held accountable for serious human rights violations, including arbitrary arrests and detention, torture and other ill-treatment. Such impunity prevailed in many countries including Angola, Burundi, Equatorial Guinea, Eritrea, Mozambique and Zimbabwe. Law enforcement officers frequently used excessive force in countries including Benin, the Republic of Guinea, Kenya, Mauritania, Nigeria, Sudan and Zimbabwe. Incidents of excessive use of force were often not investigated, even when people were killed."

More information on human rights violations by the army and police are provided and available by selecting each African country pages of the Report.

Côte d'Ivoire: Lutte contre le racket... "Le controle sera rigoureux"

Le chef d’état-major, le général de division Philippe Mangou, confirme l’application de nouvelles mesures, à partir de lundi. A partir de lundi prochain, de nouvelles mesures liées à la fluidité routière, dont un point clé porte sur le racket, vont entrer en application. Pouvez-vous nous en donner le contenu?

Nous avons décidé effectivement de prendre à bras le corps le problème de la lutte contre le racket. Au lendemain de ma prise de commandement, nous avons pensé aux transporteurs et à tous les opérateurs économiques, particulièrement aux difficultés qu’ils rencontrent. Suite

Guinée-Conakry: De la rébellion à la mutinerie

Les positions se durcissent à Conakry et à Kindia, ville de garnison à 130 km de la capitale. Les soldats mutins qui réclamaient d'abord le paiement de leurs arriérés de soldes demandent désormais la mise à la retraite de tous les généraux de l'armée, piliers du régime, à qui ils reprochent leur manque de solidarité, entre autres. Pour la première fois depuis le début de leur mouvement lundi, soldats loyalistes et mutins ont échangé des tirs.

Conakry retient son souffle, alors que le mouvement de colère des jeunes soldats s'est clairement transformé en mutinerie. Ces soldats ont en effet dévoilé ce jeudi une nouvelle revendication : la mise à la retraite de tous les généraux de l'armée guinéenne. Suite

Thursday, May 29, 2008

Sierra Leone: Discussions sur la réforme des secteurs de la sécurité et de la justice

Le 19 mai dernier, la Commission de consolidation de la paix de l'ONU s'est penché sur la Sierra Leone. L'une des principales leçons qui est ressortie des discussions sur les avancées du processus de consolidation de la paix dans ce pays est le manque de coordination entre les différents partenaires intervenant, l'absence de personnel et la faiblesse des institutions. Au menu des discussions figurait la réforme des secteurs de la sécurité et de la justice. Lire la suite

International Security Forces Training School (EIFORCES)

The conference to generate contributions for the project to set up an international training school for security forces in Cameroon (EIFORCES) will be held at the Invalides on May 23, at 9 am.

External Relations Minister Henri Eyebe Ayissi of the Republic of Cameroon, Secretary of State at the Defense Ministry Jean-Baptiste Bokan of the Republic of Cameroon and Jean-Marie Bockel, Secretary of State for Defense and Veterans’ Affairs, will take part in the conference.

The meeting is to let states and international organizations indicate their intentions for partnering in the start of construction of the school and its future operation

EIFORCES is to train a thousand police officers and gendarmes every year; these officers are intended to strengthen UN and African Union peacekeeping forces and improve the police capacities of countries emerging from crisis.

Source: Statements made by the Ministry of Foreign and European Spokesperson (Paris, May 22, 2008)

Côte d'Ivoire: Racket et exactions sur les routes

Une mission d’information a été menée à la suite des plaintes récurrentes formulées par les populations contre les Forces de l’ordre. Les conclusions des réflexions menées par la Commission de la Sécurité et de la Défense dans le cadre de la Mission d’information parlementaire sur le thème "Respect de l’éthique, des lois et des valeurs républicaines dans les relations entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations" ont fait l’objet d’une séance de travail, hier, à l’Assemblée nationale.

Du rapport de la Commission, il ressort que la mission d’information démarrée le 18 septembre pour prendre fin le 30 novembre 2007 vise un objectif: identifier les difficultés qui caractérisent les relations Forces de Défense et de Sécurité (FDS)/ et populations et de proposer des solutions. Suite

Ecole Internationale des Forces de Sécurité (EIFORCES)

La conférence d'appel à contributions pour le projet de création au Cameroun de l'école internationale des forces de sécurité (EIFORCES) se tiendra le 23 mai à 9 heures 30 à l'hôtel national des Invalides.

M. Henri Eyebe Ayissi, ministre des Relations extérieures de la République du Cameroun, M. Jean-Baptiste Bokam, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense de la République du Cameroun, et M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat chargé de la Défense et des Anciens combattants, participeront à cette conférence.

Cette réunion doit permettre aux Etats et aux organisations internationales d'indiquer leurs intentions de partenariats pour le lancement de la construction de l'école et son fonctionnement futur.

L'EIFORCES doit former à terme chaque année mille policiers et gendarmes qui auront vocation à armer les contingents des opérations de maintien de la paix de l'ONU ou de l'Union africaine et améliorer les capacités des polices des pays en sortie de crise.

Source: Point de presse du Porte-parole du Ministère Français des Affaires étrangères et Européennes, 22 mai 2008

Informations additionnelles

Quelles coopérations de défense en Afrique ?

Tel est le thème du 9e forum de l’Institut français des hautes études de défense nationale sur le continent africain (Fica) qui se tient du 2 au 10 juin 2008 à Paris. Cette rencontre regroupe chaque année des personnalités civiles et militaires de haut niveau, issues d’horizons professionnels variés (officiers, hauts fonctionnaires, universitaires, représentants des médias, de la société civile, etc.). Cette année, le général d’armées Pierre Semengué et Pius Njawé, le directeur général de Free Media Group, ont été retenus pour représenter le Cameroun à ce forum.

Parmi les sessions internationales programmées en 2008, figure celle consacrée à l’Afrique. Selon les organisateurs, le sujet pourra être abordé par les auditeurs sous différents angles : bilatéral (relations entre Etats africains et la France ; la Chine ; les Etats-Unis ; l’Inde…), régional, multilatéral (relations UE-UA en particulier). Les problématiques liées aux notions de partenariat, de substitution, de conditionnalité pourront aussi nourrir les réflexions. Suite

Cameroun: Armée et nation pour quelle paix et quel développement ?

Il y a plusieurs années, Paul Biya, le chef suprême des forces armées camerounaises, prescrivait, par un décret présidentiel, la suppression, sur les axes routiers de la République, des barrières fixes de contrôle. Quelques jours seulement après ce décret que le peuple avait accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et de soulagement, je me retrouvais face à une barrière fixe de contrôle à l’entrée de Nkongsamba; pour avoir osé rappeler poliment au capitaine de gendarmerie qui commandait la patrouille de contrôle routier à cet endroit que le chef de l’Etat venait de supprimer par décret ce système de contrôle, j’ai eu droit à toutes sortes de propos indélicats, y compris des menaces de tous genres.

“ C’est le même président qui nous a prescrit par décret la lutte contre le grand banditisme ; s’il n’est pas content de nos méthodes, il n’a qu’à venir faire le travail à notre place… ”, m’avait-il lancé pour conclure notre altercation. Suite

Guinea troops cause airport chaos

Mutinous soldiers have stopped aeroplanes arriving in Guinea's capital, Conakry, in a continuing pay dispute with their government.

Soldiers forced their way on to the runway to prevent a US military plane from landing on Wednesday night. At least two commercial airlines also had to cancel flights before the soldiers returned to their barracks. More

Guinea climbdown over pay mutiny risks more unrest

Guinea's leaders have rushed to grant the demands of mutinous soldiers to end a pay revolt, but this will weaken their authority to manage political and economic pressures squeezing the world's top bauxite exporter.

Prime Minister Ahmed Tidiane Souare, appointed by veteran President Lansana Conte just a week ago, caved in on Tuesday to the mutineers' violent calls for the payment of claimed salary arrears and for the defence minister to be sacked. More

Guinée-Conakry: Des soldats en colère

Après avoir protesté en tirant en l'air contre le non-paiement de leur solde, des militaires du camp Alpha Yaya Diallo, situé près de l'aéroport international, ont pris en otage le numéro deux de l'armée, le général Mamadou Sampil, qui était venu négocier avec eux. Une réunion de crise a eu lieu hier avec le président Lansana Conté, son nouveau Premier ministre Ahmed Tidiane Souaré, le ministre de la Défense le général Mamadou Baïlo Diallo, le ministre de l'Economie et des Finances Ousmane Doré et plusieurs hauts responsables de l’armée.

C'est en fin de matinée que les militaires du camp Alfa Yaya Diallo se mettent à tirer en l'air. Le ministre de la Défense se rend sur place, pour tenter de raisonner les mutins, en vain. Suite de l'article

Autres articles:

La fronde des militaires fait des victimes

Limogeage du ministre de la Défense

Le gouvernement lâche du lest

Emission radiophonique sur la crise dans l'armée en Guinée

Views on SSR in Liberia

During its 43th meeting held on 22 May the fifth Commission of the UN General Assembly examined the financing of UN peacekeeping mission in Timor-Leste and Liberia. Some representatives expressed some views on progress and results so far achieved in the area of SSR process in Liberia. More (in French)

Guinée-Bissau: Une mission européenne de réforme de l'armée

L'Union européenne a décidé de lancer, en Guinée-Bissau, une mission de réforme du secteur de la sécurité, visant l'Armée, la Police et la Justice de ce pays d'Afrique de l'Ouest, a-t-on appris de source officielle.

Le chef de cette mission civilo-militaire européenne, le général espagnol Esteban Verastegui, a fait savoir à la presse mardi à Bruxelles que l'Armée réformée de la Guinée-Bissau pourrait compter entre 2.000 et 2.500 hommes. Il s'agira d'une armée composée d'unités légères, a-t-il expliqué et "non d'unités lourdes et blindées". Suite de l'article

RDC: Réforme de l’Armée, des inquiétudes

Le programme Amani progresse, laisse-t-on entendre. Les cinq chantiers vont bientôt entrer en activité. L’année prochaine sera marquée par l’organisation des élections locales pour parachever le processus électoral. Mais entre-temps, où en est-on avec les réformes prioritaires, plus particulièrement celle de l’Armée, de la Police et des Services de renseignements pour sous-tendre toutes ces actions ? La question mérite d’être posée à mi-chemin de cette législature. Surtout que le temps ne joue plus en faveur de la République démocratique du Congo, toujours au centre des grands enjeux divergents tant au plan régional que mondial.

La question de sécurité a toujours soulevé un débat houleux depuis la signature des Accords de Pretoria et Sun City. Parmi les objectifs assignés à la transition, il était également souligné l’accélération de la mise en place d’une « armée nationale et intégrée ». Suite

RDC: La réforme de la justice et des services de sécurité s’impose

Une mission de la délégation internationale pour la justice équitable contre les violences sexuelles, en séjour de travail en RDC, a rendu publique samedi 3 mai dans la salle des conférences de l’hôtel Venus, dans la commune de la Gombe, les conclusions de son enquête menée pendant 8 jours à l’Est du pays. Organisée conjointement par la Fondation suédoise pour les droits humains et le groupe parlementaire de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs de l’Afrique et pour la prévention du génocide, cette visite de travail avait pour but de mieux comprendre les violences faites aux femmes, y compris la violence sexuelle, dans le but d’échanger avec les acteur tant institutionnels locaux; les autorités judiciaires que les Ong engagées dans cette lutte.

Après cette descente sur terrain, tout en se félicitant des avancées des autorités congolaises dans le sens de la promotion et le respect des droits de la femme par l’adoption de la loi 06/018 du 20 juillet 2006, la mission a constaté un climat général de mépris des droits de la femme. Suite

Maroc: Plus de transparence dans les institutions sécuritaires?

Le débat sur une éventuelle réforme du secteur sécuritaire marocain est lancé depuis que l’Instance Equité et Réconciliation a consacré l’une de ses recommandations à ce sujet. Des ONG ont saisi l’occasion et fait de cette question leur champ de bataille.

Le débat sur l’appel à la réforme du secteur de la sécurité a déjà été ouvert l’année dernière, pour la première fois, dans un cadre restreint. Ce débat avait été lancé dans le cadre d’un séminaire organisé par le Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FVJ) et un réseau associatif appelant à la réforme des services secrets marocains de renseignement et des FAR.

Cette année, le Centre d’Etudes en Droits humains et de la Démocratie (CEDHD) dirigée par El Habib Belkouch, a organisé, à huis clos, un débat entre différents intervenants pour discuter de « la bonne gouvernance en matière de sécurité au Maroc ». Suite

Guinée Bissau: 4e réunion du Groupe International de Contact

Le 5 mai 2008, le Ministre Délégué chargé de la coopération régionale, Madame Minata Samaté, a coprésidé avec le ministre portugais des Affaires Etrangères, à Praia au Cap-Vert, les travaux de la quatrième réunion du Groupe International de Contact sur la Guinée Bissau (GIC-GB).

A cette quatrième réunion, les participants, avant l’examen de leur ordre du jour, se sont enquis de l’évolution générale de la situation dans le pays par le biais des représentants de l’ONU et de la CEDEAO. Des différentes interventions, il est ressorti une appréciation positive de la situation sur le terrain. Il s’agit notamment de la stabilité politique constatée dans le pays, de l’amorce d’importantes reformes qui ont contribué à faire enregistrer d’importants progrès dans le processus. Cependant, malgré les avancements constatés, une assistance continue et soutenue de la communauté internationale s’impose, afin de permettre la consolidation des acquis qui, somme toute, restent fragiles. Suite